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Taylor Swift : les grosses surprises de son premier concert époustouflant à Paris La Défense Arena - RTL

Les Swifties (surnom des fans de Taylor Swift) avaient "souligné en rouge" ce 9 mai 2024 dans leur calendrier depuis bien longtemps. Il faut dire que ce n'est pas tous les jours que la chanteuse la plus populaire de la planète fait une halte de quatre jours sur notre territoire. Mieux encore, l'artiste originaire de Pennsylvanie n'était pas là pour offrir un spectacle centré sur son dernier album, The Tortured Poets Departement, sorti le 19 avril dernier, mais pour un show best of : The Eras Tour


Cette tournée mondiale est l'occasion pour Taylor Swift de revisiter l'intégralité de sa carrière et de revenir sur les chapitres de sa vie, ses "ères". Plus que des chapitres musicaux avec ses différentes influences, de la country à la pop en passant par la folk, les ères sont des séquences de la vie de la chanteuse de 34 ans qui livre, album après album, ses journaux intimes. On peut y reconnaître plusieurs évolutions en cascade : la jeune fille devenue jeune femme puis égérie mondiale, la romantique oscillant entre idylles rêvées et désillusions amères, ou la jeune Américaine timide devenue la cible de toutes les attentions et de toutes les critiques.


L'œuvre hautement autobiographique de Taylor Swift est passée en revue pour les spectacles de ce Eras Tour. Il y a les tubes incontournables comme le dansant Shake It Of ou l'incontournable Blank Space mais aussi quelques choix audacieux piochés dans la dizaine d'albums studio de l'autrice-compositrice-interprète. De quoi satisfaire le grand public présent à Paris La Défense Arena, des plus jeunes aux fans historiques, des experts les plus dévoués aux accompagnateurs quelque peu dépassés par les événements.

L'ENTRETIEN - Taylor Swift : "La notoriété est un poids pour elle", explique la journaliste Morgane Giuliani

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RTL ÉVÉNEMENT - Taylor Swift en concert à Paris La Défense Arena : les raisons du succès de la star américaine

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Une impressionnante endurance

Taylor Swift a offert au public parisien (mais aussi français, européen et américain - venu nombreux) un show effréné. Après une première partie du groupe de rock américain Paramore mené par la sautillante chanteuse Hayley Williams, Taylor Swift est apparue sur la gigantesque scène au cœur d'une fleur géante. Les Swifties qui ont correctement révisé avant de se rendre au concert n'ont pas été surprises par cette entrée en matière. Il faut dire que le Eras Tour a déjà commencé il y a un bon moment outre-Atlantique et cette incroyable performance de 3h30 est disponible en streaming sur la plateforme Disney+.

À lire aussi

Mais il y avait, parmi les fans, des spectateurs bien décidés à se faire surprendre. The Eras Tour est un spectacle bien classé, chapitré. La chanteuse utilise l'image d'une maison de poupée dont on visite les pièces les unes après les autres pour voyager dans ses souvenirs. Un code couleur permet de savoir où l'on se trouve dans la frise chronologique swiftienne. 

Si Taylor Swift est une artiste organisée, elle n'oublie pas de bien gérer son rythme et ne suit pas une structure bêtement chronologique. C'est avec l'ère Lover (2019) qu'elle a ouvert le bal. On a entendu Miss Americana & The Heartbreak Prince, les tubes Cruel Summer et You Need To Calm Down ainsi que l'hymne féministe The Man. Un début tonitruant où Taylor Swift montre les muscles (avec un sourire un coin) et montre qu'elle n'est pas la douce et frêle "petite fiancée de l'Amérique", comme les médias aiment tant la dépeindre. Elle a du pouvoir et elle n'a pas peur de le montrer. Un manque d'humilité parfaitement rafraîchissant et bienvenu. 

Suivent les ères Fearless (2008) et Red (2012). Là, Taylor Swift nous fait monter dans sa machine à remonter le temps. L'occasion de rappeler des souvenirs aux fans de la première heure et de démontrer son incroyable longévité. Car Taylor Swift n'a pas attendu son album 1989 (2014) pour créer des tubes. L'enthousiasme de l'Arena pour You Belong With Me et Love Story est en la parfaite démonstration. Après ces titres de jeunesse aux accents romantiques très efficaces, c'est la Taylor Swift du règlement de compte qui a montré les griffes avec We Are Never Ever Getting Back Together, hymne à la séparation définitive ou le très catchy I Know You Were Trouble.

Des cadeaux pour Paris

Taylor Swift n'a pris la parole que quelques fois entre ses chansons. Elle a prononcé quelques phrases de remerciement pour ses fans et les traditionnels mots en français qui font mouche lorsqu'un artiste américain est à Paris. Mais elle n'a pas perdu son souffle ou son temps. Elle n'était pas là pour faire du stand-up ou un meeting. Elle a des dizaines de chansons à enchaîner sans une seconde de pause (sinon pour changer de costume).

Lorsqu'elle a pris le micro, c'était aussi et surtout pour ménager ses surprises. La première qui ait ravi ses fans a été l'interprétation de sa chanson All To Well dans sa version intégrale de 10 minutes. Une conclusion spectaculaire pour son ère écarlate Red. Une belle démonstration de sa mémoire et de sa concentration aussi. En trois ères seulement, on est impressionné par sa précision et son engagement dans l'interprétation. 

Les ères se suivent et ne se ressemblent pas. La chanteuse enchaîne avec l'ère Speak Now (2010) avec Enchanted, pour l'ère reputation avec ...Ready For It ou encore Look What You Made Me Do. Ce dernier tube présente une Taylor vengeresse, qui se réapproprie l'image du serpent qui lui a été collé à la peau par une certaine Kim Kardashian, sa meilleure ennemie. Une chanson créée avec Jack Antonoff avec qui Taylor Swift a opéré un changement esthétique certain et qui, il faut bien l'admettre, sonne mieux en album et en clip que sur sa réorchestration pour la scène de l'Eras Tour. 

Les ères-soeurs folklore et evermore, très appréciés du public et intrinsèquement liées à la période de la pandémie ont droit à une belle portion du spectacle. L'esthétique, sur scène, est charmante. Tantôt bien trouvée, tantôt un brin "too much". Une cabane est reconstituée sur la scène. Une forêt digne d'une illustration de conte est projetée sur l'écran. Le piano est recouvert d'une fausse mousse pour un aspect sorcière des bois inspiré par les mythes païens. C'est d'ailleurs l'occasion de reconnaître que si Taylor Swift est impeccable de bout en bout avec ses danseurs, choristes et musiciens, l'un des rares défauts de ce Eras Tour se trouve dans certains choix de direction artistique et de scénographie. Des effets visuels très inspirés avec certaines illusions réussies sont parfois en concurrence avec des images de synthèse datées et des paysages qui auraient dû rester des fonds d'écran de 2008. Heureusement, Taylor Swift enchaîne.

Naturellement, l'Américaine ne peut passer à côté de son magnum opus : 1989. Situé en plein milieu de son marathon, ce chapitre revient sur les plus célèbres titres de la chanteuse : Style, Blank Space, Shake It Off, Wildest Dreams et Bad Blood. Des chansons que même les plus profanes parmi les spectateurs connaissaient sur le bout des doigts. Et, la grande surprise, l'exclusivité mondiale, est intervenue...

Toute première fois

Puisqu'un nouvel album vient de sortir, comme nous l'expliquions en introduction, Taylor Swift ne pouvait pas ne pas pleinement exploiter le potentiel de son ère actuelle. Incrustée dans les oreilles et les cerveaux des fans depuis quelques semaines à peine, The Tortured Poets Department a eu droit à sa longue séquence. Une première pour le Eras Tour et c'est Paris qui a eu le privilège de découvrir cette séquence pour la première fois. Rebaptisé "Female Rage: The Musical" (Colère de femme : la comédie musicale), ce chapitre comptait 7 chansons. Une sélection généreuse parmi les 31 titres de ce double-album suprise.

Taylor Swift a commencé par But Daddy I Love Him, le tube actuel de l'album dont les paroles volontairement interpellantes sur l'idée d'une grossesse de la chanteuse (mais non, rassurez-vous) a fait le tour des réseaux sociaux depuis le mois d'avril. Ont suivi : So High Shool, Who's Afraid Of Little Old Me?, Down Bad, Fortnight, The Smallest Man Who Ever Lived et I Can Do It With A Broken Heart. Des premières sur scène qui ont totalement électrisé le public de l'Arena. Pour The Tortured Poets Department, Taylor Swift propose des tableaux parmi les plus réussis et élégants de la soirée. Jeu d'acteur avec ses danseurs, sol incliné, robe blanche, machine à écrire... Tout fonctionne et on se prend à rêver d'un concert consacré à cet univers. 

Taylor Swift toujours généreuse, a aussi consacré à notre capitale, ville de l'amour, une séquence rien que pour elle avec sa chanson Paris (que tout le monde attendait) mais aussi loml au piano. Là encore, une première interprétation en live. 

C'est par son ère Midnights que Taylor Swift a conclu son époustouflant voyage. Il fallait bien ça pour accompagner justement le cœur de la nuit. Sept chansons, une nouvelle fois, avec par exemple Lavender Haze, Bejeweled, le tube Anti-Hero et, en guise de point final : Karma

Comme tous les spectacles "best of", certains fans pourront toujours repartir un peu déçus de ne pas avoir entendu leur chanson favorite, un obscur bijou perdu au fond d'une tracklist d'un album méconnu... Mais il faut bien reconnaître que Taylor Swift n'aurait pas pu proposer un meilleur assortiment. Tous les incontournables ont été alignés méticuleusement par la chanteuse. Une Taylor Swift souriante, espiègle parfois, qui ne laisse rien percevoir de l'effort considérable qu'elle fournit pendant plus de trois heures. Elle virevolte, joue avec le volume de ses costumes vaporeux, marche avec détermination en multipliant ses mouvements de bras et de mains, se change en sorcière ou en séductrice, en vipère ou en Juliette... Le tout sans hésitation, dans un contrôle parfait et avec une honnêteté et une universalité qui continuent de toucher le public. Elle n'est pas la chanteuse la plus puissante de la planète pour rien.

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Les Swifties (surnom des fans de Taylor Swift) avaient "souligné en rouge" ce 9 mai 2024 dans leur calendrier depuis bien longtemps. Il faut dire que ce n'est pas tous les jours que la chanteuse la plus populaire de la planète fait une halte de quatre jours sur notre territoire. Mieux encore, l'artiste originaire de Pennsylvanie n'était pas là pour offrir un spectacle centré sur son dernier album, The Tortured Poets Departement, sorti le 19 avril dernier, mais pour un show best of : The Eras Tour


Cette tournée mondiale est l'occasion pour Taylor Swift de revisiter l'intégralité de sa carrière et de revenir sur les chapitres de sa vie, ses "ères". Plus que des chapitres musicaux avec ses différentes influences, de la country à la pop en passant par la folk, les ères sont des séquences de la vie de la chanteuse de 34 ans qui livre, album après album, ses journaux intimes. On peut y reconnaître plusieurs évolutions en cascade : la jeune fille devenue jeune femme puis égérie mondiale, la romantique oscillant entre idylles rêvées et désillusions amères, ou la jeune Américaine timide devenue la cible de toutes les attentions et de toutes les critiques.


L'œuvre hautement autobiographique de Taylor Swift est passée en revue pour les spectacles de ce Eras Tour. Il y a les tubes incontournables comme le dansant Shake It Of ou l'incontournable Blank Space mais aussi quelques choix audacieux piochés dans la dizaine d'albums studio de l'autrice-compositrice-interprète. De quoi satisfaire le grand public présent à Paris La Défense Arena, des plus jeunes aux fans historiques, des experts les plus dévoués aux accompagnateurs quelque peu dépassés par les événements.

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Taylor Swift a offert au public parisien (mais aussi français, européen et américain - venu nombreux) un show effréné. Après une première partie du groupe de rock américain Paramore mené par la sautillante chanteuse Hayley Williams, Taylor Swift est apparue sur la gigantesque scène au cœur d'une fleur géante. Les Swifties qui ont correctement révisé avant de se rendre au concert n'ont pas été surprises par cette entrée en matière. Il faut dire que le Eras Tour a déjà commencé il y a un bon moment outre-Atlantique et cette incroyable performance de 3h30 est disponible en streaming sur la plateforme Disney+.

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Mais il y avait, parmi les fans, des spectateurs bien décidés à se faire surprendre. The Eras Tour est un spectacle bien classé, chapitré. La chanteuse utilise l'image d'une maison de poupée dont on visite les pièces les unes après les autres pour voyager dans ses souvenirs. Un code couleur permet de savoir où l'on se trouve dans la frise chronologique swiftienne. 

Si Taylor Swift est une artiste organisée, elle n'oublie pas de bien gérer son rythme et ne suit pas une structure bêtement chronologique. C'est avec l'ère Lover (2019) qu'elle a ouvert le bal. On a entendu Miss Americana & The Heartbreak Prince, les tubes Cruel Summer et You Need To Calm Down ainsi que l'hymne féministe The Man. Un début tonitruant où Taylor Swift montre les muscles (avec un sourire un coin) et montre qu'elle n'est pas la douce et frêle "petite fiancée de l'Amérique", comme les médias aiment tant la dépeindre. Elle a du pouvoir et elle n'a pas peur de le montrer. Un manque d'humilité parfaitement rafraîchissant et bienvenu. 

Suivent les ères Fearless (2008) et Red (2012). Là, Taylor Swift nous fait monter dans sa machine à remonter le temps. L'occasion de rappeler des souvenirs aux fans de la première heure et de démontrer son incroyable longévité. Car Taylor Swift n'a pas attendu son album 1989 (2014) pour créer des tubes. L'enthousiasme de l'Arena pour You Belong With Me et Love Story est en la parfaite démonstration. Après ces titres de jeunesse aux accents romantiques très efficaces, c'est la Taylor Swift du règlement de compte qui a montré les griffes avec We Are Never Ever Getting Back Together, hymne à la séparation définitive ou le très catchy I Know You Were Trouble.

Des cadeaux pour Paris

Taylor Swift n'a pris la parole que quelques fois entre ses chansons. Elle a prononcé quelques phrases de remerciement pour ses fans et les traditionnels mots en français qui font mouche lorsqu'un artiste américain est à Paris. Mais elle n'a pas perdu son souffle ou son temps. Elle n'était pas là pour faire du stand-up ou un meeting. Elle a des dizaines de chansons à enchaîner sans une seconde de pause (sinon pour changer de costume).

Lorsqu'elle a pris le micro, c'était aussi et surtout pour ménager ses surprises. La première qui ait ravi ses fans a été l'interprétation de sa chanson All To Well dans sa version intégrale de 10 minutes. Une conclusion spectaculaire pour son ère écarlate Red. Une belle démonstration de sa mémoire et de sa concentration aussi. En trois ères seulement, on est impressionné par sa précision et son engagement dans l'interprétation. 

Les ères se suivent et ne se ressemblent pas. La chanteuse enchaîne avec l'ère Speak Now (2010) avec Enchanted, pour l'ère reputation avec ...Ready For It ou encore Look What You Made Me Do. Ce dernier tube présente une Taylor vengeresse, qui se réapproprie l'image du serpent qui lui a été collé à la peau par une certaine Kim Kardashian, sa meilleure ennemie. Une chanson créée avec Jack Antonoff avec qui Taylor Swift a opéré un changement esthétique certain et qui, il faut bien l'admettre, sonne mieux en album et en clip que sur sa réorchestration pour la scène de l'Eras Tour. 

Les ères-soeurs folklore et evermore, très appréciés du public et intrinsèquement liées à la période de la pandémie ont droit à une belle portion du spectacle. L'esthétique, sur scène, est charmante. Tantôt bien trouvée, tantôt un brin "too much". Une cabane est reconstituée sur la scène. Une forêt digne d'une illustration de conte est projetée sur l'écran. Le piano est recouvert d'une fausse mousse pour un aspect sorcière des bois inspiré par les mythes païens. C'est d'ailleurs l'occasion de reconnaître que si Taylor Swift est impeccable de bout en bout avec ses danseurs, choristes et musiciens, l'un des rares défauts de ce Eras Tour se trouve dans certains choix de direction artistique et de scénographie. Des effets visuels très inspirés avec certaines illusions réussies sont parfois en concurrence avec des images de synthèse datées et des paysages qui auraient dû rester des fonds d'écran de 2008. Heureusement, Taylor Swift enchaîne.

Naturellement, l'Américaine ne peut passer à côté de son magnum opus : 1989. Situé en plein milieu de son marathon, ce chapitre revient sur les plus célèbres titres de la chanteuse : Style, Blank Space, Shake It Off, Wildest Dreams et Bad Blood. Des chansons que même les plus profanes parmi les spectateurs connaissaient sur le bout des doigts. Et, la grande surprise, l'exclusivité mondiale, est intervenue...

Toute première fois

Puisqu'un nouvel album vient de sortir, comme nous l'expliquions en introduction, Taylor Swift ne pouvait pas ne pas pleinement exploiter le potentiel de son ère actuelle. Incrustée dans les oreilles et les cerveaux des fans depuis quelques semaines à peine, The Tortured Poets Department a eu droit à sa longue séquence. Une première pour le Eras Tour et c'est Paris qui a eu le privilège de découvrir cette séquence pour la première fois. Rebaptisé "Female Rage: The Musical" (Colère de femme : la comédie musicale), ce chapitre comptait 7 chansons. Une sélection généreuse parmi les 31 titres de ce double-album suprise.

Taylor Swift a commencé par But Daddy I Love Him, le tube actuel de l'album dont les paroles volontairement interpellantes sur l'idée d'une grossesse de la chanteuse (mais non, rassurez-vous) a fait le tour des réseaux sociaux depuis le mois d'avril. Ont suivi : So High Shool, Who's Afraid Of Little Old Me?, Down Bad, Fortnight, The Smallest Man Who Ever Lived et I Can Do It With A Broken Heart. Des premières sur scène qui ont totalement électrisé le public de l'Arena. Pour The Tortured Poets Department, Taylor Swift propose des tableaux parmi les plus réussis et élégants de la soirée. Jeu d'acteur avec ses danseurs, sol incliné, robe blanche, machine à écrire... Tout fonctionne et on se prend à rêver d'un concert consacré à cet univers. 

Taylor Swift toujours généreuse, a aussi consacré à notre capitale, ville de l'amour, une séquence rien que pour elle avec sa chanson Paris (que tout le monde attendait) mais aussi loml au piano. Là encore, une première interprétation en live. 

C'est par son ère Midnights que Taylor Swift a conclu son époustouflant voyage. Il fallait bien ça pour accompagner justement le cœur de la nuit. Sept chansons, une nouvelle fois, avec par exemple Lavender Haze, Bejeweled, le tube Anti-Hero et, en guise de point final : Karma

Comme tous les spectacles "best of", certains fans pourront toujours repartir un peu déçus de ne pas avoir entendu leur chanson favorite, un obscur bijou perdu au fond d'une tracklist d'un album méconnu... Mais il faut bien reconnaître que Taylor Swift n'aurait pas pu proposer un meilleur assortiment. Tous les incontournables ont été alignés méticuleusement par la chanteuse. Une Taylor Swift souriante, espiègle parfois, qui ne laisse rien percevoir de l'effort considérable qu'elle fournit pendant plus de trois heures. Elle virevolte, joue avec le volume de ses costumes vaporeux, marche avec détermination en multipliant ses mouvements de bras et de mains, se change en sorcière ou en séductrice, en vipère ou en Juliette... Le tout sans hésitation, dans un contrôle parfait et avec une honnêteté et une universalité qui continuent de toucher le public. Elle n'est pas la chanteuse la plus puissante de la planète pour rien.

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