Search

Gérard Depardieu accuse la justice française d'avoir "tué son fils"

Epidémie de VIH des années 80, Vladimir Poutine, Kim Jung Un, Donald Trump, septième art ou gastronomie, il n’y a pas un seul sujet qui ne déplaise à Gérard Depardieu. L’acteur français a une opinion sur tout, et toujours très bien tranchée.  Mercredi, il se livrait à cœur ouvert au média américain «The Daily Beast», sans tabou ni barrière. Un échange tout en sincérité où il n’a pas épargné la France, s’emportant violemment contre son système judiciaire, qu’il accuse d’avoir «tué son fils».

«Je pense que la justice américaine est meilleure que la justice française» commence-t-il alors avec aigreur. «Ils ont tué mon fils pour deux grammes d’héroïne. Il y avait une vieille juge en colère qui lui en voulait. Elle était de Versailles et avait décidé de se faire un Depardieu». Le célèbre Cyrano de Bergerac l’assure : «Elle m’a eu au travers de mon fils et si elle avait pu, c’est à moi qu’elle aurait passé les menottes».

A lire aussi :Il était une fois... Gérard Depardieu

Guillaume Depardieu, décédé en 2008 à la suite d’une infection, avait souvent eu affaire à la justice au cours de sa vie. Toxicomane depuis l’adolescence, le jeune homme n’avait jamais vraiment réussi à se détacher de son addiction à la drogue. Arrêté une première fois en 1988, il avait été condamné à 3 ans d’emprisonnement pour usage, importation et trafic d’héroïne. Une peine importante, qui n’avait pas suffi à le remettre sur le droit chemin. Après sa libération, il avait de nouveau été condamné à plusieurs reprises pour des infractions au code de la route, outrage ou encore en 2003 pour avoir tiré un coup de feu suite à une altercation avec un fan.

Une relation conflictuelle

Entre Gérard et Guillaume Depardieu, l’entente n’a pas toujours été évidente. Une relation père-fils difficile, qui a longtemps pesé sur leurs cœurs. En 2004, dans son livre «Tout donner», écrit avec Marc-Olivier Fogiel, Guillaume parlait avec émotion de son géniteur : «Je l’aime et je le déteste pour les mêmes raisons. Pour son impuissance. Pour sa façon de fuir l’existence, la vie, et de la combattre en même temps». Ce besoin irrépressible que son père avait d’altérer la réalité le mettait hors de lui. «Tout ce qu’il y a dans sa vie, c’est de la tromperie. Il est la seule personne que je connaisse qui va jusqu’à mentir à son propre psy», s’était-il emporté dans un entretien avec «Le Parisien» en 2003.

A lire aussi :Guillaume Depardieu : en 2004, les aveux les plus durs

Une histoire d’amour et de haine, qui reste aujourd’hui encore, très douloureuse pour l’interprète de 68 ans.

Toute reproduction interdite

Let's block ads! (Why?)

Read Again

Epidémie de VIH des années 80, Vladimir Poutine, Kim Jung Un, Donald Trump, septième art ou gastronomie, il n’y a pas un seul sujet qui ne déplaise à Gérard Depardieu. L’acteur français a une opinion sur tout, et toujours très bien tranchée.  Mercredi, il se livrait à cœur ouvert au média américain «The Daily Beast», sans tabou ni barrière. Un échange tout en sincérité où il n’a pas épargné la France, s’emportant violemment contre son système judiciaire, qu’il accuse d’avoir «tué son fils».

«Je pense que la justice américaine est meilleure que la justice française» commence-t-il alors avec aigreur. «Ils ont tué mon fils pour deux grammes d’héroïne. Il y avait une vieille juge en colère qui lui en voulait. Elle était de Versailles et avait décidé de se faire un Depardieu». Le célèbre Cyrano de Bergerac l’assure : «Elle m’a eu au travers de mon fils et si elle avait pu, c’est à moi qu’elle aurait passé les menottes».

A lire aussi :Il était une fois... Gérard Depardieu

Guillaume Depardieu, décédé en 2008 à la suite d’une infection, avait souvent eu affaire à la justice au cours de sa vie. Toxicomane depuis l’adolescence, le jeune homme n’avait jamais vraiment réussi à se détacher de son addiction à la drogue. Arrêté une première fois en 1988, il avait été condamné à 3 ans d’emprisonnement pour usage, importation et trafic d’héroïne. Une peine importante, qui n’avait pas suffi à le remettre sur le droit chemin. Après sa libération, il avait de nouveau été condamné à plusieurs reprises pour des infractions au code de la route, outrage ou encore en 2003 pour avoir tiré un coup de feu suite à une altercation avec un fan.

Une relation conflictuelle

Entre Gérard et Guillaume Depardieu, l’entente n’a pas toujours été évidente. Une relation père-fils difficile, qui a longtemps pesé sur leurs cœurs. En 2004, dans son livre «Tout donner», écrit avec Marc-Olivier Fogiel, Guillaume parlait avec émotion de son géniteur : «Je l’aime et je le déteste pour les mêmes raisons. Pour son impuissance. Pour sa façon de fuir l’existence, la vie, et de la combattre en même temps». Ce besoin irrépressible que son père avait d’altérer la réalité le mettait hors de lui. «Tout ce qu’il y a dans sa vie, c’est de la tromperie. Il est la seule personne que je connaisse qui va jusqu’à mentir à son propre psy», s’était-il emporté dans un entretien avec «Le Parisien» en 2003.

A lire aussi :Guillaume Depardieu : en 2004, les aveux les plus durs

Une histoire d’amour et de haine, qui reste aujourd’hui encore, très douloureuse pour l’interprète de 68 ans.

Toute reproduction interdite

Let's block ads! (Why?)



Bagikan Berita Ini

Related Posts :

0 Response to "Gérard Depardieu accuse la justice française d'avoir "tué son fils""

Post a Comment

Powered by Blogger.