C’est une fin de semaine bien triste pour les amoureux de l’étrange et du septième art. L’actrice Shelley Duvall s’est éteinte quatre jours après son 75e anniversaire. Et pour le maître de l’horreur, Stephen King, c’est une grande perte pour la culture.
L’actrice avait incarné à la perfection l’héroïne de son roman The Shining, devant la caméra de Stanley Kubrick. Un tournage difficile, qu’elle avait plusieurs fois évoqué, aux côtés de Jack Nicholson dans le rôle de Jack Torrance. Difficile à plus d’un titre, notamment par la volonté du réalisateur de tourner la même scène jusqu’à l’épuisement.
Ainsi, la fameuse séquence où Wendy Torrance est pourchassée par son mari dans les escaliers avait été tournée pas moins de 127 fois.
« Une actrice sous-exploitée »
D’autre part, lorsque le film est sorti en 1980, elle n’a pas reçu les honneurs qu’elle méritait, au contraire des membres masculins du casting. Stephen King, quant à lui, avait décrit, dans Playboy, le choix de l’actrice pour incarner son personnage comme étant un « casting absolument grotesque ». Autre époque, à plus d’un titre.
L’auteur prolifique a en effet rendu un hommage appuyé à la comédienne, dont la carrière n’a jamais vraiment décollé après ce long métrage. Un fait qu’il déplore aujourd’hui.
« Je suis vraiment désolé de la mort de Shelly (sic) Duvall. Une actrice merveilleuse, talentueuse, et sous-exploitée », a-t-il écrit sur Twitter/X.
Après le film de Stanley Kubrick, Shelley Duvall avait incarné Olive, dans le film Popeye de Robert Altman avec Robin Williams dans le rôle-titre, ou encore le personnage de la Comtesse Gemini, dans Portrait de femme de Jane Campion. C’est ensuite la télévision qui avait surtout fait appel à elle, pour des téléfilms ou des séries, mais aussi en tant que productrice, comme la série d’anthologie Faerie Tale Theatre. Puis, à partir du milieu des années 1990, elle s’est faite de plus en plus rare, jusqu’à claquer la porte de Hollywood au début des années 2000.
Incomprise
Disparue des radars, elle n’est revenue sur le devant de la scène médiatique qu’en 2016, dans l’émission Dr Phil. Les téléspectateurs ont alors découvert une femme à la santé mentale défaillante. Accusée d’avoir exploité ses faiblesses, l’émission avait reçu de nombreuses critiques. Et l’on n’avait plus revu Shelley Duvall jusqu’à une interview, publiée en 2021, dans le Hollywood Reporter.
La comédienne, qui vivait tranquillement dans une zone rurale du Texas, y évoque sur son enfance, sa carrière, et les abus sur le tournage de The Shining. À la suite de cet entretien passionnant, elle avait accepté un rôle, dans The Forrest Hills, un film d’horreur à petit budget sorti l’année dernière.
C’est une fin de semaine bien triste pour les amoureux de l’étrange et du septième art. L’actrice Shelley Duvall s’est éteinte quatre jours après son 75e anniversaire. Et pour le maître de l’horreur, Stephen King, c’est une grande perte pour la culture.
L’actrice avait incarné à la perfection l’héroïne de son roman The Shining, devant la caméra de Stanley Kubrick. Un tournage difficile, qu’elle avait plusieurs fois évoqué, aux côtés de Jack Nicholson dans le rôle de Jack Torrance. Difficile à plus d’un titre, notamment par la volonté du réalisateur de tourner la même scène jusqu’à l’épuisement.
Ainsi, la fameuse séquence où Wendy Torrance est pourchassée par son mari dans les escaliers avait été tournée pas moins de 127 fois.
« Une actrice sous-exploitée »
D’autre part, lorsque le film est sorti en 1980, elle n’a pas reçu les honneurs qu’elle méritait, au contraire des membres masculins du casting. Stephen King, quant à lui, avait décrit, dans Playboy, le choix de l’actrice pour incarner son personnage comme étant un « casting absolument grotesque ». Autre époque, à plus d’un titre.
L’auteur prolifique a en effet rendu un hommage appuyé à la comédienne, dont la carrière n’a jamais vraiment décollé après ce long métrage. Un fait qu’il déplore aujourd’hui.
« Je suis vraiment désolé de la mort de Shelly (sic) Duvall. Une actrice merveilleuse, talentueuse, et sous-exploitée », a-t-il écrit sur Twitter/X.
Après le film de Stanley Kubrick, Shelley Duvall avait incarné Olive, dans le film Popeye de Robert Altman avec Robin Williams dans le rôle-titre, ou encore le personnage de la Comtesse Gemini, dans Portrait de femme de Jane Campion. C’est ensuite la télévision qui avait surtout fait appel à elle, pour des téléfilms ou des séries, mais aussi en tant que productrice, comme la série d’anthologie Faerie Tale Theatre. Puis, à partir du milieu des années 1990, elle s’est faite de plus en plus rare, jusqu’à claquer la porte de Hollywood au début des années 2000.
Incomprise
Disparue des radars, elle n’est revenue sur le devant de la scène médiatique qu’en 2016, dans l’émission Dr Phil. Les téléspectateurs ont alors découvert une femme à la santé mentale défaillante. Accusée d’avoir exploité ses faiblesses, l’émission avait reçu de nombreuses critiques. Et l’on n’avait plus revu Shelley Duvall jusqu’à une interview, publiée en 2021, dans le Hollywood Reporter.
La comédienne, qui vivait tranquillement dans une zone rurale du Texas, y évoque sur son enfance, sa carrière, et les abus sur le tournage de The Shining. À la suite de cet entretien passionnant, elle avait accepté un rôle, dans The Forrest Hills, un film d’horreur à petit budget sorti l’année dernière.
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