La dernière superproduction de Luc Besson, Valérian et la cité des mille planètes sort en France ce mercredi 26 juillet. Cette adaptation cinématographique de la BD de science-fiction de Pierre Christin et Jean-Claude Mézières est un véritable paquebot cinématographique. Produit par EuropaCorp, la société co-fondée par Besson lui-même, le long-métrage est présenté comme le plus cher jamais réalisé par un studio indépendant, avec un budget qui tourne autour des 190 millions d'euros. Avec de tels enjeux, la moindre erreur peut vite prendre des proportions stratosphériques.
Le film n'a engrangé que 17 millions de dollars (14,5 millions d'euros environ) de recettes lors de son premier week-end outre-Atlantique, malgré sa sortie dans 3.553 salles vendredi dernier. Il n'arrive ainsi qu'à la cinquième place du box-office Nord-Américain. À titre de comparaison, le Dunkerque, de Christopher Nolan, sorti en même temps dans un nombre de salles un peu supérieur (3.720) a réuni 50,5 millions de dollars de recettes au cours du week-end.
La critique US à boulets rouges
Conséquence peut-être d'un accueil critique des plus acides au pays de l'Oncle Sam. En plein milieu du mois de juillet, le Hollywood Reporter assène un sacré coup derrière les oreilles de Valérian et de sa copine Laureline. «Les Razzies (qui récompensent les pires films chaque année, NDLR) n'ont pas besoin d'attendre la fin de l'année pour désigner le gagnant de 2017», écrit l'un de ses critiques. Plus loin, le magazine américain atomise l'intrigue qu'il qualifie d'«incertaine, ennuyeuse, indéfinissable, indigeste, et bientôt, un excellent sédatif. Quiconque serait capable de résumer ce qui se déroule dans ce scénario en 25 mots ou moins mériterait un petit prix.»
IndieWire a plutôt apprécié la démesure de ce «Star Wars sous crystal meth (méthamphétamine, NDLR)». Le site prend sa part de plaisir face à «un film qui possède la densité d'une étoile mourante, qui offre davantage de choses à voir à chaque image que ce que vous pouvez voir dans certaines franchises entières.» Mais le bâton n'est jamais loin, notamment lorsque le critique considère que la «vivacité» dont fait preuve le film ne fait que «souligner l'inimité des personnages».Même son de cloche chez le New York Daily News, qui compare la création de science-fiction «à un vaisseau moribond et sans capitaine qui sombre dans l'oubli».
Seul le Entertainment Weekly propose une comparaison avec le Cinquième Élément et prédit à Valérian le même sort que son film de SF sorti vingt ans plus tôt: «Une déception commerciale qui deviendra progressivement culte.»
Plongeon en bourse
Si Luc Besson a démenti vivement que l'avenir de sa société EuropaCorp, qui a perdu 119,9 millions d'euros sur l'exercice 2016-2017, dépende du succès de ce film, son plongeon en bourse ce lundi 24 n'est pas des plus rassurants.
» LIRE AUSSI: Après une perte record, EuropaCorp mise tout sur le film Valérian
«Les gens parlent sans savoir! Valérian a coûté 180 millions d'euros, moins cher que la moyenne des blockbusters américains, s'emporte Luc Besson. Les préventes à 120 pays m'ont permis de le financer presque entièrement, je n'aurais pas pu faire autrement», martèle le réalisateur et producteur ce week-end dans Le Journal du dimanche. «Le risque, s'il existe, est pour ma réputation», ajoute Luc Besson. Le réalisateur de Lucy déclarait également en juin dernier: «J'ai attendu toute ma vie pour faire Valérian».
Read AgainLa dernière superproduction de Luc Besson, Valérian et la cité des mille planètes sort en France ce mercredi 26 juillet. Cette adaptation cinématographique de la BD de science-fiction de Pierre Christin et Jean-Claude Mézières est un véritable paquebot cinématographique. Produit par EuropaCorp, la société co-fondée par Besson lui-même, le long-métrage est présenté comme le plus cher jamais réalisé par un studio indépendant, avec un budget qui tourne autour des 190 millions d'euros. Avec de tels enjeux, la moindre erreur peut vite prendre des proportions stratosphériques.
Le film n'a engrangé que 17 millions de dollars (14,5 millions d'euros environ) de recettes lors de son premier week-end outre-Atlantique, malgré sa sortie dans 3.553 salles vendredi dernier. Il n'arrive ainsi qu'à la cinquième place du box-office Nord-Américain. À titre de comparaison, le Dunkerque, de Christopher Nolan, sorti en même temps dans un nombre de salles un peu supérieur (3.720) a réuni 50,5 millions de dollars de recettes au cours du week-end.
La critique US à boulets rouges
Conséquence peut-être d'un accueil critique des plus acides au pays de l'Oncle Sam. En plein milieu du mois de juillet, le Hollywood Reporter assène un sacré coup derrière les oreilles de Valérian et de sa copine Laureline. «Les Razzies (qui récompensent les pires films chaque année, NDLR) n'ont pas besoin d'attendre la fin de l'année pour désigner le gagnant de 2017», écrit l'un de ses critiques. Plus loin, le magazine américain atomise l'intrigue qu'il qualifie d'«incertaine, ennuyeuse, indéfinissable, indigeste, et bientôt, un excellent sédatif. Quiconque serait capable de résumer ce qui se déroule dans ce scénario en 25 mots ou moins mériterait un petit prix.»
IndieWire a plutôt apprécié la démesure de ce «Star Wars sous crystal meth (méthamphétamine, NDLR)». Le site prend sa part de plaisir face à «un film qui possède la densité d'une étoile mourante, qui offre davantage de choses à voir à chaque image que ce que vous pouvez voir dans certaines franchises entières.» Mais le bâton n'est jamais loin, notamment lorsque le critique considère que la «vivacité» dont fait preuve le film ne fait que «souligner l'inimité des personnages».Même son de cloche chez le New York Daily News, qui compare la création de science-fiction «à un vaisseau moribond et sans capitaine qui sombre dans l'oubli».
Seul le Entertainment Weekly propose une comparaison avec le Cinquième Élément et prédit à Valérian le même sort que son film de SF sorti vingt ans plus tôt: «Une déception commerciale qui deviendra progressivement culte.»
Plongeon en bourse
Si Luc Besson a démenti vivement que l'avenir de sa société EuropaCorp, qui a perdu 119,9 millions d'euros sur l'exercice 2016-2017, dépende du succès de ce film, son plongeon en bourse ce lundi 24 n'est pas des plus rassurants.
» LIRE AUSSI: Après une perte record, EuropaCorp mise tout sur le film Valérian
«Les gens parlent sans savoir! Valérian a coûté 180 millions d'euros, moins cher que la moyenne des blockbusters américains, s'emporte Luc Besson. Les préventes à 120 pays m'ont permis de le financer presque entièrement, je n'aurais pas pu faire autrement», martèle le réalisateur et producteur ce week-end dans Le Journal du dimanche. «Le risque, s'il existe, est pour ma réputation», ajoute Luc Besson. Le réalisateur de Lucy déclarait également en juin dernier: «J'ai attendu toute ma vie pour faire Valérian».
Bagikan Berita Ini
0 Response to "Faux départ pour Valérian de Luc Besson en Amérique du Nord"
Post a Comment