L'initiative - raconter un cas d'harcèlement sexuel au travail - est devenue un des sujets les plus populaires de Twitter ce week-end. De nombreux internautes ainsi que des personnalités dénoncent par ce biais des expériences vécues.
«Et si nous aussi on donnait les noms des prédateurs sexuels qui nous ont manqué de respect verbalement et/ou tenté des tripotages?» Vendredi, Sandra Muller, journaliste de La Lettre de l'audiovisuel et très active sur les réseaux sociaux, publie deux tweets appelant les femmes à dénoncer leurs agresseurs sexuels. En pleine affaire Harvey Weinstein, son initiative assortie d'un hashtag percutant - #BalanceTonPorc - est devenue virale. Samedi soir, le sujet était l'un des plus commentés sur Twitter.
Si Sandra Muller n'hésite pas à donner un nom, la plupart des internautes racontent leur expérience sans citer nommément leur agresseur présumé. Environ 27.000 messages ont été publiés avec le hashtag depuis vendredi soir. Ainsi de la militante Caroline de Haas dénoncant un prof de fac qui envoyait des photos de son sexe à des étudiantes, de la députée Aurore Bergé décrivant un patron d'agence de communication la «collant» dans l'avion et l'appelant la nuit, de la journaliste Elisabeth Philippe s'insurgeant contre un confrère lui disant «avoir envie de la violer»...
Outre ces personnalités connues du grand public et pour la plupart issues du monde des médias ou de l'audiovisuel, d'innombrables internautes ont également apporté leur pierre à l'édifice. La plupart émanent de comptes identifiés de jeunes journalistes ou étudiantes. D'autres aussi sont le fait de comptes anonymes ou plus communément considérés comme des trolls.
Les femmes y racontent comment elles ont été harcelées dans leur travail par un photographe, un journaliste, un rédacteur en chef, un directeur... Les mots rapportés sont brutaux: «Un red chef, grande radio, petit couloir, m'attrapant par la gorge: «un jour, je vais te baiser, que tu le veuilles ou non», «Grande radio, grand chef qui qq années avant avait tenté de me violer, me dit «J'ai pourtant toujours été sympa avec toi» ou encore «1er stage de journalisme à Paris, j'avais 18 ans. Le red chef m'embrasse de force. Il venait d'etre jeune papa».
Un nouveau hashtag: #BalanceTaTruie
Les messages de soutien à cette initiative ont rapidement afflué, notamment de la part de journalistes ou responsables dans les médias, tels Laurent Bazin, Olivier Bénis, Laurence Boccoloni, Mouloud Achour... Un internaute qualifie même #BalanceTonPorc d'«un des meilleurs et en même temps des plus glauques hashtags de Twitter».
Mais d'autres utilisateurs de Twitter critiquent fortement le principe. Certains appellent à parler aussi «des hommes géniaux qui nous font du bien dans la vie», d'autres conseillent aux femmes de porter plainte plutôt que de témoigner sur les réseaux sociaux...
Sandra Muller ne semble pas vouloir s'arrêter là. Ce dimanche matin, elle a tweeté à 09h45 un expéditif: «#BalanceTaTruie». Avant d'expliquer quelques minutes plus tard qu'elle a créé ce deuxième hashtag «sur demande d'un homme».
L'initiative - raconter un cas d'harcèlement sexuel au travail - est devenue un des sujets les plus populaires de Twitter ce week-end. De nombreux internautes ainsi que des personnalités dénoncent par ce biais des expériences vécues.
«Et si nous aussi on donnait les noms des prédateurs sexuels qui nous ont manqué de respect verbalement et/ou tenté des tripotages?» Vendredi, Sandra Muller, journaliste de La Lettre de l'audiovisuel et très active sur les réseaux sociaux, publie deux tweets appelant les femmes à dénoncer leurs agresseurs sexuels. En pleine affaire Harvey Weinstein, son initiative assortie d'un hashtag percutant - #BalanceTonPorc - est devenue virale. Samedi soir, le sujet était l'un des plus commentés sur Twitter.
Si Sandra Muller n'hésite pas à donner un nom, la plupart des internautes racontent leur expérience sans citer nommément leur agresseur présumé. Environ 27.000 messages ont été publiés avec le hashtag depuis vendredi soir. Ainsi de la militante Caroline de Haas dénoncant un prof de fac qui envoyait des photos de son sexe à des étudiantes, de la députée Aurore Bergé décrivant un patron d'agence de communication la «collant» dans l'avion et l'appelant la nuit, de la journaliste Elisabeth Philippe s'insurgeant contre un confrère lui disant «avoir envie de la violer»...
Outre ces personnalités connues du grand public et pour la plupart issues du monde des médias ou de l'audiovisuel, d'innombrables internautes ont également apporté leur pierre à l'édifice. La plupart émanent de comptes identifiés de jeunes journalistes ou étudiantes. D'autres aussi sont le fait de comptes anonymes ou plus communément considérés comme des trolls.
Les femmes y racontent comment elles ont été harcelées dans leur travail par un photographe, un journaliste, un rédacteur en chef, un directeur... Les mots rapportés sont brutaux: «Un red chef, grande radio, petit couloir, m'attrapant par la gorge: «un jour, je vais te baiser, que tu le veuilles ou non», «Grande radio, grand chef qui qq années avant avait tenté de me violer, me dit «J'ai pourtant toujours été sympa avec toi» ou encore «1er stage de journalisme à Paris, j'avais 18 ans. Le red chef m'embrasse de force. Il venait d'etre jeune papa».
Un nouveau hashtag: #BalanceTaTruie
Les messages de soutien à cette initiative ont rapidement afflué, notamment de la part de journalistes ou responsables dans les médias, tels Laurent Bazin, Olivier Bénis, Laurence Boccoloni, Mouloud Achour... Un internaute qualifie même #BalanceTonPorc d'«un des meilleurs et en même temps des plus glauques hashtags de Twitter».
Mais d'autres utilisateurs de Twitter critiquent fortement le principe. Certains appellent à parler aussi «des hommes géniaux qui nous font du bien dans la vie», d'autres conseillent aux femmes de porter plainte plutôt que de témoigner sur les réseaux sociaux...
Sandra Muller ne semble pas vouloir s'arrêter là. Ce dimanche matin, elle a tweeté à 09h45 un expéditif: «#BalanceTaTruie». Avant d'expliquer quelques minutes plus tard qu'elle a créé ce deuxième hashtag «sur demande d'un homme».
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