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Mention particulière : un téléfilm émouvant sur le handicap

Laura, 21 ans, trisomique, décide de passer le bac pour devenir journaliste. Mention particulière conte une belle histoire, édifiante, inspirée de faits réels. Mais c’est surtout une œuvre formidablement drôle, prenante, touchante, car sans pathos et d’une grande justesse. Avec des personnages secondaires bien dessinés qui ajoutent à son authenticité.

«J’ai tourné cette fiction pour ne plus voir les choses de manière anxiogène, comme je les avais imaginées avant la lecture du scénario, souligne Hélène de Fougerolles, qui joue la mère de la jeune fille. Il faut absolument donner envie aux gens de regarder les cinq premières minutes! Évitons le malaise, le dédain, la condescendance. On m’a beaucoup dit, dès mon enfance, que je n’entrais dans aucune case, que j’étais trop émotive… Je l’ai mal vécu jusqu’au moment où j’ai considéré que c’était exceptionnel.»

«Ma vie est un défi»

Et, exceptionnelle, Marie Dal Zotto, prix du jeune espoir féminin au Festival de la fiction de La Rochelle, où le téléfilm a été présenté, l’est vraiment. Par son enthousiasme, sa volonté et le regard lucide qu’elle pose sur son handicap. «Je reste dans la peau d’une trisomique, c’est moi, c’est ma vie. On parle du travail, on parle du handicap. Ma vie est un défi, j’aurai toujours des barrières à sauter, comme un 100 mètres avec des haies. Je vais en franchir encore.»

«La différence est un sujet qui me touche, confie pour sa part Bruno Salomone, interprète du père. Je n’aime pas que l’on formate les choses, les gens. J’ai fait de l’animation, il y avait des handicapés et ils avaient besoin que l’on soit trash, qu’on leur rentre dans le lard, c’est une façon de les banaliser. L’humour permet la distance, Marie en a beaucoup.»

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Laura, 21 ans, trisomique, décide de passer le bac pour devenir journaliste. Mention particulière conte une belle histoire, édifiante, inspirée de faits réels. Mais c’est surtout une œuvre formidablement drôle, prenante, touchante, car sans pathos et d’une grande justesse. Avec des personnages secondaires bien dessinés qui ajoutent à son authenticité.

«J’ai tourné cette fiction pour ne plus voir les choses de manière anxiogène, comme je les avais imaginées avant la lecture du scénario, souligne Hélène de Fougerolles, qui joue la mère de la jeune fille. Il faut absolument donner envie aux gens de regarder les cinq premières minutes! Évitons le malaise, le dédain, la condescendance. On m’a beaucoup dit, dès mon enfance, que je n’entrais dans aucune case, que j’étais trop émotive… Je l’ai mal vécu jusqu’au moment où j’ai considéré que c’était exceptionnel.»

«Ma vie est un défi»

Et, exceptionnelle, Marie Dal Zotto, prix du jeune espoir féminin au Festival de la fiction de La Rochelle, où le téléfilm a été présenté, l’est vraiment. Par son enthousiasme, sa volonté et le regard lucide qu’elle pose sur son handicap. «Je reste dans la peau d’une trisomique, c’est moi, c’est ma vie. On parle du travail, on parle du handicap. Ma vie est un défi, j’aurai toujours des barrières à sauter, comme un 100 mètres avec des haies. Je vais en franchir encore.»

«La différence est un sujet qui me touche, confie pour sa part Bruno Salomone, interprète du père. Je n’aime pas que l’on formate les choses, les gens. J’ai fait de l’animation, il y avait des handicapés et ils avaient besoin que l’on soit trash, qu’on leur rentre dans le lard, c’est une façon de les banaliser. L’humour permet la distance, Marie en a beaucoup.»

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