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Aymeric Lompret, Thomas VDB, Pierre Thevenoux… Démissions en cascade à France Inter après le licenciement de Guillaume Meurice - Libération

Déflagration

Aymeric Lompret, Thomas VDB, Pierre Thevenoux… Démissions en cascade à France Inter après le licenciement de Guillaume Meurice

Depuis le début de l’affaire Meurice, des collègues de Radio France ont claqué la porte en signe de protestation et de soutien à l’humoriste. «Libé» fait le point.
publié aujourd'hui à 16h55

Depuis les sanctions prononcées à l’encontre de Guillaume Meurice en raison de ses propos polémiques le 29 octobre sur Benyamin Nétanyahou («un nazi sans prépuce»), jusqu’à son licenciement officiel mardi 11 juin, ils sont plusieurs à avoir claqué la porte de France Inter.

Djamil Le Shlag est le premier à avoir démissionné. Non sans panache, c’est lors de sa chronique hebdomadaire du 5 mai que l’humoriste a fait son annonce, en direct de l’émission du Grand Dimanche soir. «Dans cette station, je ne me sens plus dans mon safe space», a-t-il taclé en soutien à Guillaume Meurice, alors de nouveau suspendu parce qu’il avait répété sa blague à l’encontre du Premier ministre israélien. Ce même jour, l’émission de l’humoriste belge Charline Vanhoenacker était entièrement dédiée à Guillaume Meurice.

«Inquiet pour la liberté d’expression de manière générale»

Mardi, plusieurs personnalités de France Inter lui ont emboîté le pas. Aymeric Lompret d’abord. Vingt minutes après l’annonce du licenciement de Guillaume Meurice, l’humoriste a publié sur ses réseaux sociaux une photo de lui en peignoir, accompagné de quelques mots : «Plus Guillaume = plus Aymeric. Merci pour tout France Inter.» A Libé, Aymeric Lompret a expliqué mardi après-midi être «triste pour mon ami, mais aussi inquiet pour la liberté d’expression de manière générale. Cette situation est d’autant plus préoccupante qu’elle se produit dans un service public».

Après lui, c’était au tour de GiedRé, chanteuse et humoriste membre de l’équipe du Grand Dimanche soir, de partir sans demander son reste. Sur X, où elle a annoncé sa démission, elle écrit : «Pour des raisons qui me semblent évidentes, je démissionne de France Inter. Je tiens à remercier chaleureusement Charline Vanhoenacker et son équipe pour la confiance qu’elle m’a accordée et la liberté qu’elle nous a offerte à tous et toutes dans son émission. Soutien à Guillaume Meurice.»

Quelques heures plus tard, c’est la linguiste Laélia Véron qui a publié sur X : «C’est fini #LeGrandDimancheSoir pour moi ! Soutien à Guillaume Meurice. Merci à lui et à toute l’équipe pour ces trois ans.» Elle était déjà absente de l’émission depuis le 16 mai, comme Aymeric Lampret, ne souhaitant pas reprendre l’antenne tant que son collègue n’y était pas réintégré.

Ce mercredi 12 juin, c’est au tour de Thomas VDB d’annoncer son départ. «Contrairement à ce qui a été annoncé, je n’animerai finalement pas Qui veut gagner la Flûte à bec cet été et quitte naturellement France Inter après 16 ans», écrit-il lui aussi sur X. Il a été suivi de près par l’humoriste Pierre Thevenoux qui, quelques heures plus tard, a fait savoir sur Instagram qu’il ne participerait plus à l’émission Zoom Zoom Zen : «Tu fais chier Guillaume Meurice. Obligé de démissionner à cause de tes histoires», écrit-il avant de remercier les équipes de France Inter.

Chronique tranchante de Waly Dia

Si tous n’ont pas démissionné, ils sont nombreux, journalistes et humoristes, à avoir condamné le sort réservé à Meurice. A l’instar de Waly Dia qui, lors de la seconde suspension de son collègue, avait assuré le 2 juin une chronique plus que tranchante. Il y comparait Sibyle Veil, la présidente de Radio France, à Donald Trump. Il concluait par : «Moi, je suis persuadé que son projet, à la dame, c’est de nous dégager. Donc le fait que tout le monde parte, je ne sais pas si c’est la bonne stratégie pour emmerder la direction. […] Pour moi, elle est devant un trombinoscope et elle fait des croix sur des photos. […] Si en plus on se barre sans qu’elle doive faire d’efforts, là elle va faire péter le champagne, allumer le Womanizer [un vibromasseur, ndlr] et passer une super soirée !»

Charline Vanhoenacker, l’animatrice de l’émission, a également annoncé dans un communiqué rester à l’antenne ce mercredi 12 juin. Si elle déplore une équipe amputée de plusieurs membres, elle y assure «s’adapter», tout en prenant «acte que celui qui a fait honneur au service public est aujourd’hui remercié».

Pour aller plus loin :

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Djamil Le Shlag est le premier à avoir démissionné. Non sans panache, c’est lors de sa chronique hebdomadaire du 5 mai que l’humoriste a fait son annonce, en direct de l’émission du Grand Dimanche soir. «Dans cette station, je ne me sens plus dans mon safe space», a-t-il taclé en soutien à Guillaume Meurice, alors de nouveau suspendu parce qu’il avait répété sa blague à l’encontre du Premier ministre israélien. Ce même jour, l’émission de l’humoriste belge Charline Vanhoenacker était entièrement dédiée à Guillaume Meurice.

«Inquiet pour la liberté d’expression de manière générale»

Mardi, plusieurs personnalités de France Inter lui ont emboîté le pas. Aymeric Lompret d’abord. Vingt minutes après l’annonce du licenciement de Guillaume Meurice, l’humoriste a publié sur ses réseaux sociaux une photo de lui en peignoir, accompagné de quelques mots : «Plus Guillaume = plus Aymeric. Merci pour tout France Inter.» A Libé, Aymeric Lompret a expliqué mardi après-midi être «triste pour mon ami, mais aussi inquiet pour la liberté d’expression de manière générale. Cette situation est d’autant plus préoccupante qu’elle se produit dans un service public».

Après lui, c’était au tour de GiedRé, chanteuse et humoriste membre de l’équipe du Grand Dimanche soir, de partir sans demander son reste. Sur X, où elle a annoncé sa démission, elle écrit : «Pour des raisons qui me semblent évidentes, je démissionne de France Inter. Je tiens à remercier chaleureusement Charline Vanhoenacker et son équipe pour la confiance qu’elle m’a accordée et la liberté qu’elle nous a offerte à tous et toutes dans son émission. Soutien à Guillaume Meurice.»

Quelques heures plus tard, c’est la linguiste Laélia Véron qui a publié sur X : «C’est fini #LeGrandDimancheSoir pour moi ! Soutien à Guillaume Meurice. Merci à lui et à toute l’équipe pour ces trois ans.» Elle était déjà absente de l’émission depuis le 16 mai, comme Aymeric Lampret, ne souhaitant pas reprendre l’antenne tant que son collègue n’y était pas réintégré.

Ce mercredi 12 juin, c’est au tour de Thomas VDB d’annoncer son départ. «Contrairement à ce qui a été annoncé, je n’animerai finalement pas Qui veut gagner la Flûte à bec cet été et quitte naturellement France Inter après 16 ans», écrit-il lui aussi sur X. Il a été suivi de près par l’humoriste Pierre Thevenoux qui, quelques heures plus tard, a fait savoir sur Instagram qu’il ne participerait plus à l’émission Zoom Zoom Zen : «Tu fais chier Guillaume Meurice. Obligé de démissionner à cause de tes histoires», écrit-il avant de remercier les équipes de France Inter.

Chronique tranchante de Waly Dia

Si tous n’ont pas démissionné, ils sont nombreux, journalistes et humoristes, à avoir condamné le sort réservé à Meurice. A l’instar de Waly Dia qui, lors de la seconde suspension de son collègue, avait assuré le 2 juin une chronique plus que tranchante. Il y comparait Sibyle Veil, la présidente de Radio France, à Donald Trump. Il concluait par : «Moi, je suis persuadé que son projet, à la dame, c’est de nous dégager. Donc le fait que tout le monde parte, je ne sais pas si c’est la bonne stratégie pour emmerder la direction. […] Pour moi, elle est devant un trombinoscope et elle fait des croix sur des photos. […] Si en plus on se barre sans qu’elle doive faire d’efforts, là elle va faire péter le champagne, allumer le Womanizer [un vibromasseur, ndlr] et passer une super soirée !»

Charline Vanhoenacker, l’animatrice de l’émission, a également annoncé dans un communiqué rester à l’antenne ce mercredi 12 juin. Si elle déplore une équipe amputée de plusieurs membres, elle y assure «s’adapter», tout en prenant «acte que celui qui a fait honneur au service public est aujourd’hui remercié».

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