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Que vaut la deuxième saison de Stranger things

C’est après Game of thrones, la série la plus attendue au tournant de l’année. Quasiment pour Halloween, Netflix a mis en ligne vendredi matin la deuxième saison de Stranger things, la série lettre d’amour à la pop-culture des années 80. Neuf épisodes «plus sombres, plus intenses, plus effrayants», nous racontaient, à Londres, Millie Bobby Brown et Noah Schnapp, interprètes d’Eleven et de Will, deux des gamins chasseurs de monstres de la bande.

Promesses tenues. Ces nouvelles aventures voient le feuilleton fantastique creuser son propre sillon, malgré une campagne de promotion (très réussie) à base d’affiche de films culte détournée qui faisait craindre une accumulation gratuite de références en guise de fan service. Passé un épisode d’introduction, hommage trop révérencieux à SOS Fantômes, Stranger things affirme sa propre mythologie et s’enfonce un peu plus dans l’horreur. Elle ose même un épisode solo centré sur un de ses héros, en rupture avec les cliffhangers précédents et qui donnera un sens à la mystérieuse scène d’ouverture.

L’ombre d’Alien

Si ET et les Goonies étaient les références majeures de la première saison, la seconde s’engouffre dans l’univers d’Alien: mêmes labyrinthes claustrophobiques, mêmes créatures voraces sautant aux visages. S’autorise quelques clins d’œil à l’Exorciste. Chaque personnage évolue dans sa propre arche narrative mais tous convergent, sans le savoir, vers un dénouement commun.

Se déroulant un an après la disparition et la réapparition inexpliquée dans les bois de Will Byers, la saison 2 s’ouvre en octobre 1984. Hanté par ce qu’il a vu dans le monde à l’Envers sur lequel règne une créature mi-arachnide, mi-reptilienne géante rebaptisée Démogorgon, le collégien (Noah Schnapp, vraie révélation de cette saison où il est présent à plein-temps) est en proie à des visions atroces dans lesquelles le monstre convoite, sur un ciel de flammes, la ville d’Hawkins. Les médecins assurent à sa famille qu’il ne s’agit que de stress post-traumatique, mais les crises de Will empirent. Ses amis Dustin, Lucas et Mike sont impuissants à l’aider et ce d’autant plus que les loyautés au sein du groupe sont mises à rude épreuve. Mike cherche à savoir si Eleven qui les avait aidés à retrouver Will et à repousser le Dermogordon est toujours en vie. Dustin et Lucas se chamaillent sur une nouvelle camarade Max (Sadie Sink).

La curieuse jeune fille rousse n’est pas l’unique addition de cette saison 2. Caution vintage, Winona Ryder, star d’Edward aux mains d’argent, est rejointe par deux autres acteurs emblématiques des Eighties: Sean Astin (Les Goonies, le Seigneur des anneaux) et Paul Reiser (Aliens: le Retour). Point faible de la saison 1 tant les scénarios la cantonnaient à un registre hystérique, Winona Ryder peut enfin diversifier son jeu. Si Stranger things ne tarde pas à révéler le sort d’Eleven, la série lui impose une (parfois trop) longue odyssée. Que ceux qui s’inquiétaient de voir le meurtre de Barbara, l’autre victime du Démogorgon, laissé impuni, se rassurent en revanche: justice sera faite. À l’image d’une série qui se veut bien plus qu’une simple ode à la nostalgie.

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C’est après Game of thrones, la série la plus attendue au tournant de l’année. Quasiment pour Halloween, Netflix a mis en ligne vendredi matin la deuxième saison de Stranger things, la série lettre d’amour à la pop-culture des années 80. Neuf épisodes «plus sombres, plus intenses, plus effrayants», nous racontaient, à Londres, Millie Bobby Brown et Noah Schnapp, interprètes d’Eleven et de Will, deux des gamins chasseurs de monstres de la bande.

Promesses tenues. Ces nouvelles aventures voient le feuilleton fantastique creuser son propre sillon, malgré une campagne de promotion (très réussie) à base d’affiche de films culte détournée qui faisait craindre une accumulation gratuite de références en guise de fan service. Passé un épisode d’introduction, hommage trop révérencieux à SOS Fantômes, Stranger things affirme sa propre mythologie et s’enfonce un peu plus dans l’horreur. Elle ose même un épisode solo centré sur un de ses héros, en rupture avec les cliffhangers précédents et qui donnera un sens à la mystérieuse scène d’ouverture.

L’ombre d’Alien

Si ET et les Goonies étaient les références majeures de la première saison, la seconde s’engouffre dans l’univers d’Alien: mêmes labyrinthes claustrophobiques, mêmes créatures voraces sautant aux visages. S’autorise quelques clins d’œil à l’Exorciste. Chaque personnage évolue dans sa propre arche narrative mais tous convergent, sans le savoir, vers un dénouement commun.

Se déroulant un an après la disparition et la réapparition inexpliquée dans les bois de Will Byers, la saison 2 s’ouvre en octobre 1984. Hanté par ce qu’il a vu dans le monde à l’Envers sur lequel règne une créature mi-arachnide, mi-reptilienne géante rebaptisée Démogorgon, le collégien (Noah Schnapp, vraie révélation de cette saison où il est présent à plein-temps) est en proie à des visions atroces dans lesquelles le monstre convoite, sur un ciel de flammes, la ville d’Hawkins. Les médecins assurent à sa famille qu’il ne s’agit que de stress post-traumatique, mais les crises de Will empirent. Ses amis Dustin, Lucas et Mike sont impuissants à l’aider et ce d’autant plus que les loyautés au sein du groupe sont mises à rude épreuve. Mike cherche à savoir si Eleven qui les avait aidés à retrouver Will et à repousser le Dermogordon est toujours en vie. Dustin et Lucas se chamaillent sur une nouvelle camarade Max (Sadie Sink).

La curieuse jeune fille rousse n’est pas l’unique addition de cette saison 2. Caution vintage, Winona Ryder, star d’Edward aux mains d’argent, est rejointe par deux autres acteurs emblématiques des Eighties: Sean Astin (Les Goonies, le Seigneur des anneaux) et Paul Reiser (Aliens: le Retour). Point faible de la saison 1 tant les scénarios la cantonnaient à un registre hystérique, Winona Ryder peut enfin diversifier son jeu. Si Stranger things ne tarde pas à révéler le sort d’Eleven, la série lui impose une (parfois trop) longue odyssée. Que ceux qui s’inquiétaient de voir le meurtre de Barbara, l’autre victime du Démogorgon, laissé impuni, se rassurent en revanche: justice sera faite. À l’image d’une série qui se veut bien plus qu’une simple ode à la nostalgie.

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