C'est le succès populaire du Festival interceltique de Lorient (Fil). Hier matin, la Grande parade des nations celtes a rassemblé un très nombreux public, estimé à 70.000 personnes. Une affluence supérieure à celle de l'année dernière, marquée par la peur des attentats, malgré un dispositif de sécurité plus drastique.
« On a retrouvé notre public », se réjouit la direction du Festival interceltique. L'an passé, les mesures de sécurité, imposées au tout dernier moment après l'attentat de Nice, avaient dissuadé de nombreux spectateurs. Le Fil avait estimé le reflux à près de 10.000 personnes pour la grande parade.12.000 spectateurs au stade du Moustoir
Hier, sous un soleil radieux, le public est revenu en nombre assisté à l'indémodable succès du Festival interceltique, malgré un dispositif de sécurité encore plus draconien que l'été dernier et un parcours raccourci de 500 m. « Nous avons retrouvé la fréquentation d'avant 2016 », assure le festival qui annonce près de 70.000 spectateurs sur le parcours du défilé, dont 12.000 au stade du Moustoir. Soit une affluence des grands soirs pour un match de gala à la belle époque du FC Lorient en Ligue 1. « Les gens ont dépassé la peur de l'attentat. Dès samedi soir, les familles avec leurs enfants ont réinvesti le festival, observe Guy Jestin, le président du Fil. Il faut maintenant goûter au festival sans modération ! ». Les afficionados de la musique celtique, les touristes et les curieux, ont donc répondu à l'appel de la grande parade. Dès 8 h, deux heures avant le départ du défilé, les premiers se positionnaient le long du parcours pour profiter des meilleures places pour ce spectacle gratuit de trois heures, rassemblant plus de 4.000 participants. « Je ne veux pas rater ce moment. C'est notre histoire, nos racines. Ça me remue dès les premières notes. Qu'importe les deux heures d'attente, j'ai ensuite plus de deux heurs de plaisir. Et en plus ça, offre une belle image de la Bretagne », plaide, Suzette, une Lorientaise venue avec sa fille. Cet enthousiasme est partagé tout au long des deux kilomètres de parcours. « Nous sommes debout depuis 5 h 30. Jusqu'alors, on regardait le spectacle à la télévision », confie une famille venue de Malestroit (56). Mais certains viennent d'encore plus loin. « Je rêvais d'assister à la Grande parade », assure Vanessa, venue d'Agen (Lot-et-Garonne). « C'est un moment incontournable dans notre périple en Bretagne. On vient pour en prendre plein les yeux et les oreilles », renchérit Christophe, l'Albigeois.
« On ne ressent pas ailleurs une telle ferveur »
Après le défilé du 14 juillet sur les Champs-Élysées, la Grande parade s'est imposée comme l'un des grands moments de communion où il suffit défiler, sans danser ni jouer un instrument, pour recueillir des applaudissements chaleureux. « On ne ressent pas ailleurs une telle ferveur et telle proximité avec le public », admet le major Philippe Renard, le penn-soner de Lann-Bihoué, habitué à défiler sur les avenues des capitales du monde, en première ligne pour la grande parade. « On voit le plaisir des gens à participer à ce moment », ajoute-t-il. Mais que recherchent-ils dans cette longue farandole colorée de costumes traditionnels ? Le plaisir de voir les délégations nations celtes bomber le torse au son des cornemuses ou des gaïtas ? Les sonneurs de bagadoù, encore sonnés par les agapes d'une nuit sans fin, qui arborent des lunettes de soleil et offrent un look rock'n roll aux ensembles traditionnels ? Bandas d'Asturies et de Galice, pipe-bands d'Écosse et d'Irlande, choeurs gallois, bagadoù et cercles celtiques de Bretagne et d'au-delà célèbrent tout simplement le vivre ensemble en affichant leurs différences. Read Again
C'est le succès populaire du Festival interceltique de Lorient (Fil). Hier matin, la Grande parade des nations celtes a rassemblé un très nombreux public, estimé à 70.000 personnes. Une affluence supérieure à celle de l'année dernière, marquée par la peur des attentats, malgré un dispositif de sécurité plus drastique.
« On a retrouvé notre public », se réjouit la direction du Festival interceltique. L'an passé, les mesures de sécurité, imposées au tout dernier moment après l'attentat de Nice, avaient dissuadé de nombreux spectateurs. Le Fil avait estimé le reflux à près de 10.000 personnes pour la grande parade.12.000 spectateurs au stade du Moustoir
Hier, sous un soleil radieux, le public est revenu en nombre assisté à l'indémodable succès du Festival interceltique, malgré un dispositif de sécurité encore plus draconien que l'été dernier et un parcours raccourci de 500 m. « Nous avons retrouvé la fréquentation d'avant 2016 », assure le festival qui annonce près de 70.000 spectateurs sur le parcours du défilé, dont 12.000 au stade du Moustoir. Soit une affluence des grands soirs pour un match de gala à la belle époque du FC Lorient en Ligue 1. « Les gens ont dépassé la peur de l'attentat. Dès samedi soir, les familles avec leurs enfants ont réinvesti le festival, observe Guy Jestin, le président du Fil. Il faut maintenant goûter au festival sans modération ! ». Les afficionados de la musique celtique, les touristes et les curieux, ont donc répondu à l'appel de la grande parade. Dès 8 h, deux heures avant le départ du défilé, les premiers se positionnaient le long du parcours pour profiter des meilleures places pour ce spectacle gratuit de trois heures, rassemblant plus de 4.000 participants. « Je ne veux pas rater ce moment. C'est notre histoire, nos racines. Ça me remue dès les premières notes. Qu'importe les deux heures d'attente, j'ai ensuite plus de deux heurs de plaisir. Et en plus ça, offre une belle image de la Bretagne », plaide, Suzette, une Lorientaise venue avec sa fille. Cet enthousiasme est partagé tout au long des deux kilomètres de parcours. « Nous sommes debout depuis 5 h 30. Jusqu'alors, on regardait le spectacle à la télévision », confie une famille venue de Malestroit (56). Mais certains viennent d'encore plus loin. « Je rêvais d'assister à la Grande parade », assure Vanessa, venue d'Agen (Lot-et-Garonne). « C'est un moment incontournable dans notre périple en Bretagne. On vient pour en prendre plein les yeux et les oreilles », renchérit Christophe, l'Albigeois.
« On ne ressent pas ailleurs une telle ferveur »
Après le défilé du 14 juillet sur les Champs-Élysées, la Grande parade s'est imposée comme l'un des grands moments de communion où il suffit défiler, sans danser ni jouer un instrument, pour recueillir des applaudissements chaleureux. « On ne ressent pas ailleurs une telle ferveur et telle proximité avec le public », admet le major Philippe Renard, le penn-soner de Lann-Bihoué, habitué à défiler sur les avenues des capitales du monde, en première ligne pour la grande parade. « On voit le plaisir des gens à participer à ce moment », ajoute-t-il. Mais que recherchent-ils dans cette longue farandole colorée de costumes traditionnels ? Le plaisir de voir les délégations nations celtes bomber le torse au son des cornemuses ou des gaïtas ? Les sonneurs de bagadoù, encore sonnés par les agapes d'une nuit sans fin, qui arborent des lunettes de soleil et offrent un look rock'n roll aux ensembles traditionnels ? Bandas d'Asturies et de Galice, pipe-bands d'Écosse et d'Irlande, choeurs gallois, bagadoù et cercles celtiques de Bretagne et d'au-delà célèbrent tout simplement le vivre ensemble en affichant leurs différences.
Bagikan Berita Ini
0 Response to "Grande parade. Grande affluence au Fil"
Post a Comment