Que s'est-il réellement passé le 30 avril 1945 dans le bunker où Adolf Hitler s'est suicidé ? S'est-il tiré une balle dans la tête, dans la bouche ou s'est-il empoisonné avec du cyanure? Les journalistes Jean-Christophe Brisard et Lana Parshina livrent de nouveaux éclairages dans La Mort d'Hitler. Dans les dossiers secrets du KGB (Fayard) dont L'Obs publie des extraits.
Ils ont eu accès, en Russie, à de nombreuses archives ainsi qu'à ce qu'il reste du corps de Hitler et de sa femme, à savoir un bout de crâne et des morceaux de mâchoire, retrouvés dans le jardin où les restes des corps avaient été enterrés dans un premier temps. Comble pour celui qui redoutait de finir, à l'instar d'un trophée, dans une vitrine de Staline à Moscou, ses restes sont conservés dans une vulgaire boîte à disquettes et un emballage de cigarettes.
Hitler ne s'est pas tiré une balle dans la bouche
Philippe Charlier, médecin légiste et anthropologue qui accompagnait les deux journalistes et à qui l'on doit l'identification de la tête de Henri IV, ne peut affirmer que le crâne est celui d'Adolf Hitler. Toutefois, pas de doute pour les morceaux de mâchoires. "En revanche, pour les dents, je sais. Elles sont bien celles d'Hitler! (...) une certitude anatomique entre les radios, les descriptifs des autopsies, les descriptifs des témoins, - principalement ceux qui ont fait et réalisé ces prothèses dentaires, et la réalité qu'on a eue dans les mains", explique-t-il.
Et l'analyse de ces restes de prouver qu'Hitler ne s'est pas tiré une balle dans la bouche, infirmant certaines théories. "Normalement, il y a des gaz de combustion, de la poudre, de l'incandescence qui se dépose dans la cavité buccale, la langue, la muqueuse… Et donc dans le tartre. Mais nous n'avons rien trouvé." souligne le médecin légiste.
"La mort d'un personnage historique est entourée de mystère"
Cette découverte confirme en revanche ce qu'a toujours clamé Heinz Linge, proche d'Hitler et premier à avoir découvert les corps du dictateur et de sa femme. Après sa mort, les corps avaient été brûlés conformément au souhait de Hitler puis enterrés dans le jardin à l'entrée du bunker avant d'être déplacés par les russes. Une nouvelle fois déterrés, ils ont fini par être complètement détruits par les soviétiques en 1970.
Si cette découverte apporte de nouveaux éléments à l'enquête, ce n'est pas sûr que les conclusions convainquent les plus complotistes. Et Philippe Charlier d'analyser, "Assez souvent, la mort d'un personnage historique est entourée de mystère, on imagine toujours que la personne n'est pas morte, qu'elle s'est enfuie… Une mort classique ne plaît pas, c'est trop simple, trop banal."
Que s'est-il réellement passé le 30 avril 1945 dans le bunker où Adolf Hitler s'est suicidé ? S'est-il tiré une balle dans la tête, dans la bouche ou s'est-il empoisonné avec du cyanure? Les journalistes Jean-Christophe Brisard et Lana Parshina livrent de nouveaux éclairages dans La Mort d'Hitler. Dans les dossiers secrets du KGB (Fayard) dont L'Obs publie des extraits.
Ils ont eu accès, en Russie, à de nombreuses archives ainsi qu'à ce qu'il reste du corps de Hitler et de sa femme, à savoir un bout de crâne et des morceaux de mâchoire, retrouvés dans le jardin où les restes des corps avaient été enterrés dans un premier temps. Comble pour celui qui redoutait de finir, à l'instar d'un trophée, dans une vitrine de Staline à Moscou, ses restes sont conservés dans une vulgaire boîte à disquettes et un emballage de cigarettes.
Hitler ne s'est pas tiré une balle dans la bouche
Philippe Charlier, médecin légiste et anthropologue qui accompagnait les deux journalistes et à qui l'on doit l'identification de la tête de Henri IV, ne peut affirmer que le crâne est celui d'Adolf Hitler. Toutefois, pas de doute pour les morceaux de mâchoires. "En revanche, pour les dents, je sais. Elles sont bien celles d'Hitler! (...) une certitude anatomique entre les radios, les descriptifs des autopsies, les descriptifs des témoins, - principalement ceux qui ont fait et réalisé ces prothèses dentaires, et la réalité qu'on a eue dans les mains", explique-t-il.
Et l'analyse de ces restes de prouver qu'Hitler ne s'est pas tiré une balle dans la bouche, infirmant certaines théories. "Normalement, il y a des gaz de combustion, de la poudre, de l'incandescence qui se dépose dans la cavité buccale, la langue, la muqueuse… Et donc dans le tartre. Mais nous n'avons rien trouvé." souligne le médecin légiste.
"La mort d'un personnage historique est entourée de mystère"
Cette découverte confirme en revanche ce qu'a toujours clamé Heinz Linge, proche d'Hitler et premier à avoir découvert les corps du dictateur et de sa femme. Après sa mort, les corps avaient été brûlés conformément au souhait de Hitler puis enterrés dans le jardin à l'entrée du bunker avant d'être déplacés par les russes. Une nouvelle fois déterrés, ils ont fini par être complètement détruits par les soviétiques en 1970.
Si cette découverte apporte de nouveaux éléments à l'enquête, ce n'est pas sûr que les conclusions convainquent les plus complotistes. Et Philippe Charlier d'analyser, "Assez souvent, la mort d'un personnage historique est entourée de mystère, on imagine toujours que la personne n'est pas morte, qu'elle s'est enfuie… Une mort classique ne plaît pas, c'est trop simple, trop banal."
Bagikan Berita Ini
0 Response to "De nouvelles révélations sur la mort de Hitler"
Post a Comment