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Blade Runner 2049 : les mystères qui planent encore sur le film de Ridley Scott

Alors que sa sortie sort mercredi au cinéma, ce chef d’oeuvre de science-fiction vieux de 35 ans nourrit toujours des discussions passionnées parmi les fans.

Dans une mégalopole surpeuplée, crasse et pluvieuse, la police des Blade Runners doit éliminer de dangereux humanoïdes appelés réplicants. Mais en suivant à la trace quatre d’entre eux, l’énigmatique Rick Deckard va réaliser que les frontières entre l’homme et le réplicant sont bien plus poreuses qu’il ne l’avait estimé jusqu’à présent. Surtout quand la jolie Rachel, qui appartient sans le savoir à la deuxième catégorie, se retrouve mêlée à son enquête...

Sorti, dans sa première version, en 1982, le Blade Runner de Ridley Scott est un chef d’oeuvre de science-fiction qui n’a de cesse d’interroger les fans, 35 ans plus tard, alors que sa suite, «Blade Runner 2049», sort en salle ce mercredi. En cause : les mystères que laisse planer son scénario, inspiré du roman «Les Androïdes rêvent-ils de moutons électriques?» de Philip K. Dick, ravivés par le destin mouvementé, propice à déchaîner les passions, qu’a connu l’oeuvre depuis sa sortie.

Deux versions contradictoires


Effrayée par de mauvaises critiques lors de projections d’essais, la production modifie de force plusieurs parties du film avant même sa sortie, parmi lesquelles sa scène de fin. Au point de bouleverser la grille de lecture souhaitée par le réalisateur... Celui-ci pourra reprendre le contrôle de son oeuvre dix ans plus tard avec la Director’s cut, en 1992. Grâce de nouveaux indices disséminés ici et là, notamment une licorne en origami - l’image deviendra culte -, le doute naît sur la nature de Rick Deckard. Le traqueur d’humanoïdes pourrait bien être… lui-même un réplicant !


Il faut jeter un oeil au forum Blade Zone, au site Off-Zone ou encore à la page Wikipédia anglophone du film pour comprendre l’ampleur du phénomène. Sur le premier, une section entière est consacrée à la question «Deckard - Humain ou Réplicant ?» Plus de 50 débats (et 800 messages) y sont répertoriés, allant de «Et si la licorne référait à Rachel ?» à «Préférez-vous Rick Deckard en tant qu’humain ou que réplicant ?», jusqu’au perplexe : «Le saurons-nous un jour ?». Il faut dire que même l'équipage du film, à commencer par l'acteur principal, Harrison Ford, et le réalisateur, a affiché son désaccord sur le sujet !
 

L'ombre d'une étrange «malédiction»


Rick Deckard ne concentre toutefois pas toutes les interrogations des fans de science-fiction. Ceux-ci discutent avec vigueur du sens de la mort de certains personnages comme de la portée philosophique de l’oeuvre de Ridley Scott. Autant de questions auxquelles le long-métrage de Denis Villeneuve («Prisoners», «Sicario»…) se chargera sans doute de répondre pour partie. Une des nombreuses énigmes qui entourent le premier long-métrage devrait cependant rester intacte. Dans les années suivant la sortie de ce dernier, plusieurs entreprises dont les logos apparaissaient au cours du film ont, contre toute attente, coulé. De quoi nourrir l’idée d’une «malédiction» propre au film et l’aura d’une oeuvre décidément… mystérieuse.

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Alors que sa sortie sort mercredi au cinéma, ce chef d’oeuvre de science-fiction vieux de 35 ans nourrit toujours des discussions passionnées parmi les fans.

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Sorti, dans sa première version, en 1982, le Blade Runner de Ridley Scott est un chef d’oeuvre de science-fiction qui n’a de cesse d’interroger les fans, 35 ans plus tard, alors que sa suite, «Blade Runner 2049», sort en salle ce mercredi. En cause : les mystères que laisse planer son scénario, inspiré du roman «Les Androïdes rêvent-ils de moutons électriques?» de Philip K. Dick, ravivés par le destin mouvementé, propice à déchaîner les passions, qu’a connu l’oeuvre depuis sa sortie.

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Effrayée par de mauvaises critiques lors de projections d’essais, la production modifie de force plusieurs parties du film avant même sa sortie, parmi lesquelles sa scène de fin. Au point de bouleverser la grille de lecture souhaitée par le réalisateur... Celui-ci pourra reprendre le contrôle de son oeuvre dix ans plus tard avec la Director’s cut, en 1992. Grâce de nouveaux indices disséminés ici et là, notamment une licorne en origami - l’image deviendra culte -, le doute naît sur la nature de Rick Deckard. Le traqueur d’humanoïdes pourrait bien être… lui-même un réplicant !


Il faut jeter un oeil au forum Blade Zone, au site Off-Zone ou encore à la page Wikipédia anglophone du film pour comprendre l’ampleur du phénomène. Sur le premier, une section entière est consacrée à la question «Deckard - Humain ou Réplicant ?» Plus de 50 débats (et 800 messages) y sont répertoriés, allant de «Et si la licorne référait à Rachel ?» à «Préférez-vous Rick Deckard en tant qu’humain ou que réplicant ?», jusqu’au perplexe : «Le saurons-nous un jour ?». Il faut dire que même l'équipage du film, à commencer par l'acteur principal, Harrison Ford, et le réalisateur, a affiché son désaccord sur le sujet !
 

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Rick Deckard ne concentre toutefois pas toutes les interrogations des fans de science-fiction. Ceux-ci discutent avec vigueur du sens de la mort de certains personnages comme de la portée philosophique de l’oeuvre de Ridley Scott. Autant de questions auxquelles le long-métrage de Denis Villeneuve («Prisoners», «Sicario»…) se chargera sans doute de répondre pour partie. Une des nombreuses énigmes qui entourent le premier long-métrage devrait cependant rester intacte. Dans les années suivant la sortie de ce dernier, plusieurs entreprises dont les logos apparaissaient au cours du film ont, contre toute attente, coulé. De quoi nourrir l’idée d’une «malédiction» propre au film et l’aura d’une oeuvre décidément… mystérieuse.

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