Sept épisodes qui continuent de faire parler. Quelques mois après la sortie de la série Mon petit renne sur Netflix, le « baby reindeer » est toujours la source de tensions entre le réalisateur, qui assure avoir dépeint « une histoire vraie » qu’il avait subie, et la femme montrée comme sa harceleuse.
Cette femme que le comédien Richard Gadd a décidé d’appeler Martha lui fait vivre un enfer dans cette série vue par des millions de personnes à travers le monde. Le problème, c’est que Martha existe vraiment et elle a été identifiée par des fans de Mon petit renne. Niant ouvertement les faits de harcèlement qu’on lui reproche, la Britannique Fiona Harvey a décidé de porter plainte contre Netflix pour diffamation, réclamant au passage la coquette somme de 170 millions de dollars de dédommagement. Soit l’équivalent de 8.500 Renault Twingo neuves.
Une série inspirée d’un one man show
Cette série inspirée du one man show de Richard Gadd a été créée lors d’un festival à Edimbourg en 2019. Mais c’est bien son adaptation à l’écran et sa diffusion sur la plateforme Netflix qui a fait exploser l’œuvre aux yeux du monde. Le comédien écossais, qui incarne Donny, son propre personnage, y raconte son calvaire lorsqu’il a rencontré Fiona Harvey et l’emprise qu’elle avait sur lui.
Une version largement contredite par la première mise en cause, qui vit à son tour une campagne de harcèlement en ligne depuis que son identité a été révélée. « Cette affirmation est le plus grand mensonge de l’histoire de la télévision », fustige la plainte déposée par Fiona Harvey en Californie. Cette dernière estime avoir été diffamée et reproche à Netflix de lui avoir causé des dommages moraux. « C’est un mensonge raconté par Netflix et par le créateur de la série, Richard Gadd, par avidité et soif de célébrité. C’est un mensonge destiné à attirer davantage de téléspectateurs, d’attention, gagner plus d’argent et détruire vicieusement la vie de la plaignante, Fiona Harvey », poursuit le document. Cela, affirme-t-il, « parce que c’était une meilleure histoire que la vérité ».
Des milliers d’e-mails et de messages vocaux
Dans la série, Martha harcèle le comédien sur plusieurs années, lui envoyant des milliers d’e-mails et de messages vocaux, se rendant dans le bar où il travaille et à ses spectacles d’humour, allant même jusqu’à s’en prendre à ses parents et sa petite amie. Elle est également montrée comme ayant commis une agression sexuelle sur le comédien. Fin avril, Richard Gadd, avait appelé sur Instagram les fans de la série à cesser de chercher à découvrir l’identité des personnages.
Dans des interviews, il avait dit avoir changé des détails de l’histoire afin de protéger la réelle Martha, mais l’identité de Fiona Harvey a rapidement circulé sur les réseaux sociaux, des internautes allant jusqu’à proférer des menaces à son encontre.
Sept épisodes qui continuent de faire parler. Quelques mois après la sortie de la série Mon petit renne sur Netflix, le « baby reindeer » est toujours la source de tensions entre le réalisateur, qui assure avoir dépeint « une histoire vraie » qu’il avait subie, et la femme montrée comme sa harceleuse.
Cette femme que le comédien Richard Gadd a décidé d’appeler Martha lui fait vivre un enfer dans cette série vue par des millions de personnes à travers le monde. Le problème, c’est que Martha existe vraiment et elle a été identifiée par des fans de Mon petit renne. Niant ouvertement les faits de harcèlement qu’on lui reproche, la Britannique Fiona Harvey a décidé de porter plainte contre Netflix pour diffamation, réclamant au passage la coquette somme de 170 millions de dollars de dédommagement. Soit l’équivalent de 8.500 Renault Twingo neuves.
Une série inspirée d’un one man show
Cette série inspirée du one man show de Richard Gadd a été créée lors d’un festival à Edimbourg en 2019. Mais c’est bien son adaptation à l’écran et sa diffusion sur la plateforme Netflix qui a fait exploser l’œuvre aux yeux du monde. Le comédien écossais, qui incarne Donny, son propre personnage, y raconte son calvaire lorsqu’il a rencontré Fiona Harvey et l’emprise qu’elle avait sur lui.
Une version largement contredite par la première mise en cause, qui vit à son tour une campagne de harcèlement en ligne depuis que son identité a été révélée. « Cette affirmation est le plus grand mensonge de l’histoire de la télévision », fustige la plainte déposée par Fiona Harvey en Californie. Cette dernière estime avoir été diffamée et reproche à Netflix de lui avoir causé des dommages moraux. « C’est un mensonge raconté par Netflix et par le créateur de la série, Richard Gadd, par avidité et soif de célébrité. C’est un mensonge destiné à attirer davantage de téléspectateurs, d’attention, gagner plus d’argent et détruire vicieusement la vie de la plaignante, Fiona Harvey », poursuit le document. Cela, affirme-t-il, « parce que c’était une meilleure histoire que la vérité ».
Des milliers d’e-mails et de messages vocaux
Dans la série, Martha harcèle le comédien sur plusieurs années, lui envoyant des milliers d’e-mails et de messages vocaux, se rendant dans le bar où il travaille et à ses spectacles d’humour, allant même jusqu’à s’en prendre à ses parents et sa petite amie. Elle est également montrée comme ayant commis une agression sexuelle sur le comédien. Fin avril, Richard Gadd, avait appelé sur Instagram les fans de la série à cesser de chercher à découvrir l’identité des personnages.
Dans des interviews, il avait dit avoir changé des détails de l’histoire afin de protéger la réelle Martha, mais l’identité de Fiona Harvey a rapidement circulé sur les réseaux sociaux, des internautes allant jusqu’à proférer des menaces à son encontre.
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