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L'enchanteur Mac Demarco ravit le public de Rock en Seine

18h45 : George Ezra arrive enfin sur Cascade et il était attendu ! Une foule essentiellement composée de 18-25 ans s'est massée de pied ferme devant la scène pour espérer voir le fringant british de 24 piges de plus près. Il est acclamé par son public qui semble sérieusement séduit par le jeune homme. Et quelle entame! Avec "Cassy O' ", le chanteur-guitariste rock folk fait carton plein. La foule reprend même de mémoire les paroles du titre. "Ma musique est faite pour rêver et s'évader" explique le musicien à la fin de ce premier titre.
Tweet :
18h35 : Petit aperçu backstage de Mac Demarco qui enchante la pelouse de Saint Cloud. Son set, qui mêle titres de son nouvel album et classiques, est idéal pour un dimanche après-midi au soleil. Comme toujours, il fait aussi le show : une cigarette dans une main, le micro dans l'autre et un fan aux cheveux violets juché sur ses épaules, il tient la note. Il sait désamorcer comme personne (si, comme Jeff Buckley en son temps, en fait) le côté doucereux ou sentimental de ses chansons d'une pitrerie. Ainsi, sur "Chamber of Reflection", il fait tournoyer son micro comme un lassot. La fin du concert approchant, il a tombé la chemise et roucoule bouteille de pinard à la main en grimaçant. Non sans avoir auparavant sauté dans la foule et surfé sur le public... en chaussettes.
Petit apéro sur scène 

Petit apéro sur scène 

© Gilles Scarella / Studio FTV

18h08 : Denzel Curry retourne la scène de l'Industrie. Suivez son concert en direct sur Culturebox

Pendant ce temps, Mac Demarco, s'est lancé dans une étrange reprise du très commercial "A Thousand Miles" de Vanessa Carlton...en ne répétant qu'une seule phrase : "Making my way downtown".

17h50 : Après Fakear hier soir, la jeune nouvelle scène électro française continue d'électriser Rock en Seine avec Douchka, sur la scène Firestone.


Dans la droite lignée de Fakear, Douchka mixe des samples avec de lourds beats et des percussions jouées au pad. Il profite d'ailleurs de son passage à Rock en Seine pour jouer de nouvelles productions. Le public ne connaît donc pas les morceaux mais ça ne l'empêche pas de danser. Il règne une atmospere de boîte de nuit sur la pelouse de la scène Firestone.

17h45 : Mac Demarco, qu'on avait vu il y a un ou deux ans sur la plus modeste scène de l'Industrie, débute son set sur la Grande Scène avec l'onctueux "On The Level" extrait de son dernier magnifique album "This Old Dog". Il n'a pas commencé depuis 3 minutes que deux fans déchainés montent sur scène. Il leur donne l'accolade et s'amuse à marcher sur l'avant-scène avec eux. Sur le côte gauche de la scène, une bande d'amis sont attablés comme pour un apéro entre potes. Mac Demarco reste définitivement le gars le plus cool de la planète.



Mac Demarco au festival Rock En Seine 2017
Pendant ce temps, sur la scène Cascade : “Il est formidable ce type ! quelle dinguerie !" Le public vient de vivre un concert très intense et joyeux. "Are you a caveman” se sont invectivés en riant les musiciens chevelus en référence au titre “Be a caveman”. Le concert se termine par une surprise. Pour répondre à la demande pressante d’un rappel, Ty Segall leur lance une pédale d’effet en cadeau ! Un beau souvenir, si l’heureux élu ne l'a pas pris sur le coin de la tête...

17h42 : Sur la scène Bosquet, le concert de Roméo Elvis se termine en beauté avec "Bruxelles arrive", que ses comparses belges Caballero & JeanJass ont joué vendredi à Rock en Seine. Roméo fait tomber le t-shirt, distribuant des bouteilles d'eau mais surtout annonçant une très bonne nouvelle : "On fera plus de concert à Paris avant le 3 mai, vous savez pourquoi ?! Parce que le 3 mai, on sera au Bataclaaaaan !"

17h38 : Après avoir calmé tout le monde avec "Bébé aime la drogue" et "J'ai vu", Roméo Elvis repart en freestyle en faisant monter sur scène une mascotte de crocodile, sur des "Jfais l'amour avec des crocos".

17h24 : Déchaînement de guitares sur la scene Cascade où officie le prolifique Ty Segall. Le public a pris vingt à trente ans entre la scene Bosquet et celle de la Cascade : les enfants chez Romeo Elvis, les parents et les vieux routards en T shirts Motorhead devant Segall.


Des sourires en pagaille et même un petit début de fou rire de Ty Segall sur la scène de la Cascade qui se dit très heureux d'être là. “C’est un tout nouveau spectacle vous savez ?”. Et l’homme s’y connaît en nouveautés : il a sortit pas moins de trois albums en un an. Une gourmandise de son et de plaisir musical très communicative cette après midi !

17h22: Roméo Elvis charrie le public français, qu'il juge pour l'instant moins chaud que les wallons et flamands. S'organise alors un pogo géant, alors que Roméo fait tomber la casquette et monter la pression.


Et d'enchaîner avec "Drôle de question", bien plus calme chanté en chœur avec le public.
De gauche à droite... le public danse en rythme avec le flow de Roméo Elvis.

De gauche à droite... le public danse en rythme avec le flow de Roméo Elvis.

© Gilles Scarella / Studio FTV
17h09 : Comme pour Columbine ou Caballero & JeanJass, le public connaît toutes les paroles des sons de RoméoElvis. Sous une forte chaleur, il enchaîne les titres avec des expressions faciales énervées. Jusqu'à un petit intermède danse, ponctué par les applaudissements du public. 

17h00 Ty Segall était très atttendu sur la scène de la Cascade, par son public et une nuée de photographes. Il avait fait sensation l'année dernière, sur la même scène, en trio habillé en vieilles femmes. Pas de harpies hippies cette année mais cinq hommes en rouge. Démarrage sur les chapeaux de roues, dans un rock moins psyché que l’an passé, plus classique mais tout aussi énergique , dans la tonalité de l'album de reprises de T Rex qu'il vient de sortir.

Ty Segall à Rock en Seine 

Ty Segall à Rock en Seine 

© Olivier Flandin / FTV
16h59 : Deluxe gratte quelques minutes supplémentaires et tire sa révérence sur leur premier tube : "Pony", sous oublier de conclure, comme à chaque fin de concert sur leur mythique : "Et si ça vous a plus, revenez moustachu!"
 
16h55 : ça sent deja la sueur et les relents de skunk sur la scène Bosquet qui s'apprète à recevoir RoméoElvis. Visiblement le même public juvénile que Columbine attend d'applaudir le chanteur-rappeur belge.

"Ils sont chauds ca fait plaisir. Bonsoir Paris" lance Roméo Elvis, alors que ça roule déja sec autour de nous et qu'un pogo s'improvise en prélude au titre "Nappeux". 


Comme ses compères belges Caballero & JeanJass, Roméo Elvis fait sauter le public de gauche à droite.

16h44: Deluxe enchaîne avec une reprise d'Amy Winehouse "Stronger Than Me", confirmant l'agilité vocale et l'éclectisme du répertoire des moustachus.

16h35 : poing levé, cape de super-héros ornée de leur incontournable moustache, Deluxe attaque "Superman". Si le groupe a un super pouvoir, c'est bien celui de coller la patate. Une joie de vivre communicative et une bonne ambiance enfantine : impossible d'y résister !


Côté musique, Deluxe râtisse large alignant sur leur setlist de concert des riffs résolument rock, des rythmes plus funky et même... des életro-beats Drum and Bass explosifs. Ces Aixois savent tout faire !

16h28 : battle de danse en direct entre la chanteuse Liliboy et une spectatrice fan, casquette rouge et T-shirt moustachu à l'effigie du groupe Deluxe

16h22 : le groove de "My Game" chaloupe tandis qu'un festivalier surfe sur la foule. La pop-funk electro de Deluxe donne sacrément la pêche.

Une jupe avec une moustache, une veste rouge à franges dorées.... Deluxe arbore des costumes barrés et colorés.

Une jupe avec une moustache, une veste rouge à franges dorées.... Deluxe arbore des costumes barrés et colorés.

© Gilles Scarella / Studio FTV
16h17 : "On veut voir tout le monde péter les plombs!" Pour leur dernier concert de l'été, Deluxe est décidé à mettre le feu ! Les festivaliers de la Grande Scène sont à fond, décidés à accompagner la bonne humeur communicative des fanfarons Aixois en rouge et or.

16h01 : "Jump Jump Jump!" Les aixois moustachus de Deluxe débarquent sur la Grande Scène avec "Tall Ground", de leur dernier album "Stachelight". Liliboy, jupe en forme de moustache géante, s'avance sur le devant de la scène. 
"Faites un p*** de bordel!" Ça saute et ça applaudit avec énergie. Le public est déja bouillant !

16h00 : Entrée en scène de Deluxe digne d'une épopée sur "O Fortuna" 

15h55h : Carseat headrest termine un concert très agréable pour les oreilles mais un peu statique. Will Toledo mérite amplement sa réputation grandissante de petit génie du rock Indé. Sa musique au croisement de Pavement, Strokes et Pixies fait mouche en cette après-midi caniculaire sur la scène de la Casade. mais on apprécierait volontiers qu'elle soit un peu plus incarnée. On attend la suite avec impatience ! On passerait bien directement à Ty Segall mais il faudra patienter jusqu’à 16h55

15h50 : Après l'énergique "Heaven", on passe à la célèbre ballade "I Found". Amber Run finit son concert en laissant Joe Keough délivrer une performance bourrée d'émotion. Alternant entre envolées oniriques et notes saccadées, sa voix captive l'auditoire.

Le chanteur Joe Keough du groupe britannique Amber Run envoûte le public de Rock en Seine avec sa voix de crystal

Le chanteur Joe Keough du groupe britannique Amber Run envoûte le public de Rock en Seine avec sa voix de crystal

© Gilles Scarella / FTV

15h15 : Intro de concert façon calme avant la tempête du côté de chez Carseat Headrest. Leur nom, “appuis-têtes de sièges de voiture” prouve encore une fois que le rock sonne définitivement mieux en anglais... Le batteur lance le tempo sur un son électro tribal tandis que le leader Will Toledo arrive très nonchalamment sur scène. Puis les premiers riffs donnent le ton : guitares sales et voix suaves sur une rythmique bien marquée. On est sur un terrain connu mais plein de personnalité.
Le leader Will Toledo, nonchalant sur scène, dimanche 27 août.

Le leader Will Toledo, nonchalant sur scène, dimanche 27 août.

© Olivier Flandin / FTV

Côté Bosquet, changement radical de décor et d'ambiance. On se détend avec le rock indé et voluptueux d'Amber Run côté Bosquet. Le groupe fait durer les intermèdes. "On a quelques problèmes de technique", avoue le chevelu leader Joe Keough, dans un léger accent britannique. Mais le groupe ne se démonte pas et entame de nouvelles vagues rock puissantes, magnifiquement poussées par la voix cristalline de Joe Keough.

15h09 : "Family ?" "What's up!" répond le public pour le dernier titre de Gracy Hopkins, "The Cançao : Family". Un joli son hip hop mélangeant anglais et portugais, à l'effet galvanisant malgré la chaleur plombante de ce dimanche.

15h04 : "I Wanna Be Your Dog" braille King Khan qui est revenu après une chanson interprétée par sa fille dans une tenue extravagante : un justaucorps noir avec deux belles ouvertures aux fesses, sous une moumoute noire et un collier de dents, très sauvage. 


Après les accents très psychédéliques, il revient à la soul pure et dure sous influence James Brown dont il propose une imitaion vocale très très convaincante.

King Khan invite le public à lever le poing pour un titre dédié au Black Power. Puis il demande : "Est ce que quelqu'un a déja pris des drogues psychédéliques ?" avant de rugir "I'm the son of a bad motherfucker".

14h40 : Il a un flow digne des meilleurs rappeurs americains. Pourtant, le jeune homme qui inaugure la scene Industrie aujourd'hui est bien Français. Son nom ? Gracy Hopkins.


Il semble que tous les vingtenaires cools du festival se soient réunis ici. Sur scène, Gracy se lâche et donne ses instructions au public dans un anglais parfait, que tout le monde comprend, évidemment.
Moyenne d'âge de 28 ans devant le rappeur français Gracy Hopkins, au flow très anglophone

Moyenne d'âge de 28 ans devant le rappeur français Gracy Hopkins, au flow très anglophone

© Olivier Flandin / FTV
"J'ai une lettre pour mon pays", annonce Gracy Hopkins. Surprise : l'intro de son prochain titre est un sample de "Lettre à France", de Michel Polnareff. L'occasion pour le rappeur de chanter son parcours géographique bien particulier, le tout en franglais : "Pour l'instant, je ne suis qu'un Angolais qui représente le Brésil (...) France, maintenant je te représente." Il enchaîne ensuite sur "Man", son titre le plus connu. 
Le québécois de King Khan a un côté bien plus rock que ce que son costume de scène, très funk, pourrait laisser penser.

Le québécois de King Khan a un côté bien plus rock que ce que son costume de scène, très funk, pourrait laisser penser.

© Gilles Scarella / FTV
14h30 : "Hello !" Certes c'est la troisième journée à Rock en Seine et notre vue baisse mais King Khan & The Shrines qui vient de débuter nous fait nous frotter les yeux : batteur Merlin l'Enchanteur, section de cuivres en capes dorées argentées, costume immaculé pour le chanteur à la voix éraillée qui mime les sanglots , on a l'impression que quelqu'un avait glissé un truc pas net dans notre café ce matin. Emmenée par le Québécois d'origine qui enchaine les projets loufoques depuis des années, cette joyeuse troupe est composée de neuf musiciens, et mélange impeccablement garage rock et soul.

13h45 : Plus que quelques minutes avant l'ouverture des portes au domaine de Saint-Cloud. La chaleur est au rendez-vous pour cette dernière journée de la 15e édition ! 

Pour conclure en beauté Rock en Seine 2017, on attend particulièrement aujourd'hui le groupe mythique de hip-hop rap Cypress Hill (19h45 sur la Grande Scène), les deux frères nostalgiques de la pop sixties de Lemon Twigs (19h50 à l'Industrie), le génial producteur d'électro Rone (21h sur la scène Cascade) et le sombre Arnaud Rebotini (Firestone, 20h05), compositeur de la BO de "120 battements par minute". Sans oublier le Canadien barré Mac Demarco (17h45, Grande Scène) et le rock britannique de The XX, en clôture de la Grande Scène. 

Vous ne pouvez venir à Rock en Seine ? Suivez le festival de chez vous avec notre minute à minute sur cette page et les nombreux concerts Live en direct. Au menu aujourd'hui:

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18h45 : George Ezra arrive enfin sur Cascade et il était attendu ! Une foule essentiellement composée de 18-25 ans s'est massée de pied ferme devant la scène pour espérer voir le fringant british de 24 piges de plus près. Il est acclamé par son public qui semble sérieusement séduit par le jeune homme. Et quelle entame! Avec "Cassy O' ", le chanteur-guitariste rock folk fait carton plein. La foule reprend même de mémoire les paroles du titre. "Ma musique est faite pour rêver et s'évader" explique le musicien à la fin de ce premier titre.
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18h35 : Petit aperçu backstage de Mac Demarco qui enchante la pelouse de Saint Cloud. Son set, qui mêle titres de son nouvel album et classiques, est idéal pour un dimanche après-midi au soleil. Comme toujours, il fait aussi le show : une cigarette dans une main, le micro dans l'autre et un fan aux cheveux violets juché sur ses épaules, il tient la note. Il sait désamorcer comme personne (si, comme Jeff Buckley en son temps, en fait) le côté doucereux ou sentimental de ses chansons d'une pitrerie. Ainsi, sur "Chamber of Reflection", il fait tournoyer son micro comme un lassot. La fin du concert approchant, il a tombé la chemise et roucoule bouteille de pinard à la main en grimaçant. Non sans avoir auparavant sauté dans la foule et surfé sur le public... en chaussettes.
Petit apéro sur scène 

Petit apéro sur scène 

© Gilles Scarella / Studio FTV

18h08 : Denzel Curry retourne la scène de l'Industrie. Suivez son concert en direct sur Culturebox

Pendant ce temps, Mac Demarco, s'est lancé dans une étrange reprise du très commercial "A Thousand Miles" de Vanessa Carlton...en ne répétant qu'une seule phrase : "Making my way downtown".

17h50 : Après Fakear hier soir, la jeune nouvelle scène électro française continue d'électriser Rock en Seine avec Douchka, sur la scène Firestone.


Dans la droite lignée de Fakear, Douchka mixe des samples avec de lourds beats et des percussions jouées au pad. Il profite d'ailleurs de son passage à Rock en Seine pour jouer de nouvelles productions. Le public ne connaît donc pas les morceaux mais ça ne l'empêche pas de danser. Il règne une atmospere de boîte de nuit sur la pelouse de la scène Firestone.

17h45 : Mac Demarco, qu'on avait vu il y a un ou deux ans sur la plus modeste scène de l'Industrie, débute son set sur la Grande Scène avec l'onctueux "On The Level" extrait de son dernier magnifique album "This Old Dog". Il n'a pas commencé depuis 3 minutes que deux fans déchainés montent sur scène. Il leur donne l'accolade et s'amuse à marcher sur l'avant-scène avec eux. Sur le côte gauche de la scène, une bande d'amis sont attablés comme pour un apéro entre potes. Mac Demarco reste définitivement le gars le plus cool de la planète.



Mac Demarco au festival Rock En Seine 2017
Pendant ce temps, sur la scène Cascade : “Il est formidable ce type ! quelle dinguerie !" Le public vient de vivre un concert très intense et joyeux. "Are you a caveman” se sont invectivés en riant les musiciens chevelus en référence au titre “Be a caveman”. Le concert se termine par une surprise. Pour répondre à la demande pressante d’un rappel, Ty Segall leur lance une pédale d’effet en cadeau ! Un beau souvenir, si l’heureux élu ne l'a pas pris sur le coin de la tête...

17h42 : Sur la scène Bosquet, le concert de Roméo Elvis se termine en beauté avec "Bruxelles arrive", que ses comparses belges Caballero & JeanJass ont joué vendredi à Rock en Seine. Roméo fait tomber le t-shirt, distribuant des bouteilles d'eau mais surtout annonçant une très bonne nouvelle : "On fera plus de concert à Paris avant le 3 mai, vous savez pourquoi ?! Parce que le 3 mai, on sera au Bataclaaaaan !"

17h38 : Après avoir calmé tout le monde avec "Bébé aime la drogue" et "J'ai vu", Roméo Elvis repart en freestyle en faisant monter sur scène une mascotte de crocodile, sur des "Jfais l'amour avec des crocos".

17h24 : Déchaînement de guitares sur la scene Cascade où officie le prolifique Ty Segall. Le public a pris vingt à trente ans entre la scene Bosquet et celle de la Cascade : les enfants chez Romeo Elvis, les parents et les vieux routards en T shirts Motorhead devant Segall.


Des sourires en pagaille et même un petit début de fou rire de Ty Segall sur la scène de la Cascade qui se dit très heureux d'être là. “C’est un tout nouveau spectacle vous savez ?”. Et l’homme s’y connaît en nouveautés : il a sortit pas moins de trois albums en un an. Une gourmandise de son et de plaisir musical très communicative cette après midi !

17h22: Roméo Elvis charrie le public français, qu'il juge pour l'instant moins chaud que les wallons et flamands. S'organise alors un pogo géant, alors que Roméo fait tomber la casquette et monter la pression.


Et d'enchaîner avec "Drôle de question", bien plus calme chanté en chœur avec le public.
De gauche à droite... le public danse en rythme avec le flow de Roméo Elvis.

De gauche à droite... le public danse en rythme avec le flow de Roméo Elvis.

© Gilles Scarella / Studio FTV
17h09 : Comme pour Columbine ou Caballero & JeanJass, le public connaît toutes les paroles des sons de RoméoElvis. Sous une forte chaleur, il enchaîne les titres avec des expressions faciales énervées. Jusqu'à un petit intermède danse, ponctué par les applaudissements du public. 

17h00 Ty Segall était très atttendu sur la scène de la Cascade, par son public et une nuée de photographes. Il avait fait sensation l'année dernière, sur la même scène, en trio habillé en vieilles femmes. Pas de harpies hippies cette année mais cinq hommes en rouge. Démarrage sur les chapeaux de roues, dans un rock moins psyché que l’an passé, plus classique mais tout aussi énergique , dans la tonalité de l'album de reprises de T Rex qu'il vient de sortir.

Ty Segall à Rock en Seine 

Ty Segall à Rock en Seine 

© Olivier Flandin / FTV
16h59 : Deluxe gratte quelques minutes supplémentaires et tire sa révérence sur leur premier tube : "Pony", sous oublier de conclure, comme à chaque fin de concert sur leur mythique : "Et si ça vous a plus, revenez moustachu!"
 
16h55 : ça sent deja la sueur et les relents de skunk sur la scène Bosquet qui s'apprète à recevoir RoméoElvis. Visiblement le même public juvénile que Columbine attend d'applaudir le chanteur-rappeur belge.

"Ils sont chauds ca fait plaisir. Bonsoir Paris" lance Roméo Elvis, alors que ça roule déja sec autour de nous et qu'un pogo s'improvise en prélude au titre "Nappeux". 


Comme ses compères belges Caballero & JeanJass, Roméo Elvis fait sauter le public de gauche à droite.

16h44: Deluxe enchaîne avec une reprise d'Amy Winehouse "Stronger Than Me", confirmant l'agilité vocale et l'éclectisme du répertoire des moustachus.

16h35 : poing levé, cape de super-héros ornée de leur incontournable moustache, Deluxe attaque "Superman". Si le groupe a un super pouvoir, c'est bien celui de coller la patate. Une joie de vivre communicative et une bonne ambiance enfantine : impossible d'y résister !


Côté musique, Deluxe râtisse large alignant sur leur setlist de concert des riffs résolument rock, des rythmes plus funky et même... des életro-beats Drum and Bass explosifs. Ces Aixois savent tout faire !

16h28 : battle de danse en direct entre la chanteuse Liliboy et une spectatrice fan, casquette rouge et T-shirt moustachu à l'effigie du groupe Deluxe

16h22 : le groove de "My Game" chaloupe tandis qu'un festivalier surfe sur la foule. La pop-funk electro de Deluxe donne sacrément la pêche.

Une jupe avec une moustache, une veste rouge à franges dorées.... Deluxe arbore des costumes barrés et colorés.

Une jupe avec une moustache, une veste rouge à franges dorées.... Deluxe arbore des costumes barrés et colorés.

© Gilles Scarella / Studio FTV
16h17 : "On veut voir tout le monde péter les plombs!" Pour leur dernier concert de l'été, Deluxe est décidé à mettre le feu ! Les festivaliers de la Grande Scène sont à fond, décidés à accompagner la bonne humeur communicative des fanfarons Aixois en rouge et or.

16h01 : "Jump Jump Jump!" Les aixois moustachus de Deluxe débarquent sur la Grande Scène avec "Tall Ground", de leur dernier album "Stachelight". Liliboy, jupe en forme de moustache géante, s'avance sur le devant de la scène. 
"Faites un p*** de bordel!" Ça saute et ça applaudit avec énergie. Le public est déja bouillant !

16h00 : Entrée en scène de Deluxe digne d'une épopée sur "O Fortuna" 

15h55h : Carseat headrest termine un concert très agréable pour les oreilles mais un peu statique. Will Toledo mérite amplement sa réputation grandissante de petit génie du rock Indé. Sa musique au croisement de Pavement, Strokes et Pixies fait mouche en cette après-midi caniculaire sur la scène de la Casade. mais on apprécierait volontiers qu'elle soit un peu plus incarnée. On attend la suite avec impatience ! On passerait bien directement à Ty Segall mais il faudra patienter jusqu’à 16h55

15h50 : Après l'énergique "Heaven", on passe à la célèbre ballade "I Found". Amber Run finit son concert en laissant Joe Keough délivrer une performance bourrée d'émotion. Alternant entre envolées oniriques et notes saccadées, sa voix captive l'auditoire.

Le chanteur Joe Keough du groupe britannique Amber Run envoûte le public de Rock en Seine avec sa voix de crystal

Le chanteur Joe Keough du groupe britannique Amber Run envoûte le public de Rock en Seine avec sa voix de crystal

© Gilles Scarella / FTV

15h15 : Intro de concert façon calme avant la tempête du côté de chez Carseat Headrest. Leur nom, “appuis-têtes de sièges de voiture” prouve encore une fois que le rock sonne définitivement mieux en anglais... Le batteur lance le tempo sur un son électro tribal tandis que le leader Will Toledo arrive très nonchalamment sur scène. Puis les premiers riffs donnent le ton : guitares sales et voix suaves sur une rythmique bien marquée. On est sur un terrain connu mais plein de personnalité.
Le leader Will Toledo, nonchalant sur scène, dimanche 27 août.

Le leader Will Toledo, nonchalant sur scène, dimanche 27 août.

© Olivier Flandin / FTV

Côté Bosquet, changement radical de décor et d'ambiance. On se détend avec le rock indé et voluptueux d'Amber Run côté Bosquet. Le groupe fait durer les intermèdes. "On a quelques problèmes de technique", avoue le chevelu leader Joe Keough, dans un léger accent britannique. Mais le groupe ne se démonte pas et entame de nouvelles vagues rock puissantes, magnifiquement poussées par la voix cristalline de Joe Keough.

15h09 : "Family ?" "What's up!" répond le public pour le dernier titre de Gracy Hopkins, "The Cançao : Family". Un joli son hip hop mélangeant anglais et portugais, à l'effet galvanisant malgré la chaleur plombante de ce dimanche.

15h04 : "I Wanna Be Your Dog" braille King Khan qui est revenu après une chanson interprétée par sa fille dans une tenue extravagante : un justaucorps noir avec deux belles ouvertures aux fesses, sous une moumoute noire et un collier de dents, très sauvage. 


Après les accents très psychédéliques, il revient à la soul pure et dure sous influence James Brown dont il propose une imitaion vocale très très convaincante.

King Khan invite le public à lever le poing pour un titre dédié au Black Power. Puis il demande : "Est ce que quelqu'un a déja pris des drogues psychédéliques ?" avant de rugir "I'm the son of a bad motherfucker".

14h40 : Il a un flow digne des meilleurs rappeurs americains. Pourtant, le jeune homme qui inaugure la scene Industrie aujourd'hui est bien Français. Son nom ? Gracy Hopkins.


Il semble que tous les vingtenaires cools du festival se soient réunis ici. Sur scène, Gracy se lâche et donne ses instructions au public dans un anglais parfait, que tout le monde comprend, évidemment.
Moyenne d'âge de 28 ans devant le rappeur français Gracy Hopkins, au flow très anglophone

Moyenne d'âge de 28 ans devant le rappeur français Gracy Hopkins, au flow très anglophone

© Olivier Flandin / FTV
"J'ai une lettre pour mon pays", annonce Gracy Hopkins. Surprise : l'intro de son prochain titre est un sample de "Lettre à France", de Michel Polnareff. L'occasion pour le rappeur de chanter son parcours géographique bien particulier, le tout en franglais : "Pour l'instant, je ne suis qu'un Angolais qui représente le Brésil (...) France, maintenant je te représente." Il enchaîne ensuite sur "Man", son titre le plus connu. 
Le québécois de King Khan a un côté bien plus rock que ce que son costume de scène, très funk, pourrait laisser penser.

Le québécois de King Khan a un côté bien plus rock que ce que son costume de scène, très funk, pourrait laisser penser.

© Gilles Scarella / FTV
14h30 : "Hello !" Certes c'est la troisième journée à Rock en Seine et notre vue baisse mais King Khan & The Shrines qui vient de débuter nous fait nous frotter les yeux : batteur Merlin l'Enchanteur, section de cuivres en capes dorées argentées, costume immaculé pour le chanteur à la voix éraillée qui mime les sanglots , on a l'impression que quelqu'un avait glissé un truc pas net dans notre café ce matin. Emmenée par le Québécois d'origine qui enchaine les projets loufoques depuis des années, cette joyeuse troupe est composée de neuf musiciens, et mélange impeccablement garage rock et soul.

13h45 : Plus que quelques minutes avant l'ouverture des portes au domaine de Saint-Cloud. La chaleur est au rendez-vous pour cette dernière journée de la 15e édition ! 

Pour conclure en beauté Rock en Seine 2017, on attend particulièrement aujourd'hui le groupe mythique de hip-hop rap Cypress Hill (19h45 sur la Grande Scène), les deux frères nostalgiques de la pop sixties de Lemon Twigs (19h50 à l'Industrie), le génial producteur d'électro Rone (21h sur la scène Cascade) et le sombre Arnaud Rebotini (Firestone, 20h05), compositeur de la BO de "120 battements par minute". Sans oublier le Canadien barré Mac Demarco (17h45, Grande Scène) et le rock britannique de The XX, en clôture de la Grande Scène. 

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