Miss France 2018 : les prétendantes recevront pour la première fois des cours de bonnes manières

C’est l’une des nouveautés de cette année. Pour la première fois depuis le lancement du concours Miss France, les prétendantes à la couronne recevront des conseils de savoir-vivre, maintien et bonnes manières. Leur professeur : Jérémy Côme, spécialiste du bon comportement en société.

Pourquoi des cours de bonnes manières ? Jérémy Côme : Le but de mon intervention, c’est de donner à toutes ces prétendantes au titre de Miss France l’aisance dont elles auront besoin lors du premier dîner officiel. Savoir comment lancer une conversation avec le maire qui est souvent le voisin de gauche ou avec le préfet qui est souvent le voisin de droite par exemple. Avec Sylvie Tellier, nous avons remarqué que ce n’était pas si évident que ça, quand ce n’est pas notre éducation, quand ce ne sont pas nos codes. Et les Miss sont projetées du jour au lendemain dans une vie mondaine et dans la vie mondaine, il y a des codes.

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Les prétendantes sont-elles heureuses de ces nouvelles leçons ? Avec Sylvie Tellier, nous avions déjà fait l’expérience sur un tout petit sujet, il y a deux ans pour le prime et nous nous étions apperçu que cela fonctionnait bien et que les jeunes femmes étaient très demandeuses de ce genre de codes. Comment savoir se tenir quand on est debout et observée, comment savoir se servir de ses couverts, comment lancer une conversation à table... tous les codes qui me paraissent naturels mais qui ne le sont pas forcément pour elles.

Quels bénéfices peuvent-elles en tirer ? Je dis toujours que quand on sait ce qu’il faut faire, on peut s’autoriser à ne pas le faire et que dans la vie, les bonnes manières ce n’est pas obligatoire mais c’est bon à savoir. Du coup, on est à l’aise partout. Le but pour moi, ce n’est pas d’être un donneur de leçon, un flic ou un maitre d’école qui va dire si c’est bien ou non, c’est vraiment de donner aux prétendantes quelques petits trucs qui vont les destresser.

Entre deux personnes qui passent un entretien d’embauche, celle qui a les codes ne va pas s’en inquiéter et va avoir plus de place dans la tête pour aller se vendre. Avoir les codes efface de la peur, du stress et surtout empêche les autres de vous juger sur des choses qui ne sont pas capitales pour le travail que vous voulez faire. Je considère que les bonnes manières ne sont pas un devoir mais du bien-être.

Pourquoi les bonnes manières n’ont jamais été enseignées aux futures Miss avant cette année ? Tout évolue, il y a des modes. Avant c’était la décoration, ensuite la cuisine, maintenant dans l’air du temps, il y le fait de savoir se tenir.

Enseignez-vous les bonnes manières depuis longtemps ? J’ai été éduqué comme ça. Il y a quelques années, je représentais ma région, les Pays-de-la-Loire à la télévision (il était chroniqueur de l’émission «Douce France » sur France 2, ndlr). C’est là que je me suis rendu compte avec les autres chroniqueurs qui venaient d’autres régions que j’étais le chroniqueur le plus coincé (rires). Sans doute parce que ma région, que j’adore, est empreinte de codes. Les châteaux de la Loire ce n’est pas rien. Puis dans ma famille on m’a appris ça et j’aime ça. En mai, je vais même sortir un nouveau guide du savoir-vire car ce qui m’intéresse aussi c’est que tous les codes s’expliquent et ont une raison d’exister.

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C’est l’une des nouveautés de cette année. Pour la première fois depuis le lancement du concours Miss France, les prétendantes à la couronne recevront des conseils de savoir-vivre, maintien et bonnes manières. Leur professeur : Jérémy Côme, spécialiste du bon comportement en société.

Pourquoi des cours de bonnes manières ? Jérémy Côme : Le but de mon intervention, c’est de donner à toutes ces prétendantes au titre de Miss France l’aisance dont elles auront besoin lors du premier dîner officiel. Savoir comment lancer une conversation avec le maire qui est souvent le voisin de gauche ou avec le préfet qui est souvent le voisin de droite par exemple. Avec Sylvie Tellier, nous avons remarqué que ce n’était pas si évident que ça, quand ce n’est pas notre éducation, quand ce ne sont pas nos codes. Et les Miss sont projetées du jour au lendemain dans une vie mondaine et dans la vie mondaine, il y a des codes.

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Les prétendantes sont-elles heureuses de ces nouvelles leçons ? Avec Sylvie Tellier, nous avions déjà fait l’expérience sur un tout petit sujet, il y a deux ans pour le prime et nous nous étions apperçu que cela fonctionnait bien et que les jeunes femmes étaient très demandeuses de ce genre de codes. Comment savoir se tenir quand on est debout et observée, comment savoir se servir de ses couverts, comment lancer une conversation à table... tous les codes qui me paraissent naturels mais qui ne le sont pas forcément pour elles.

Quels bénéfices peuvent-elles en tirer ? Je dis toujours que quand on sait ce qu’il faut faire, on peut s’autoriser à ne pas le faire et que dans la vie, les bonnes manières ce n’est pas obligatoire mais c’est bon à savoir. Du coup, on est à l’aise partout. Le but pour moi, ce n’est pas d’être un donneur de leçon, un flic ou un maitre d’école qui va dire si c’est bien ou non, c’est vraiment de donner aux prétendantes quelques petits trucs qui vont les destresser.

Entre deux personnes qui passent un entretien d’embauche, celle qui a les codes ne va pas s’en inquiéter et va avoir plus de place dans la tête pour aller se vendre. Avoir les codes efface de la peur, du stress et surtout empêche les autres de vous juger sur des choses qui ne sont pas capitales pour le travail que vous voulez faire. Je considère que les bonnes manières ne sont pas un devoir mais du bien-être.

Pourquoi les bonnes manières n’ont jamais été enseignées aux futures Miss avant cette année ? Tout évolue, il y a des modes. Avant c’était la décoration, ensuite la cuisine, maintenant dans l’air du temps, il y le fait de savoir se tenir.

Enseignez-vous les bonnes manières depuis longtemps ? J’ai été éduqué comme ça. Il y a quelques années, je représentais ma région, les Pays-de-la-Loire à la télévision (il était chroniqueur de l’émission «Douce France » sur France 2, ndlr). C’est là que je me suis rendu compte avec les autres chroniqueurs qui venaient d’autres régions que j’étais le chroniqueur le plus coincé (rires). Sans doute parce que ma région, que j’adore, est empreinte de codes. Les châteaux de la Loire ce n’est pas rien. Puis dans ma famille on m’a appris ça et j’aime ça. En mai, je vais même sortir un nouveau guide du savoir-vire car ce qui m’intéresse aussi c’est que tous les codes s’expliquent et ont une raison d’exister.

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