Search

“Spinners”, “Les Durrell”, “Supracell”... Que valent les séries de la semaine ? - Télérama.fr

Une bande d’ados fous du volant coincés dans une inextricable guerre des gangs au Cap, une famille anglaise au bord de la crise de nerfs en quête de changement, des banlieusards londoniens propulsés superhéros... On vous dit tout sur les nouveautés à voir sur les plateformes.

“Spinners”, couronnée par trois prix lors de la première édition de Dakar Series (Meilleure série TV, Meilleur montage, Meilleure performance).

“Spinners”, couronnée par trois prix lors de la première édition de Dakar Series (Meilleure série TV, Meilleur montage, Meilleure performance). Empreinte Digitale/Canal+/ Electronic Media Network

Publié le 29 juin 2024 à 18h00

“Spinners” (MyCanal)

Un ado, chauffeur pour un gang du Cap, découvre le spinning, un sport automobile qui pourrait lui offrir un nouveau départ… Une série de gangsters sud-africaine qui sort du lot grâce à son héros charismatique et à ses potes rois du volant.

“Les Durrell : une famille anglaise à Corfou”, saison 1 (Arte.tv)

Pour fuir une vie précaire, une veuve et ses enfants quittent l’Angleterre pour l’île de Corfou. Ils y mènent une existence gentiment farfelue. Cette comédie british n’a qu’une ambition : occuper agréablement vos soirées d’été. Contrat rempli.

“SupraCell”, saison 1 (Netflix)

Créée par un rappeur londonien, cette série confie des pouvoirs à des habitants de banlieue, tous afrodescendants et peu intéressés par un poste de justicier. Les premiers épisodes aux allures de soap intriguent, mais nous laissent sur notre faim.

“Pour Marnie”, minisérie (France.tv)

Confronté à l’impensable, une mère et un père se déchirent autour de la décision à prendre pour leur fille handicapée et plongée dans le coma.. Cette fiction britannique convoque, avec une courageuse intelligence, toute la complexité d’un cruel débat éthique.

“La Terre des femmes” (Apple TV+)

Une bourgeoise fuit New-York avec mère et fille, jusqu’au village familial près de Barcelone. Les y attendent : une bande de viticultrices, un agriculteur ténébreux et de joyeux rebondissements, pour un soap convivial.

“Slip” (OCS, rediffusion)

Orchestrer une rencontre entre le fantastique et la comédie romantique n’avait rien d’évident. Zoe Lister-Jones à l’écriture, à la réalisation et devant la caméra dans le rôle de Mae s’en sort haut la main. Elle signe une réjouissante dramédie.

“My Lady Jane” (Prime Video)

Et si... ? Maximiser cette question fondamentalement dramaturgique, c’est le parti-pris de Gemma Burgess, la créatrice de My Lady Jane, adaptation du best-seller éponyme. Comme dans les romans, elle invente une histoire à partir de l’Histoire. Et si le roi Edward VI n’était pas mort, que se serait-il passé au royaume d’Angleterre ?
Au cœur des épisodes, Lady Jane Grey (Emily Bader) qui échappe au funeste destin qu’elle a connu en réalité. Crise d’ado, fantasmes et féminisme saupoudrés de fantastique (ah le mâle alpha nu dans la grange qui se métamorphose en cheval…), ça fait beaucoup. Cette fiction alternative aurait mérité bien plus qu’un traitement paresseux entre soap de l’après-midi et surprenant bestiaire… — M.L.

o My Lady Jane, minisérie créée par Gemma Burgess (Grande-Bretagne, 2024). 8x52 mn.

Adblock test (Why?)

Read Again

Une bande d’ados fous du volant coincés dans une inextricable guerre des gangs au Cap, une famille anglaise au bord de la crise de nerfs en quête de changement, des banlieusards londoniens propulsés superhéros... On vous dit tout sur les nouveautés à voir sur les plateformes.

“Spinners”, couronnée par trois prix lors de la première édition de Dakar Series (Meilleure série TV, Meilleur montage, Meilleure performance).

“Spinners”, couronnée par trois prix lors de la première édition de Dakar Series (Meilleure série TV, Meilleur montage, Meilleure performance). Empreinte Digitale/Canal+/ Electronic Media Network

Publié le 29 juin 2024 à 18h00

“Spinners” (MyCanal)

Un ado, chauffeur pour un gang du Cap, découvre le spinning, un sport automobile qui pourrait lui offrir un nouveau départ… Une série de gangsters sud-africaine qui sort du lot grâce à son héros charismatique et à ses potes rois du volant.

“Les Durrell : une famille anglaise à Corfou”, saison 1 (Arte.tv)

Pour fuir une vie précaire, une veuve et ses enfants quittent l’Angleterre pour l’île de Corfou. Ils y mènent une existence gentiment farfelue. Cette comédie british n’a qu’une ambition : occuper agréablement vos soirées d’été. Contrat rempli.

“SupraCell”, saison 1 (Netflix)

Créée par un rappeur londonien, cette série confie des pouvoirs à des habitants de banlieue, tous afrodescendants et peu intéressés par un poste de justicier. Les premiers épisodes aux allures de soap intriguent, mais nous laissent sur notre faim.

“Pour Marnie”, minisérie (France.tv)

Confronté à l’impensable, une mère et un père se déchirent autour de la décision à prendre pour leur fille handicapée et plongée dans le coma.. Cette fiction britannique convoque, avec une courageuse intelligence, toute la complexité d’un cruel débat éthique.

“La Terre des femmes” (Apple TV+)

Une bourgeoise fuit New-York avec mère et fille, jusqu’au village familial près de Barcelone. Les y attendent : une bande de viticultrices, un agriculteur ténébreux et de joyeux rebondissements, pour un soap convivial.

“Slip” (OCS, rediffusion)

Orchestrer une rencontre entre le fantastique et la comédie romantique n’avait rien d’évident. Zoe Lister-Jones à l’écriture, à la réalisation et devant la caméra dans le rôle de Mae s’en sort haut la main. Elle signe une réjouissante dramédie.

“My Lady Jane” (Prime Video)

Et si... ? Maximiser cette question fondamentalement dramaturgique, c’est le parti-pris de Gemma Burgess, la créatrice de My Lady Jane, adaptation du best-seller éponyme. Comme dans les romans, elle invente une histoire à partir de l’Histoire. Et si le roi Edward VI n’était pas mort, que se serait-il passé au royaume d’Angleterre ?
Au cœur des épisodes, Lady Jane Grey (Emily Bader) qui échappe au funeste destin qu’elle a connu en réalité. Crise d’ado, fantasmes et féminisme saupoudrés de fantastique (ah le mâle alpha nu dans la grange qui se métamorphose en cheval…), ça fait beaucoup. Cette fiction alternative aurait mérité bien plus qu’un traitement paresseux entre soap de l’après-midi et surprenant bestiaire… — M.L.

o My Lady Jane, minisérie créée par Gemma Burgess (Grande-Bretagne, 2024). 8x52 mn.

Adblock test (Why?)



Bagikan Berita Ini

0 Response to "“Spinners”, “Les Durrell”, “Supracell”... Que valent les séries de la semaine ? - Télérama.fr"

Post a Comment

Powered by Blogger.