Indochine voulait frapper fort. Trouver quelque chose d'aussi impressionnant que sa dernière tournée, où le public était enveloppé au milieu d'écrans à 360 degrés. Comment prolonger cette immersion? En utilisant cette fois...le plafond.
Ce samedi soir au Millesium d'Epernay (Marne), pour la première du «13 Tour», avant trois Bercy complets à Paris la semaine prochaine, c'est un énorme dispositif circulaire qui surplombe la fosse. Une sorte de soucoupe volante géante, qui va faire décoller les 6 000 spectateurs présents dès que les lumières s'éteignent. Les images projetées sur ces écrans suspendus donnent effectivement l'impression qu'un vaisseau spatial s'apprête à plonger dans l'espace. Et c'est ce qu'il fait. C'est ce que nous faisons tous, alors que la galaxie défile, les planètes passent à toute vitesse et qu'un autre écran géant s'allume sur la scène.
L'effet est saisissant tandis qu'Indochine entame son «Black Sky», morceau d'ouverture du concert et de «13», bien nommé 13e album. Son meilleur, vendu à plus de 250 000 exemplaires et salué par des critiques enthousiastes.
Le disque est au coeur de ce nouveau show, joué en quasi intégralité par le groupe emmené par son leader Nicola Sirkis, teint...en blond. Autre effet de surprise de cette première.
Indochine frappe fort, donc, avec cette impressionnante scénographie, construite aussi autour d'une énorme avancée, au milieu de la salle et du public. Son chanteur en joue dès que possible. Et tente lui aussi une immersion, au milieu des spectateurs pendant «Tes yeux noirs». Promenade dans les gradins, serrages de louche, face à des fans qui préfèrent parfois le voir passer à travers l'écran de leur smartphone. Une certaine idée de la proximité 2.0.
Logique dans un show high-tech mais qui, pourtant n'abuse pas de ses innovations. On en redemanderait presque. Car la plupart du temps, les écrans en fond de scène filment en grand le groupe, qui fait chanter son public, sans artifices, sur «A l'assaut», «La vie est belle» puis «Trois nuits par semaine» et «L'aventurier» en fin de concert
Spectateurs hipnotisés par les images incroyables d'Asia Argento
Mais quand la soucoupe volante, qu'en coulisses on a surnommé «Le Monstre» se rallume, Indochine donne le sentiment de proposer du jamais vu.
On reste totalement hypnotisé par les images incroyables d'Asia Argento au-dessus de nous, comme enfermée dans ce vaisseau spatial transparent, pour un duo virtuel sur «Gloria» avec Nicola Sirkis allongé sur scène qui la regarde les yeux en l'air. Ou quand le plafond se transforme en kaléidoscope géant de couleurs sur «Station 13». Ou encore lorsqu'il enchaîne les tons arc en ciel à travers «Tomboy», alors que Kiddy Smile présent sur la chanson, se metamorphose en drag-queen sur les écrans au fil des minutes. «Le monstre» réaménage aussi la salle en gigantesque club pendant un medley électro qui croise les «Tzars» et «Canary Bay».
Tout cela n'empêche pas Sirkis de revenir au rappel seul à la guitare avec «Electrastar» puis avec ses deux guitaristes pour reprendre «J'ai demandé à la lune». Emotion palpable aussi pendant «College Boy» ou l'ultime «Karma Girls» final de 2h30 de show intense et visuellement totalement bluffant.
LIRE AUSSI >Nicola Sirkis, leadeur d'Indochine : «Je ne rejouerai jamais au Bataclan»
Read AgainIndochine voulait frapper fort. Trouver quelque chose d'aussi impressionnant que sa dernière tournée, où le public était enveloppé au milieu d'écrans à 360 degrés. Comment prolonger cette immersion? En utilisant cette fois...le plafond.
Ce samedi soir au Millesium d'Epernay (Marne), pour la première du «13 Tour», avant trois Bercy complets à Paris la semaine prochaine, c'est un énorme dispositif circulaire qui surplombe la fosse. Une sorte de soucoupe volante géante, qui va faire décoller les 6 000 spectateurs présents dès que les lumières s'éteignent. Les images projetées sur ces écrans suspendus donnent effectivement l'impression qu'un vaisseau spatial s'apprête à plonger dans l'espace. Et c'est ce qu'il fait. C'est ce que nous faisons tous, alors que la galaxie défile, les planètes passent à toute vitesse et qu'un autre écran géant s'allume sur la scène.
L'effet est saisissant tandis qu'Indochine entame son «Black Sky», morceau d'ouverture du concert et de «13», bien nommé 13e album. Son meilleur, vendu à plus de 250 000 exemplaires et salué par des critiques enthousiastes.
Le disque est au coeur de ce nouveau show, joué en quasi intégralité par le groupe emmené par son leader Nicola Sirkis, teint...en blond. Autre effet de surprise de cette première.
Indochine frappe fort, donc, avec cette impressionnante scénographie, construite aussi autour d'une énorme avancée, au milieu de la salle et du public. Son chanteur en joue dès que possible. Et tente lui aussi une immersion, au milieu des spectateurs pendant «Tes yeux noirs». Promenade dans les gradins, serrages de louche, face à des fans qui préfèrent parfois le voir passer à travers l'écran de leur smartphone. Une certaine idée de la proximité 2.0.
Logique dans un show high-tech mais qui, pourtant n'abuse pas de ses innovations. On en redemanderait presque. Car la plupart du temps, les écrans en fond de scène filment en grand le groupe, qui fait chanter son public, sans artifices, sur «A l'assaut», «La vie est belle» puis «Trois nuits par semaine» et «L'aventurier» en fin de concert
Spectateurs hipnotisés par les images incroyables d'Asia Argento
Mais quand la soucoupe volante, qu'en coulisses on a surnommé «Le Monstre» se rallume, Indochine donne le sentiment de proposer du jamais vu.
On reste totalement hypnotisé par les images incroyables d'Asia Argento au-dessus de nous, comme enfermée dans ce vaisseau spatial transparent, pour un duo virtuel sur «Gloria» avec Nicola Sirkis allongé sur scène qui la regarde les yeux en l'air. Ou quand le plafond se transforme en kaléidoscope géant de couleurs sur «Station 13». Ou encore lorsqu'il enchaîne les tons arc en ciel à travers «Tomboy», alors que Kiddy Smile présent sur la chanson, se metamorphose en drag-queen sur les écrans au fil des minutes. «Le monstre» réaménage aussi la salle en gigantesque club pendant un medley électro qui croise les «Tzars» et «Canary Bay».
Tout cela n'empêche pas Sirkis de revenir au rappel seul à la guitare avec «Electrastar» puis avec ses deux guitaristes pour reprendre «J'ai demandé à la lune». Emotion palpable aussi pendant «College Boy» ou l'ultime «Karma Girls» final de 2h30 de show intense et visuellement totalement bluffant.
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