L'actrice française a poussé un coup de colère dans les colonnes du JDD à propos du scandale qui chamboule Hollywood. Le problème est le même en France, selon elle, dans un système «autrement sournois». Par ailleurs, l'Elysée envisage le retrait de la Légion d'honneur au producteur.
«En France, c'est autrement sournois», titre la tribune d'Isabelle Adjani, ce dimanche dans les colonnes du Journal du Dimanche, à propos du scandale touchant Harvey Weinstein aux États-Unis.
» Notre dossier complet sur l'affaire Weinstein
Alors que le producteur déchu vient tout juste d'être exclu par l'académie des Oscars après les multiples accusations de harcèlement et d'agression sexuel et les enquêtes du le New Yorker et New York Times parues la semaine dernière, l'actrice française a tenu à commenter l'affaire. Et à l'étendre au cinéma français. «En France il y a les “3G”: galanterie, grivoiserie, goujaterie. Glisser de l'une à l'autre jusqu'à la violence en prétextant le jeu de la séduction est une des armes de l'arsenal de défense des prédateurs et des harceleurs», explique la comédienne de 62 ans. «Dans les maisons de production ou chez les décideurs, j'ai souvent entendu: “Toutes des sal****, toutes des pu***” de toute façon, ces actrices!»
Vers un retrait de la Légion d'honneur
Pour Isabelle Adjani, l'affaire Harvey Weinstein, qu'elle concerne les États-Unis ou la France, est symptomatique d'un problème sociétal plus large. «Je pense que cette histoire, l'impunité et le silence qui entourent encore le harcèlement sexuel (...) expriment profondément une inégalité radicale qui perdure entre les femmes et les hommes». Avant de conclure: «Laissons savoir à ces messieurs les harceleurs que les actrices, tout comme les ouvrières, les agricultrices ou les ingénieures, les commerciales ou les institutrices, les mamans ou les putains, sont toutes libres de baiser, libres d'avorter. Et libres de parler!»
En Hexagone, plusieurs actrices sont sorties de leur silence contre le producteur de la Weinstein Company (menacée de fermeture), à l'instar de Léa Seydoux, Judith Godrèche et Emma de Caunes, ou encore d'Eva Green par l'intermédiaire de sa mère, Marlène Jobert. Par ailleurs, l'Élysée a annoncé aujourd'hui à Buzzfeed initier des discussions avec la Grande Chancellerie pour retirer la médaille de la légion d'honneur qu'il avait reçu en 2012 des mains de Nicolas Sarkozy.
L'actrice française a poussé un coup de colère dans les colonnes du JDD à propos du scandale qui chamboule Hollywood. Le problème est le même en France, selon elle, dans un système «autrement sournois». Par ailleurs, l'Elysée envisage le retrait de la Légion d'honneur au producteur.
«En France, c'est autrement sournois», titre la tribune d'Isabelle Adjani, ce dimanche dans les colonnes du Journal du Dimanche, à propos du scandale touchant Harvey Weinstein aux États-Unis.
» Notre dossier complet sur l'affaire Weinstein
Alors que le producteur déchu vient tout juste d'être exclu par l'académie des Oscars après les multiples accusations de harcèlement et d'agression sexuel et les enquêtes du le New Yorker et New York Times parues la semaine dernière, l'actrice française a tenu à commenter l'affaire. Et à l'étendre au cinéma français. «En France il y a les “3G”: galanterie, grivoiserie, goujaterie. Glisser de l'une à l'autre jusqu'à la violence en prétextant le jeu de la séduction est une des armes de l'arsenal de défense des prédateurs et des harceleurs», explique la comédienne de 62 ans. «Dans les maisons de production ou chez les décideurs, j'ai souvent entendu: “Toutes des sal****, toutes des pu***” de toute façon, ces actrices!»
Vers un retrait de la Légion d'honneur
Pour Isabelle Adjani, l'affaire Harvey Weinstein, qu'elle concerne les États-Unis ou la France, est symptomatique d'un problème sociétal plus large. «Je pense que cette histoire, l'impunité et le silence qui entourent encore le harcèlement sexuel (...) expriment profondément une inégalité radicale qui perdure entre les femmes et les hommes». Avant de conclure: «Laissons savoir à ces messieurs les harceleurs que les actrices, tout comme les ouvrières, les agricultrices ou les ingénieures, les commerciales ou les institutrices, les mamans ou les putains, sont toutes libres de baiser, libres d'avorter. Et libres de parler!»
En Hexagone, plusieurs actrices sont sorties de leur silence contre le producteur de la Weinstein Company (menacée de fermeture), à l'instar de Léa Seydoux, Judith Godrèche et Emma de Caunes, ou encore d'Eva Green par l'intermédiaire de sa mère, Marlène Jobert. Par ailleurs, l'Élysée a annoncé aujourd'hui à Buzzfeed initier des discussions avec la Grande Chancellerie pour retirer la médaille de la légion d'honneur qu'il avait reçu en 2012 des mains de Nicolas Sarkozy.
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