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Licenciement de Guillaume Meurice : Adèle Van Reeth, directrice de France Inter, agacée de devoir se justifier dans «Quotidien» - Le Figaro

Adèle Van Reeth dans « Quotidien » le 12 juin 2024 Capture écran TMC

Invitée du talk-show de TMC mercredi soir, la dirigeante de la station du service public a commenté le licenciement pour faute grave de l’humoriste de 43 ans.

« Hier en France, un humoriste connu d’une grande radio de service public a été licencié pour faute grave à cause d’une blague. » Mercredi soir dans « Quotidien » sur TMC, Yann Barthès a introduit la venue d’Adèle Van Reeth, directrice de France Inter, en évoquant directement le licenciement de Guillaume Meurice par Radio France. Le 29 octobre dernier, l’humoriste de 43 ans avait comparé le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou avec « une sorte de nazi, sans prépuce ».

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D’abord sanctionné d’un avertissement par sa direction après avoir refusé de s’excuser, il avait été suspendu le 2 mai dernier après avoir réitéré ses propos sur Benyamin Netanyahou à l’antenne de France Inter le 28 avril. Convoqué à une commission de discipline le 30 mai, Guillaume Meurice a finalement été licencié pour faute grave par Radio France.

« Guillaume Meurice n'est pas licencié pour une blague mais pour son attitude à la suite de cette blague »

Adèle Van Reeth

« Si j’avais pensé que cette décision portait atteinte à la liberté d’expression sur France Inter, je ne serais pas restée, a assuré Adèle Van Reeth. Guillaume Meurice ne tombe pas sous le coup de la loi, il n’est pas licencié pour une blague mais pour son attitude à la suite de cette blague. » La dirigeante de France Inter a rappelé la chronologie des faits et souligné que l’Arcom avait sanctionné Radio France pour les propos tenus à l’antenne par Guillaume Meurice. « Quand il répète cette blague, il sait qu’il va s’exposer à des complications. »

Confrontée à l’incompréhension, aux relances et à la remise en question de cette décision par Yann Barthès et ses chroniqueurs, Adèle Van Reeth a fini par s’agacer. « C’est fou que je doive me justifier en fait, c’est ça qui est dingue, s’est-elle emportée. Nous sommes en 2024, lorsqu’on est une femme qui dirige un média puissant, on est sans cesse soupçonnée de prendre des décisions en fonction, soit du pouvoir, soit des lobbies d’opinion ou soit de mon compagnon (Raphaël Enthoven, ndlr). C’est dingue ! »

Très sereinement, Yann Barthès lui a répondu que, face à un homme, les questions posées auraient été les mêmes. « Nous sommes indépendants et libres. Seul un média de service public peut avoir une telle indépendance, s’est justifié plus calmement Adèle Van Reeth. Lorsque vous me demandez si j’ai reçu des pressions, c’est mortifère de laisser penser ça. France Inter est la station la plus indépendante à cet égard parce que ne nous dépendons de personne. »

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« Hier en France, un humoriste connu d’une grande radio de service public a été licencié pour faute grave à cause d’une blague. » Mercredi soir dans « Quotidien » sur TMC, Yann Barthès a introduit la venue d’Adèle Van Reeth, directrice de France Inter, en évoquant directement le licenciement de Guillaume Meurice par Radio France. Le 29 octobre dernier, l’humoriste de 43 ans avait comparé le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou avec « une sorte de nazi, sans prépuce ».

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D’abord sanctionné d’un avertissement par sa direction après avoir refusé de s’excuser, il avait été suspendu le 2 mai dernier après avoir réitéré ses propos sur Benyamin Netanyahou à l’antenne de France Inter le 28 avril. Convoqué à une commission de discipline le 30 mai, Guillaume Meurice a finalement été licencié pour faute grave par Radio France.

« Guillaume Meurice n'est pas licencié pour une blague mais pour son attitude à la suite de cette blague »

Adèle Van Reeth

« Si j’avais pensé que cette décision portait atteinte à la liberté d’expression sur France Inter, je ne serais pas restée, a assuré Adèle Van Reeth. Guillaume Meurice ne tombe pas sous le coup de la loi, il n’est pas licencié pour une blague mais pour son attitude à la suite de cette blague. » La dirigeante de France Inter a rappelé la chronologie des faits et souligné que l’Arcom avait sanctionné Radio France pour les propos tenus à l’antenne par Guillaume Meurice. « Quand il répète cette blague, il sait qu’il va s’exposer à des complications. »

Confrontée à l’incompréhension, aux relances et à la remise en question de cette décision par Yann Barthès et ses chroniqueurs, Adèle Van Reeth a fini par s’agacer. « C’est fou que je doive me justifier en fait, c’est ça qui est dingue, s’est-elle emportée. Nous sommes en 2024, lorsqu’on est une femme qui dirige un média puissant, on est sans cesse soupçonnée de prendre des décisions en fonction, soit du pouvoir, soit des lobbies d’opinion ou soit de mon compagnon (Raphaël Enthoven, ndlr). C’est dingue ! »

Très sereinement, Yann Barthès lui a répondu que, face à un homme, les questions posées auraient été les mêmes. « Nous sommes indépendants et libres. Seul un média de service public peut avoir une telle indépendance, s’est justifié plus calmement Adèle Van Reeth. Lorsque vous me demandez si j’ai reçu des pressions, c’est mortifère de laisser penser ça. France Inter est la station la plus indépendante à cet égard parce que ne nous dépendons de personne. »

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