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Guide Michelin : les gagnants et les perdants de l'édition 2018

Même si certains y renoncent, tel Sébastien Bras , les étoiles du Guide Michelin sont toujours aussi attendues que redoutées par les chefs. Quinze jours après la mort du « pape » de la gastronomie  Paul Bocuse , qui régnait sur sa table trois étoiles depuis plus d'un demi-siècle, le célèbre guide rouge a publié ce lundi  la liste des restaurants primés en France.

Le nombre total d'étoilés atteint 621 cette année, soit 5 de plus que la dernière édition, avec une présence accrue des chefs étrangers, notamment japonais, dans le palmarès.

Entre surprises et confirmations, voici l'essentiel du palmarès.

1 étoile : les gagnants et les perdants

En Ile-de-France : Mavrommatis (5e), Emporio Armani Caffè (6e), Quinsou (6e), Loiseau Rive Gauche (7e), Pertinence (7e), Copenhague (8e), L'Ecrin (8e), Le Chateaubriand (11e), Table - Bruno Verjus (12e), Montée (14e), Alan Geaam (16e), Comice (16e), Etude (16e), L'Arcane (18e), Ken Kawasaki (18e), Jean Chauvel (Boulogne-Billancourt, 92), Le Quincangrogne (Dampmart, 77) et Le Domaine de la Corniche (Rolleboise, 78), pourront afficher un macaron.

L'escargot 1903 (Puteaux, 92) perd son étoile, acquise l'an dernier. Même sort pour Les Fables de La Fontaine (7e), le Relais d'Auteuil (16e) et Sola (5e).

Dans le Nord-Ouest : L'Essentiel (Deauville), l'Auberge de Bagatelle (Le Mans), Ima (Rennes), L'Hysope (La Rochelle), Intuition (Saint-Lô), Le Pousse-Pied (Tranche-sur-Mer) sont primés cette année.

Christophe Le Fur, (Auberge Grand'Maison, à Mûr-de-Bretagne (22), récupère également son étoile Michelin, perdue en 2016.

Déception, en revanche, pour le domaine la Bretesche à Missillac (44) qui perd son étoile. De même que le château de Noirieux, à Briollay (49), qui venait de retrouver son étoile l'an dernier, et qui ne figure plus dans la sélection 2018

Dans le Nord-Est : Jérôme Feck (Châlons-en- Champagne), Château de Courban (Courban), La Merise (Laubach), Le Marcq (Marcq-en-Baroeul), L'O des Vignes (Fuissé) et Transparence 'La Table de Patrick Fréchin' (Nancy), sont récompensés.

A noter que Le Château de Germigney, à Port-Lesney (Jura), perd son macaron après dix-neuf ans de présence. De même que La Maison des Cariatides à Dijon. Une perte prévue puisque celle-ci s'explique par le départ du chef Angelo Ferrigno. 

Déception également pour Laurent Peugeot qui perd son étoile au Charlemagne à Pernand-Vergelesses ainsi que pour Pascal Boulanger à La Laiterie à Lambersart (69) et Thomas Debouzy à La Briqueterie à Vinay (51).

Parmi les plus grosses surprises, la perte de son étoile par Christian Germain, étoilé pendant quasi une trentaine d'années au Château de Montreuil (62).

- Dans le Sud-Ouest : Garopapilles et Le Quatrième Mur (Bordeaux), Le Barbacane (Carcassonne), Le Grand Cap (Leucate), Chapelle St-Martin (Limoges), Auberge de la Tour (Marcolès), Château de Cordeillan-Bages (Pauillac), L'Almandin (St-Cyprien), SEPT (Toulouse), La Promenade (Verfeil) et Le Jasmin (Villeneuve-sur-Lot) remportent une étoile.

Octopus (Béziers) perd son étoile ainsi que l'Auberge Labarthe (Bosdarros), le Domaine d'Auriac (Carcassonne) et L'Oison (Chancelade).

Dans le Sud-Est : Louison (Aix-en-Pce), Table de Manville (Baux-de-Pce), L'Emulsion (Bourgoin-Jallieu), Les Fresques (Evian), L'Atelier Yssoirien (Issoire), U Santa Marina (Porto-Vecchio, Corse), La Table de la Ferme (Sartène, Corse) et Lou Cigalon-Maison Martin (Valbonne) sont les nouveaux étoilés de la région.

Parmi les perdants de cette année : Bacon (Juan Les Pins) et Chez Charles (Lumio, Corse). A Lyon, déception pour l'Alexandrin, qui perd son macaron. De même que La Ciboulette (Annecy).

2 étoiles

Les deux étoiles sont désormais au nombre de 85, avec cinq promus et aucun déclassement dans cette catégorie.

- Masafumi Hamano, « Le 14 février » à Saint-Amour-Bellevue (71)

- Takao Takano, « Takao Takano » à Lyon (69)

- Jean Sulpice, « L'Auberge du Père Bise » à Talloires (74)

- Bruno Cirino, « L'Hostellerie Jérôme » à La Turbie (06), après l'avoir perdue en 2014

- Gaël et Mickaël Tourteau, « Flaveur » à Nice (06)

Deux nouveaux 3 étoiles

Les restaurants de Marc Veyrat, La Maison des Bois à Manigod, en Haute-Savoie, et de Christophe Bacquié, à l'hôtel du Castellet (Var), obtiennent trois étoiles.

- Marc Veyrat, 67 ans, qui décroche pour la troisième fois trois étoiles au guide Michelin, est connu pour son chapeau noir et sa cuisine aux herbes sauvages.

- Plus au sud, Christophe Bacquié, né en 1972, concocte une cuisine méditerranéenne au restaurant de l'Hôtel du Castellet, à côté du célèbre circuit automobile, une table auréolée de deux étoiles depuis 2010.

Avec ces deux tables, le club très sélect des trois étoiles compte désormais 28 membres, après le retrait inédit du restaurant Le Suquet à Laguiole, à la demande de son chef Sébastien Bras.

Au rang des grands déçus dont les noms circulaient pour la distinction suprême : Jean-François Piège (Le Grand Restaurant, Paris 8e), Jean-Georges Klein (la Villa René Lalique à Wingen-sur-Moder, Bas-Rhin), Olivier Bellin (l'Auberge des Glazicks à Plomodiern, Finistère), Christopher Coutanceau (La Rochelle, Charente-Maritime) et Alexandre Couillon (La Marine, Noirmoutier-en-l'Île, Vendée).

Disponible à partir du 9 février, le guide Michelin France, dont la sélection est réalisée à partir des visites d'inspecteurs anonymes, inaugure par ailleurs un système de parrainage pour accompagner les nouveaux étoilés. La marraine cette année est la chef Anne-Sophie Pic, seule femme à la tête d'un restaurant trois étoiles en France.

Vidéo - Le Michelin 2018 en chiffres

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Même si certains y renoncent, tel Sébastien Bras , les étoiles du Guide Michelin sont toujours aussi attendues que redoutées par les chefs. Quinze jours après la mort du « pape » de la gastronomie  Paul Bocuse , qui régnait sur sa table trois étoiles depuis plus d'un demi-siècle, le célèbre guide rouge a publié ce lundi  la liste des restaurants primés en France.

Le nombre total d'étoilés atteint 621 cette année, soit 5 de plus que la dernière édition, avec une présence accrue des chefs étrangers, notamment japonais, dans le palmarès.

Entre surprises et confirmations, voici l'essentiel du palmarès.

1 étoile : les gagnants et les perdants

En Ile-de-France : Mavrommatis (5e), Emporio Armani Caffè (6e), Quinsou (6e), Loiseau Rive Gauche (7e), Pertinence (7e), Copenhague (8e), L'Ecrin (8e), Le Chateaubriand (11e), Table - Bruno Verjus (12e), Montée (14e), Alan Geaam (16e), Comice (16e), Etude (16e), L'Arcane (18e), Ken Kawasaki (18e), Jean Chauvel (Boulogne-Billancourt, 92), Le Quincangrogne (Dampmart, 77) et Le Domaine de la Corniche (Rolleboise, 78), pourront afficher un macaron.

L'escargot 1903 (Puteaux, 92) perd son étoile, acquise l'an dernier. Même sort pour Les Fables de La Fontaine (7e), le Relais d'Auteuil (16e) et Sola (5e).

Dans le Nord-Ouest : L'Essentiel (Deauville), l'Auberge de Bagatelle (Le Mans), Ima (Rennes), L'Hysope (La Rochelle), Intuition (Saint-Lô), Le Pousse-Pied (Tranche-sur-Mer) sont primés cette année.

Christophe Le Fur, (Auberge Grand'Maison, à Mûr-de-Bretagne (22), récupère également son étoile Michelin, perdue en 2016.

Déception, en revanche, pour le domaine la Bretesche à Missillac (44) qui perd son étoile. De même que le château de Noirieux, à Briollay (49), qui venait de retrouver son étoile l'an dernier, et qui ne figure plus dans la sélection 2018

Dans le Nord-Est : Jérôme Feck (Châlons-en- Champagne), Château de Courban (Courban), La Merise (Laubach), Le Marcq (Marcq-en-Baroeul), L'O des Vignes (Fuissé) et Transparence 'La Table de Patrick Fréchin' (Nancy), sont récompensés.

A noter que Le Château de Germigney, à Port-Lesney (Jura), perd son macaron après dix-neuf ans de présence. De même que La Maison des Cariatides à Dijon. Une perte prévue puisque celle-ci s'explique par le départ du chef Angelo Ferrigno. 

Déception également pour Laurent Peugeot qui perd son étoile au Charlemagne à Pernand-Vergelesses ainsi que pour Pascal Boulanger à La Laiterie à Lambersart (69) et Thomas Debouzy à La Briqueterie à Vinay (51).

Parmi les plus grosses surprises, la perte de son étoile par Christian Germain, étoilé pendant quasi une trentaine d'années au Château de Montreuil (62).

- Dans le Sud-Ouest : Garopapilles et Le Quatrième Mur (Bordeaux), Le Barbacane (Carcassonne), Le Grand Cap (Leucate), Chapelle St-Martin (Limoges), Auberge de la Tour (Marcolès), Château de Cordeillan-Bages (Pauillac), L'Almandin (St-Cyprien), SEPT (Toulouse), La Promenade (Verfeil) et Le Jasmin (Villeneuve-sur-Lot) remportent une étoile.

Octopus (Béziers) perd son étoile ainsi que l'Auberge Labarthe (Bosdarros), le Domaine d'Auriac (Carcassonne) et L'Oison (Chancelade).

Dans le Sud-Est : Louison (Aix-en-Pce), Table de Manville (Baux-de-Pce), L'Emulsion (Bourgoin-Jallieu), Les Fresques (Evian), L'Atelier Yssoirien (Issoire), U Santa Marina (Porto-Vecchio, Corse), La Table de la Ferme (Sartène, Corse) et Lou Cigalon-Maison Martin (Valbonne) sont les nouveaux étoilés de la région.

Parmi les perdants de cette année : Bacon (Juan Les Pins) et Chez Charles (Lumio, Corse). A Lyon, déception pour l'Alexandrin, qui perd son macaron. De même que La Ciboulette (Annecy).

2 étoiles

Les deux étoiles sont désormais au nombre de 85, avec cinq promus et aucun déclassement dans cette catégorie.

- Masafumi Hamano, « Le 14 février » à Saint-Amour-Bellevue (71)

- Takao Takano, « Takao Takano » à Lyon (69)

- Jean Sulpice, « L'Auberge du Père Bise » à Talloires (74)

- Bruno Cirino, « L'Hostellerie Jérôme » à La Turbie (06), après l'avoir perdue en 2014

- Gaël et Mickaël Tourteau, « Flaveur » à Nice (06)

Deux nouveaux 3 étoiles

Les restaurants de Marc Veyrat, La Maison des Bois à Manigod, en Haute-Savoie, et de Christophe Bacquié, à l'hôtel du Castellet (Var), obtiennent trois étoiles.

- Marc Veyrat, 67 ans, qui décroche pour la troisième fois trois étoiles au guide Michelin, est connu pour son chapeau noir et sa cuisine aux herbes sauvages.

- Plus au sud, Christophe Bacquié, né en 1972, concocte une cuisine méditerranéenne au restaurant de l'Hôtel du Castellet, à côté du célèbre circuit automobile, une table auréolée de deux étoiles depuis 2010.

Avec ces deux tables, le club très sélect des trois étoiles compte désormais 28 membres, après le retrait inédit du restaurant Le Suquet à Laguiole, à la demande de son chef Sébastien Bras.

Au rang des grands déçus dont les noms circulaient pour la distinction suprême : Jean-François Piège (Le Grand Restaurant, Paris 8e), Jean-Georges Klein (la Villa René Lalique à Wingen-sur-Moder, Bas-Rhin), Olivier Bellin (l'Auberge des Glazicks à Plomodiern, Finistère), Christopher Coutanceau (La Rochelle, Charente-Maritime) et Alexandre Couillon (La Marine, Noirmoutier-en-l'Île, Vendée).

Disponible à partir du 9 février, le guide Michelin France, dont la sélection est réalisée à partir des visites d'inspecteurs anonymes, inaugure par ailleurs un système de parrainage pour accompagner les nouveaux étoilés. La marraine cette année est la chef Anne-Sophie Pic, seule femme à la tête d'un restaurant trois étoiles en France.

Vidéo - Le Michelin 2018 en chiffres

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