La 43ème cérémonie des César était organisée vendredi soir, à la Salle Pleyel. Elle a vu la victoire de «120 battements par minute» et de «Au revoir là-haut», et la belle surprise «Petit Paysan». Retrouvez en vidéo les réactions et les plus belles images vues des coulisses.
A la sortie de la scène, trophées en main, Sara Giraudeau et Swann Arlaud étaient encore émus. Les deux acteurs, frère et soeur à l’écran dans «Petit Paysan», ont tous les deux reçu un César pour leur interprétation : celui du Meilleur acteur et de la Meilleure actrice dans un second rôle. Des victoires dont ils étaient très émus, qui viennent couronner le beau parcours de ce film projeté durant la Semaine de la Critique à Cannes : « Ce film, c'est un premier film, un petit film, avec des vaches. Quand je le fais, ça sent pas Cannes, ça sent pas les César», nous a expliqué l’acteur tout juste césarisé. «Vous avez vu la liste des noms d'acteurs a côté de moi? Qu'est ce que je fous la sérieusement. La récompense était déjà la, c'est pour ça que j'étais sonné.» Plein d’humour, il sait que ce César aura un impact pour sa carrière : «Depuis que le film est sorti, ça a déjà beaucoup changé mais la, je vous en parle même pas. Je change de numéro de téléphone, je déménage... Call my agent!»
Pour Sara Giraudeau, l’émotion était palpable : «Sur scène, c'est l'encéphalogramme plat. On se dit qu'on a préparé un petit quelque chose donc on se concentre et il y a des moments où ça bugue. C'est très bizarre.» Et si elle a raté la victoire de son partenaire pour cause d’interview télévisée, la surprise n’en a été que plus belle : «Je ne l'ai vu qu'à la fin. C'était la surprise du dernier moment, je n'ai même pas pu entendre ce qu'il a dit, c'était la surprise. Je suis très heureuse.»
La jolie surprise de "Petit Paysan"
Avant le duo de «Petit Paysan», les César ont connu un autre moment d’émotion avec la remise du César d’honneur à l’actrice espagnole Penélope Cruz, entourée sur scène de Pedro Almodovar et de Marion Cotillard. Un duo qui l’a encensée, ce qui l’a beaucoup touchée, comme elle nous l’a raconté : «Je les aime, je les admire beaucoup, c'était dur pour moi de parler avec autant d'émotion à l'intérieur de moi. J'ai eu besoin de respirer, de prendre du temps pour le faire. Puis j'ai regardé ma mère, et c'était reparti. Mais c'était un très beau moment.» Et celle qui a déjà tourné en France se reverrait bien recommencer : «J'aimerais faire un film en France, j'en ai déjà fait deux, en français, et j'adorerais retravailler dans cette langue que j’adore.»
Autre vainqueur ému, malgré une victoire prévisible avec le César du public basé sur les entrées au cinéma, Dany Boon a reçu son trophée des mains de Line Renaud : «C'est une surprise, personne ne me l'a dit. C'était très émouvant, qu'est-ce que je l’aime.» Le réalisateur de «Raid Dingue» était ravi d’enfin obtenir un trophée, quelques années après son arrivée sur la scène du Châtelet en jogging orange : «C'est chouette d'inaugurer cette catégorie, on pense au public, on fait du cinéma pour les spectateurs. Le cinéma, c'est un des seuls endroits avec le théâtre où on se retrouve dans une salle sans être sur les réseaux sociaux, sans être connectés, on s'arrête et on passe une heure et demie, deux heures, deux heures et demi à regarder une histoire, sans être ailleurs, à l'instant où on est, à ressentir des émotions, se rassembler tous.»
Tous les convives arboraient un ruban blanc, en soutien à la Fondation des femmes. «C'est important que, dans le milieu du cinéma et pas que, le plus de gens possible puissent témoigner et montrer leur soutien et leur intérêt à cette cause», a expliqué Camélia Jordan, César du meilleur espoir féminin pour «Le Brio». « On veut plus d'égalité, une égalité totale entre hommes et femmes, il faut arrêter avec les discriminations et donner la place que les femmes n'ont jamais. Je suis sûr que des qu'on donne la place de manière équitable, qu'on paie équitablement les gens, les violences vont diminuer parce que le rapport de force deviendra égal», a complété Nahuel Pérez Biscayart, meilleur espoir masculin pour «120 battements par minute».
Toute reproduction interditeLa 43ème cérémonie des César était organisée vendredi soir, à la Salle Pleyel. Elle a vu la victoire de «120 battements par minute» et de «Au revoir là-haut», et la belle surprise «Petit Paysan». Retrouvez en vidéo les réactions et les plus belles images vues des coulisses.
A la sortie de la scène, trophées en main, Sara Giraudeau et Swann Arlaud étaient encore émus. Les deux acteurs, frère et soeur à l’écran dans «Petit Paysan», ont tous les deux reçu un César pour leur interprétation : celui du Meilleur acteur et de la Meilleure actrice dans un second rôle. Des victoires dont ils étaient très émus, qui viennent couronner le beau parcours de ce film projeté durant la Semaine de la Critique à Cannes : « Ce film, c'est un premier film, un petit film, avec des vaches. Quand je le fais, ça sent pas Cannes, ça sent pas les César», nous a expliqué l’acteur tout juste césarisé. «Vous avez vu la liste des noms d'acteurs a côté de moi? Qu'est ce que je fous la sérieusement. La récompense était déjà la, c'est pour ça que j'étais sonné.» Plein d’humour, il sait que ce César aura un impact pour sa carrière : «Depuis que le film est sorti, ça a déjà beaucoup changé mais la, je vous en parle même pas. Je change de numéro de téléphone, je déménage... Call my agent!»
Pour Sara Giraudeau, l’émotion était palpable : «Sur scène, c'est l'encéphalogramme plat. On se dit qu'on a préparé un petit quelque chose donc on se concentre et il y a des moments où ça bugue. C'est très bizarre.» Et si elle a raté la victoire de son partenaire pour cause d’interview télévisée, la surprise n’en a été que plus belle : «Je ne l'ai vu qu'à la fin. C'était la surprise du dernier moment, je n'ai même pas pu entendre ce qu'il a dit, c'était la surprise. Je suis très heureuse.»
La jolie surprise de "Petit Paysan"
Avant le duo de «Petit Paysan», les César ont connu un autre moment d’émotion avec la remise du César d’honneur à l’actrice espagnole Penélope Cruz, entourée sur scène de Pedro Almodovar et de Marion Cotillard. Un duo qui l’a encensée, ce qui l’a beaucoup touchée, comme elle nous l’a raconté : «Je les aime, je les admire beaucoup, c'était dur pour moi de parler avec autant d'émotion à l'intérieur de moi. J'ai eu besoin de respirer, de prendre du temps pour le faire. Puis j'ai regardé ma mère, et c'était reparti. Mais c'était un très beau moment.» Et celle qui a déjà tourné en France se reverrait bien recommencer : «J'aimerais faire un film en France, j'en ai déjà fait deux, en français, et j'adorerais retravailler dans cette langue que j’adore.»
Autre vainqueur ému, malgré une victoire prévisible avec le César du public basé sur les entrées au cinéma, Dany Boon a reçu son trophée des mains de Line Renaud : «C'est une surprise, personne ne me l'a dit. C'était très émouvant, qu'est-ce que je l’aime.» Le réalisateur de «Raid Dingue» était ravi d’enfin obtenir un trophée, quelques années après son arrivée sur la scène du Châtelet en jogging orange : «C'est chouette d'inaugurer cette catégorie, on pense au public, on fait du cinéma pour les spectateurs. Le cinéma, c'est un des seuls endroits avec le théâtre où on se retrouve dans une salle sans être sur les réseaux sociaux, sans être connectés, on s'arrête et on passe une heure et demie, deux heures, deux heures et demi à regarder une histoire, sans être ailleurs, à l'instant où on est, à ressentir des émotions, se rassembler tous.»
Tous les convives arboraient un ruban blanc, en soutien à la Fondation des femmes. «C'est important que, dans le milieu du cinéma et pas que, le plus de gens possible puissent témoigner et montrer leur soutien et leur intérêt à cette cause», a expliqué Camélia Jordan, César du meilleur espoir féminin pour «Le Brio». « On veut plus d'égalité, une égalité totale entre hommes et femmes, il faut arrêter avec les discriminations et donner la place que les femmes n'ont jamais. Je suis sûr que des qu'on donne la place de manière équitable, qu'on paie équitablement les gens, les violences vont diminuer parce que le rapport de force deviendra égal», a complété Nahuel Pérez Biscayart, meilleur espoir masculin pour «120 battements par minute».
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