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#MaintenantOnAgit : avant les Césars, des actrices se mobilisent contre les violences faites aux femmes

Les comédiennes Julie Gayet, Anna Mouglalis et Vanessa Paradis font partie des signataires de cette campagne baptisée #MaintenantOnAgit.

Une centaine d’actrices et de personnalités</a> ont lancé, mardi 27 février, un appel aux dons pour lutter</a> contre les violences envers les femmes, avec un symbole, un ruban blanc, qui sera porté vendredi 2 mars lors de la 43ᵉ cérémonie des Césars du cinéma</a>. Et un mot d’ordre : « Maintenant, on agit. »

« Nous sommes inquiètes : mal accompagnées, les femmes sont vulnérables face à la justice</a>. Il est temps d’agir. Ensemble, soutenons celles et ceux qui œuvrent concrètement pour qu’aucune n’ait plus jamais à dire</a> #MeToo. Donnons », disent cent trente personnalités</a> dans un appel aux dons lancé par la Fondation des femmes et publié sur le site de Libération.

Les comédiennes Julie Gayet, Adèle Haenel ou Sandrine Bonnaire, l’écrivaine Leïla Slimani, la chanteuse Christine and the Queens, la championne de boxe</a> Sarah Ourahmoune, la réalisatrice Tonie Marshall font partie des premières donatrices de cette campagne baptisée #MaintenantOnAgit.

Lire aussi :   Et la parole des femmes se libéra

« Souvent, nous n’avons rien dit. Par crainte. Par habitude. Pour oublier</a>. Ou parce que nous espérions être</a> l’exception plutôt que la règle, poursuivent-elles. Il y a quelques mois, des actrices ont percé le mur du silence. »

Ce mouvement, inspiré du fonds Time’s Up, lancé par trois cents personnalités du cinéma américain pour lutter contre le harcèlement sexuel au travail</a> à la suite du scandale Weinstein, vise à recueillir</a> des dons qui seront reversés à des associations proposant un accompagnement juridique aux victimes de violences sexistes ou sexuelles.

« Ce n’est que le début », prévient la comédienne Anna Mouglalis. La récente libération de la parole n’est « pas un effet de mode</a> », « il y a eu une prise de conscience » qui doit « s’incarner dans des actes. Sinon, les femmes parleront dans le vent », dit-elle à l’Agence France</a>-Presse. « Toutes les femmes ont été confrontées à des harceleurs (...), ça nous est toutes arrivé », déclarait à la fin de janvier l’actrice Julie Gayet, qualifiant le mouvement Time’s Up de « formidable ».

Lire aussi :   De DSK à #balancetonporc, une révolution française

S’associant à la Fondation des femmes, l’Académie des Césars proposera vendredi un ruban blanc, symbole de ce mouvement et de la lutte contre les violences faites aux femmes, aux dix-sept cents invités de sa 43e cérémonie, présidée par une des signataires, Vanessa Paradis. « On va porter</a> ce ruban avec détermination et conviction », a assuré lundi Alain Terzian, président de l’Académie des Césars.

Lever de fonds pour aider</a> des associations « débordées »

L’objectif de #MaintenantOnAgit est de lever</a> « un million d’euros » pour aider des associations « débordées », a dit à l’AFP Anne-Cécile Mailfert, présidente de la Fondation des femmes, évoquant le Collectif féministe contre le viol, l’Association européenne contre les violences faites aux femmes au travail (AVFT), l’Espace femmes Geneviève D., et Prendre</a> le droit.

Un premier bilan du mouvement pourrait être fait en mai, lors du Festival de Cannes</a>. « On ne veut pas se substituer</a> à l’Etat. On dit juste qu’il y a urgence à comprendre</a> que la lutte contre les violences faites aux femmes requiert des moyens. Que fera-t-on le jour où les deux cent trente mille femmes battues viendront porter plainte ? », poursuit-elle.

Loin de la polémique suscitée par la tribune de cent femmes, dont l’actrice Catherine Deneuve, défendant la « liberté d’importuner », Mme Mailfert espère que la centaine de personnalités</a> apportera « la lumière » aux victimes de violences.

Dans le sillage de l’affaire Weinstein, le nombre de plaintes déposées en 2017 pour viol et agression sexuelle a connu en France une hausse respectivement de 12 % et de 10 % par rapport à 2016. Plusieurs associations, dont l’AVFT, ont alerté les pouvoirs publics sur leurs difficultés à répondre</a> aux victimes, faute de moyens.

Lire aussi :   Harcèlement sexuel : le combat de la seule association de défense de victimes au travail

La secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, a déclaré mardi qu’elle trouvait « formidable que des artistes adorées des Françaises et des Français s’engagent », rappelant que « de nombreuses associations dont l’action est importante sont financées uniquement depuis des années par de l’argent public ».

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Les comédiennes Julie Gayet, Anna Mouglalis et Vanessa Paradis font partie des signataires de cette campagne baptisée #MaintenantOnAgit.

Une centaine d’actrices et de personnalités</a> ont lancé, mardi 27 février, un appel aux dons pour lutter</a> contre les violences envers les femmes, avec un symbole, un ruban blanc, qui sera porté vendredi 2 mars lors de la 43ᵉ cérémonie des Césars du cinéma</a>. Et un mot d’ordre : « Maintenant, on agit. »

« Nous sommes inquiètes : mal accompagnées, les femmes sont vulnérables face à la justice</a>. Il est temps d’agir. Ensemble, soutenons celles et ceux qui œuvrent concrètement pour qu’aucune n’ait plus jamais à dire</a> #MeToo. Donnons », disent cent trente personnalités</a> dans un appel aux dons lancé par la Fondation des femmes et publié sur le site de Libération.

Les comédiennes Julie Gayet, Adèle Haenel ou Sandrine Bonnaire, l’écrivaine Leïla Slimani, la chanteuse Christine and the Queens, la championne de boxe</a> Sarah Ourahmoune, la réalisatrice Tonie Marshall font partie des premières donatrices de cette campagne baptisée #MaintenantOnAgit.

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« Souvent, nous n’avons rien dit. Par crainte. Par habitude. Pour oublier</a>. Ou parce que nous espérions être</a> l’exception plutôt que la règle, poursuivent-elles. Il y a quelques mois, des actrices ont percé le mur du silence. »

Ce mouvement, inspiré du fonds Time’s Up, lancé par trois cents personnalités du cinéma américain pour lutter contre le harcèlement sexuel au travail</a> à la suite du scandale Weinstein, vise à recueillir</a> des dons qui seront reversés à des associations proposant un accompagnement juridique aux victimes de violences sexistes ou sexuelles.

« Ce n’est que le début », prévient la comédienne Anna Mouglalis. La récente libération de la parole n’est « pas un effet de mode</a> », « il y a eu une prise de conscience » qui doit « s’incarner dans des actes. Sinon, les femmes parleront dans le vent », dit-elle à l’Agence France</a>-Presse. « Toutes les femmes ont été confrontées à des harceleurs (...), ça nous est toutes arrivé », déclarait à la fin de janvier l’actrice Julie Gayet, qualifiant le mouvement Time’s Up de « formidable ».

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S’associant à la Fondation des femmes, l’Académie des Césars proposera vendredi un ruban blanc, symbole de ce mouvement et de la lutte contre les violences faites aux femmes, aux dix-sept cents invités de sa 43e cérémonie, présidée par une des signataires, Vanessa Paradis. « On va porter</a> ce ruban avec détermination et conviction », a assuré lundi Alain Terzian, président de l’Académie des Césars.

Lever de fonds pour aider</a> des associations « débordées »

L’objectif de #MaintenantOnAgit est de lever</a> « un million d’euros » pour aider des associations « débordées », a dit à l’AFP Anne-Cécile Mailfert, présidente de la Fondation des femmes, évoquant le Collectif féministe contre le viol, l’Association européenne contre les violences faites aux femmes au travail (AVFT), l’Espace femmes Geneviève D., et Prendre</a> le droit.

Un premier bilan du mouvement pourrait être fait en mai, lors du Festival de Cannes</a>. « On ne veut pas se substituer</a> à l’Etat. On dit juste qu’il y a urgence à comprendre</a> que la lutte contre les violences faites aux femmes requiert des moyens. Que fera-t-on le jour où les deux cent trente mille femmes battues viendront porter plainte ? », poursuit-elle.

Loin de la polémique suscitée par la tribune de cent femmes, dont l’actrice Catherine Deneuve, défendant la « liberté d’importuner », Mme Mailfert espère que la centaine de personnalités</a> apportera « la lumière » aux victimes de violences.

Dans le sillage de l’affaire Weinstein, le nombre de plaintes déposées en 2017 pour viol et agression sexuelle a connu en France une hausse respectivement de 12 % et de 10 % par rapport à 2016. Plusieurs associations, dont l’AVFT, ont alerté les pouvoirs publics sur leurs difficultés à répondre</a> aux victimes, faute de moyens.

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La secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, a déclaré mardi qu’elle trouvait « formidable que des artistes adorées des Françaises et des Français s’engagent », rappelant que « de nombreuses associations dont l’action est importante sont financées uniquement depuis des années par de l’argent public ».

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