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Rupert Murdoch et le retour du Jedi

Rupert Murdoch, à Beverly Hills (Californie), en février 2015.

Mission accomplie pour Rey, la nouvelle Jedi, à la recherche de son maître, Luke Skywalker. La combattante de La Guerre des étoiles a réussi, pour son premier week-end, à propulser Star Wars : les derniers Jedi, le huitième opus de la saga intergalactique, à la tête du box-office américain.

L’experte en sabre laser en a même profité pour pulvériser tous les records de fréquentation, à l’exception – respect des anciens oblige – de l’épisode 7 de la même saga, Le Réveil de la Force, sorti en 2015. Le film a rapporté en seulement trois jours près de 220 millions de dollars (187 millions d’euros).

Un rapide coup d’œil au classement américain de cette année laisse cependant comme une impression de malaise. Derrière Rey et ses Jedi se bousculent La Belle et la Bête, Les Gardiens de la galaxie, Spider-Man, Logan, Thor – rien que des têtes connues pour les adolescents des grandes villes américaines, qui constituent le socle de la fréquentation des cinémas du pays.

Et pour cause : il s’agit soit de reprises de films anciens soit d’un énième épisode d’une franchise à succès. L’originalité ne sera donc pas au rendez-vous de 2017. A ce petit jeu, le gagnant toutes catégories s’appelle Disney, qui, cette année encore, accaparera plus de la moitié des places du classement des dix premiers films.

Si les vieilles recettes sont manifestement la clé du succès, ce n’est pas forcément le signe d’une vitalité débridée. Le cinéma, du moins dans sa version populaire, ressemble de plus en plus à un vieux cheval de retour condamné à user des mêmes ficelles ad nauseam.

Nouveaux maîtres, nouvelles règles

Bien sûr, c’est le plus riche qui gagne, celui qui peut dépenser le plus en fabrication, en marketing et en exploitation des personnages. Sous les sapins de ce Noël 2017 trôneront de nouveau les déguisements des soldats blancs de l’empire des étoiles et...

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Mission accomplie pour Rey, la nouvelle Jedi, à la recherche de son maître, Luke Skywalker. La combattante de La Guerre des étoiles a réussi, pour son premier week-end, à propulser Star Wars : les derniers Jedi, le huitième opus de la saga intergalactique, à la tête du box-office américain.

L’experte en sabre laser en a même profité pour pulvériser tous les records de fréquentation, à l’exception – respect des anciens oblige – de l’épisode 7 de la même saga, Le Réveil de la Force, sorti en 2015. Le film a rapporté en seulement trois jours près de 220 millions de dollars (187 millions d’euros).

Un rapide coup d’œil au classement américain de cette année laisse cependant comme une impression de malaise. Derrière Rey et ses Jedi se bousculent La Belle et la Bête, Les Gardiens de la galaxie, Spider-Man, Logan, Thor – rien que des têtes connues pour les adolescents des grandes villes américaines, qui constituent le socle de la fréquentation des cinémas du pays.

Et pour cause : il s’agit soit de reprises de films anciens soit d’un énième épisode d’une franchise à succès. L’originalité ne sera donc pas au rendez-vous de 2017. A ce petit jeu, le gagnant toutes catégories s’appelle Disney, qui, cette année encore, accaparera plus de la moitié des places du classement des dix premiers films.

Si les vieilles recettes sont manifestement la clé du succès, ce n’est pas forcément le signe d’une vitalité débridée. Le cinéma, du moins dans sa version populaire, ressemble de plus en plus à un vieux cheval de retour condamné à user des mêmes ficelles ad nauseam.

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Bien sûr, c’est le plus riche qui gagne, celui qui peut dépenser le plus en fabrication, en marketing et en exploitation des personnages. Sous les sapins de ce Noël 2017 trôneront de nouveau les déguisements des soldats blancs de l’empire des étoiles et...

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