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Carole Bouquet (« La Mante »): son histoire d'amour passionnelle avec Gérard Depardieu

Carole Bouquet et Gérard Depar­dieu se rencontrent pour la première fois en 1979, ils tournent ensemble Buffet froid, de Bertrand Blier. Dix ans plus tard, ils se retrouvent sur Trop belle pour toi, de Bertrand Blier, toujours. Mais il faudra encore attendre quelques années, que l’un comme l’autre soit libre de tout amour… La rumeur se répand en mars 1997. Le couple l’of­fi­cia­lise peu de temps après. Puis, durant les années qui suivent, ils vont nous habi­tuer à une valse à trois temps.

Sur le thème « Je t’aime moi non plus » : il s’épar­pille, elle fout le camp, il la rattra­pe… Bref, leur amour, toutes voiles dehors, prend de plein fouet la vie comme elle vient. Il l’aime à l’écran (Un pont entre deux rives, en 1999). Il l’aime en alexan­drins (Béré­nice, Ruy Blas). Il l’aime en vigne­ronne (en 2001, ils parrainent ensemble un grand cru de Bordeaux). Quand elle achète son bout de rocaille en Sicile, Pantel­le­ria,
 pour y faire vivre son propre vin, il est admi­ra­tif. « C’est extra­or­di­naire, lance- t-il. C’est un lieu secret avec beau­coup de vent. Pantel­le­ria, en dépit de son austé­rité, est extrê­me­ment riche. Magni­fique. Je me suis vrai­ment calmé aux côtés de Carole. »

C’est pour­tant sur cette terre cramée de soleil que vient la première vraie déchi­rure. Qu’a fait Gérard pour qu’un beau matin Carole se saccage les cheveux au couteau de cuisine (« C’était ça ou me muti­ler les pieds, les mains », nous dira- t-elle) ? Deux mois plus tard, dans les coulisses du Théâtre Deja­zet où elle joue Phèdre, il est pour­tant là. Amou­reux. Et elle se blot­tit contre ce « Gargan­tua qui est capable d’em­bras­ser large ». Après ? Après ? Les moments de désac­cords vont lais­ser de plus en plus de traces. Pour se faire pardon­ner, Gérard fait souvent ce qu’il a toujours fait le mieux, il offre des cadeaux. A la suite d’une grosse fâche­rie, on se souvient avoir vu Carole, un gros caillou au doigt. Et notre Gégé, à côté, volu­bile comme pas deux. Gesti­cu­lant fort. Acquiesçant à un projet de série télé, un projet de film, un projet de… Bref, tout heureux d’avoir – semblait-il – réparé. Nous, on se disait qu’a­près tout, entre une femme si parfaite et un homme trop tout, il ne pouvait en être autre­ment. : il fallait qu’il y ait des drames, des rires, du mons­trueu­se­ment vivant, quoi !


« Il adore la Norman­die, le brouillard, la pluie. Pour moi, le soleil et la Médi­ter­ra­née sont une théra­pie », lâche un jour l’ac­trice aux jour­na­listes, alors que leur rupture est offi­cielle. Ajou­tant qu’ils se sont sépa­rés aussi pour ça, « parce qu’il n’ai­mait pas assez l’Ita­lie »… Ou parce qu’il n’ai­mait pas seule­ment l’Ita­lie. Car si les femmes demandent souvent l’ex­clu­si­vité, Gérard a bien du mal avec ce mot. Lui, comme elle l’avait dit, il embrasse toujours large. Avec cette capa­cité d’être dispo­nible pour tout. « J’ai cette faculté d’ai­mer la vie à l’ex­cès, c’est vrai, Tout m’in­té­resse. J’ai des yeux d’en­fant dans un corps d’adulte. »

Dans un autre film de Bertrand Blier (encore), Gérard Depar­dieu glis­sait à l’oreille de Monica Bellucci :
 « Je t’aime au point de te lais­ser partir… Tu te rends compte de l’amour que ça repré­sente ? ». Une véri­table preuve, en effet. Surtout pour quelqu’un comme lui qui semble avoir tant de mal à désai­mer les femmes qui ont partagé sa vie. Mais cesse- t-il seule­ment un jour de les aimer ? 

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Carole Bouquet et Gérard Depar­dieu se rencontrent pour la première fois en 1979, ils tournent ensemble Buffet froid, de Bertrand Blier. Dix ans plus tard, ils se retrouvent sur Trop belle pour toi, de Bertrand Blier, toujours. Mais il faudra encore attendre quelques années, que l’un comme l’autre soit libre de tout amour… La rumeur se répand en mars 1997. Le couple l’of­fi­cia­lise peu de temps après. Puis, durant les années qui suivent, ils vont nous habi­tuer à une valse à trois temps.

Sur le thème « Je t’aime moi non plus » : il s’épar­pille, elle fout le camp, il la rattra­pe… Bref, leur amour, toutes voiles dehors, prend de plein fouet la vie comme elle vient. Il l’aime à l’écran (Un pont entre deux rives, en 1999). Il l’aime en alexan­drins (Béré­nice, Ruy Blas). Il l’aime en vigne­ronne (en 2001, ils parrainent ensemble un grand cru de Bordeaux). Quand elle achète son bout de rocaille en Sicile, Pantel­le­ria,
 pour y faire vivre son propre vin, il est admi­ra­tif. « C’est extra­or­di­naire, lance- t-il. C’est un lieu secret avec beau­coup de vent. Pantel­le­ria, en dépit de son austé­rité, est extrê­me­ment riche. Magni­fique. Je me suis vrai­ment calmé aux côtés de Carole. »

C’est pour­tant sur cette terre cramée de soleil que vient la première vraie déchi­rure. Qu’a fait Gérard pour qu’un beau matin Carole se saccage les cheveux au couteau de cuisine (« C’était ça ou me muti­ler les pieds, les mains », nous dira- t-elle) ? Deux mois plus tard, dans les coulisses du Théâtre Deja­zet où elle joue Phèdre, il est pour­tant là. Amou­reux. Et elle se blot­tit contre ce « Gargan­tua qui est capable d’em­bras­ser large ». Après ? Après ? Les moments de désac­cords vont lais­ser de plus en plus de traces. Pour se faire pardon­ner, Gérard fait souvent ce qu’il a toujours fait le mieux, il offre des cadeaux. A la suite d’une grosse fâche­rie, on se souvient avoir vu Carole, un gros caillou au doigt. Et notre Gégé, à côté, volu­bile comme pas deux. Gesti­cu­lant fort. Acquiesçant à un projet de série télé, un projet de film, un projet de… Bref, tout heureux d’avoir – semblait-il – réparé. Nous, on se disait qu’a­près tout, entre une femme si parfaite et un homme trop tout, il ne pouvait en être autre­ment. : il fallait qu’il y ait des drames, des rires, du mons­trueu­se­ment vivant, quoi !


« Il adore la Norman­die, le brouillard, la pluie. Pour moi, le soleil et la Médi­ter­ra­née sont une théra­pie », lâche un jour l’ac­trice aux jour­na­listes, alors que leur rupture est offi­cielle. Ajou­tant qu’ils se sont sépa­rés aussi pour ça, « parce qu’il n’ai­mait pas assez l’Ita­lie »… Ou parce qu’il n’ai­mait pas seule­ment l’Ita­lie. Car si les femmes demandent souvent l’ex­clu­si­vité, Gérard a bien du mal avec ce mot. Lui, comme elle l’avait dit, il embrasse toujours large. Avec cette capa­cité d’être dispo­nible pour tout. « J’ai cette faculté d’ai­mer la vie à l’ex­cès, c’est vrai, Tout m’in­té­resse. J’ai des yeux d’en­fant dans un corps d’adulte. »

Dans un autre film de Bertrand Blier (encore), Gérard Depar­dieu glis­sait à l’oreille de Monica Bellucci :
 « Je t’aime au point de te lais­ser partir… Tu te rends compte de l’amour que ça repré­sente ? ». Une véri­table preuve, en effet. Surtout pour quelqu’un comme lui qui semble avoir tant de mal à désai­mer les femmes qui ont partagé sa vie. Mais cesse- t-il seule­ment un jour de les aimer ? 

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