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VIDEO. «Ça»: C'est l'aspect enfantin du clown qui «le rend encore plus flippant»

Bill Skarsgård dans Ça d'Andrès Muschietti

Bill Skarsgård dans Ça d'Andrès Muschietti — Warner Bros France

  • Dans « Ça », un clown maléfique fait disparaître des enfants.
  • Cette adaptation d’un livre de Stephen King cartonne aux Etats-Unis.
  • Elle mêle nostalgie et horreur pour faire frissonner le spectateur.

Les persécutions que subit un groupe d’enfants de la part d’un clown maléfique feront flipper même ceux qui ne sont pas coulrophobes et n’ont pas peur des nez rouges ! Après une série culte dans les années 1980, le roman de  Stephen King (Le livre de Poche) connaît une nouvelle adaptation réussie avec Ça d' Andrès Muschietti et son suspense solide.

« Cette histoire est ancrée dans nos terreurs d’enfant, de celles qui restent accrochées à nous, même quand nous sommes devenus adultes », explique le réalisateur de Mama (2013) à 20 Minutes. Il plonge le spectateur dans le bain dès la première scène très graphique où un bambin est emporté dans les égouts par le pitre sadique.

Dents de requin et aspect enfantin

« Mon plus grand défi était de retrouver le charme nostalgique des productions des années 1980 comme Les Goonies de Richard Donner ou Stand by me de Rob Reiner tout en ajoutant suffisamment d’ingrédients horrifiques pour satisfaire les spectateurs actuels friands de frissons », insiste le cinéaste. Le clown aux ballons rouges emmène ses victimes « flotter » dans son monde comme des baudruches maudites. « Son look tient du requin pour la dentition mais, avant de la montrer, il devait garder un aspect enfantin qui le rend encore plus flippant. »

Un danger bien réel

Pour attirer ses proies, Pennywise (« Grippe-sous » dans la version française) leur offre ce qu’elles aiment le plus. « Pour moi, je pense que ce serait de la pizza, plaisante Muschietti. Pennywise est terrifiant parce qu’il connaît le point faible de chacun. »

Le réalisateur a limité l’usage des images de synthèse au strict minimum pour donner vie à son terrible héros. « Il a quelque chose de réel. Le spectateur a conscience qu’il peut le toucher et être touché par lui. » La performance du jeune Bill Skarsgård, mielleux à souhait sous son maquillage, contribue au malaise du public.

Le retour du clown ?

Andrès Muschietti a choisi de ne porter à l’écran que la partie du livre consacrée aux enfants. La suite où, devenus adultes, ils retrouvent leur ennemi, est maintenant sûre de voir le jour vu le carton du film aux Etats-Unis. «Le clown de Ça fait partie des créatures qui hantent mes cauchemars, avoue Muschietti. Même la réalisation du film ne m’a pas exorcisé». Ce bouffon diabolique va maintenant visiter les songes des spectateurs français. Gare aux ballons rouges !

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Bill Skarsgård dans Ça d'Andrès Muschietti

Bill Skarsgård dans Ça d'Andrès Muschietti — Warner Bros France

  • Dans « Ça », un clown maléfique fait disparaître des enfants.
  • Cette adaptation d’un livre de Stephen King cartonne aux Etats-Unis.
  • Elle mêle nostalgie et horreur pour faire frissonner le spectateur.

Les persécutions que subit un groupe d’enfants de la part d’un clown maléfique feront flipper même ceux qui ne sont pas coulrophobes et n’ont pas peur des nez rouges ! Après une série culte dans les années 1980, le roman de  Stephen King (Le livre de Poche) connaît une nouvelle adaptation réussie avec Ça d' Andrès Muschietti et son suspense solide.

« Cette histoire est ancrée dans nos terreurs d’enfant, de celles qui restent accrochées à nous, même quand nous sommes devenus adultes », explique le réalisateur de Mama (2013) à 20 Minutes. Il plonge le spectateur dans le bain dès la première scène très graphique où un bambin est emporté dans les égouts par le pitre sadique.

Dents de requin et aspect enfantin

« Mon plus grand défi était de retrouver le charme nostalgique des productions des années 1980 comme Les Goonies de Richard Donner ou Stand by me de Rob Reiner tout en ajoutant suffisamment d’ingrédients horrifiques pour satisfaire les spectateurs actuels friands de frissons », insiste le cinéaste. Le clown aux ballons rouges emmène ses victimes « flotter » dans son monde comme des baudruches maudites. « Son look tient du requin pour la dentition mais, avant de la montrer, il devait garder un aspect enfantin qui le rend encore plus flippant. »

Un danger bien réel

Pour attirer ses proies, Pennywise (« Grippe-sous » dans la version française) leur offre ce qu’elles aiment le plus. « Pour moi, je pense que ce serait de la pizza, plaisante Muschietti. Pennywise est terrifiant parce qu’il connaît le point faible de chacun. »

Le réalisateur a limité l’usage des images de synthèse au strict minimum pour donner vie à son terrible héros. « Il a quelque chose de réel. Le spectateur a conscience qu’il peut le toucher et être touché par lui. » La performance du jeune Bill Skarsgård, mielleux à souhait sous son maquillage, contribue au malaise du public.

Le retour du clown ?

Andrès Muschietti a choisi de ne porter à l’écran que la partie du livre consacrée aux enfants. La suite où, devenus adultes, ils retrouvent leur ennemi, est maintenant sûre de voir le jour vu le carton du film aux Etats-Unis. «Le clown de Ça fait partie des créatures qui hantent mes cauchemars, avoue Muschietti. Même la réalisation du film ne m’a pas exorcisé». Ce bouffon diabolique va maintenant visiter les songes des spectateurs français. Gare aux ballons rouges !

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