Haggis, 64 ans, connu aussi pour avoir rompu en 2009 avec la scientologie et être devenu un de ses plus ardents critiques, avait devancé l'assignation en déposant le même jour une plainte contre Haleigh Breest. Il y démentait ses accusations et accusait l'agente de lui "réclamer des millions de dollars" pour éviter qu'elle porte plainte.
Trois nouvelles victimes qui veulent rester anonymes
La plainte souligne que "depuis que Mme Breest a porté plainte, trois autres femmes sont sorties du rang et ont dénoncé Paul Haggis pour viol et abus sexuel." Les trois nouvelles victimes présumées ont voulu rester anonymes et sont identifiées comme Jane Doe no1, Jane Doe no2, et Jane Doe no3.Jane Doe no1, une agente publicitaire qui travaillait avec Paul Haggis pour un programme télé, aurait été agressée en 1996, lors d'une réunion tardive dont il aurait exigé qu'elle se déroule dans un bureau isolé. Cette femme l'accuse de l'avoir embrassée de force, avant de l'obliger à lui faire une fellation et de la violer.
Jane Doe no2, une jeune femme qui voulait lui proposer une idée d'émission, aurait été abusée en 2008, lors d'une rencontre dans le bureau du réalisateur. Il aurait aussi essayé de l'embrasser de force, mais elle aurait réussi à s'enfuir.
Jane Doe no3, une jeune femme que Paul Haggis aurait rencontrée à un festival de cinéma, affirme elle avoir été violentée en 2015. Paul Haggis aurait tenté de l'embrasser de force puis l'aurait rattrapée alors qu'elle tentait de s'échapper en taxi. Elle ne lui aurait échappé qu'après l'avoir frappé alors qu'il tentait d'entrer dans son immeuble.
Paul Haggis dément en bloc
Pour le cabinet d'avocats Emery Celli Brinckerhoff & Abady, à l'origine des assignations contre Paul Haggis, ces expériences montrent qu'il "est un prédateur en série qui s'en prend aux femmes depuis des années".Contactée par l'AFP, une avocate de Paul Haggis, Christine Lepera, n'a pas immédiatement réagi. Mais dans une déclaration au site spécialisé Deadline, elle a indiqué que Paul Haggis "démentait les accusations anonymes en bloc".
Elle a estimé que ces nouvelles plaintes faisaient partie d'"une nouvelle tactique (des avocats de Haleigh Breest) pour lui nuire et (...) obtenir de l'argent".
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Haggis, 64 ans, connu aussi pour avoir rompu en 2009 avec la scientologie et être devenu un de ses plus ardents critiques, avait devancé l'assignation en déposant le même jour une plainte contre Haleigh Breest. Il y démentait ses accusations et accusait l'agente de lui "réclamer des millions de dollars" pour éviter qu'elle porte plainte.
Trois nouvelles victimes qui veulent rester anonymes
La plainte souligne que "depuis que Mme Breest a porté plainte, trois autres femmes sont sorties du rang et ont dénoncé Paul Haggis pour viol et abus sexuel." Les trois nouvelles victimes présumées ont voulu rester anonymes et sont identifiées comme Jane Doe no1, Jane Doe no2, et Jane Doe no3.Jane Doe no1, une agente publicitaire qui travaillait avec Paul Haggis pour un programme télé, aurait été agressée en 1996, lors d'une réunion tardive dont il aurait exigé qu'elle se déroule dans un bureau isolé. Cette femme l'accuse de l'avoir embrassée de force, avant de l'obliger à lui faire une fellation et de la violer.
Jane Doe no2, une jeune femme qui voulait lui proposer une idée d'émission, aurait été abusée en 2008, lors d'une rencontre dans le bureau du réalisateur. Il aurait aussi essayé de l'embrasser de force, mais elle aurait réussi à s'enfuir.
Jane Doe no3, une jeune femme que Paul Haggis aurait rencontrée à un festival de cinéma, affirme elle avoir été violentée en 2015. Paul Haggis aurait tenté de l'embrasser de force puis l'aurait rattrapée alors qu'elle tentait de s'échapper en taxi. Elle ne lui aurait échappé qu'après l'avoir frappé alors qu'il tentait d'entrer dans son immeuble.
Paul Haggis dément en bloc
Pour le cabinet d'avocats Emery Celli Brinckerhoff & Abady, à l'origine des assignations contre Paul Haggis, ces expériences montrent qu'il "est un prédateur en série qui s'en prend aux femmes depuis des années".Contactée par l'AFP, une avocate de Paul Haggis, Christine Lepera, n'a pas immédiatement réagi. Mais dans une déclaration au site spécialisé Deadline, elle a indiqué que Paul Haggis "démentait les accusations anonymes en bloc".
Elle a estimé que ces nouvelles plaintes faisaient partie d'"une nouvelle tactique (des avocats de Haleigh Breest) pour lui nuire et (...) obtenir de l'argent".
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