
Florence Foresti a poussé un coup de gueule contre l’affichage de couvertures de magazines porno sur les kiosques, visibles par les enfants. Hot Vidéo, épinglé par l’humoriste, s’est défendu d’une manière plutôt bancale.
C’est une Florence Foresti en colère qui s’est exprimée ce lundi 26 mars sur Instagram. L’humoriste, mère d’une fille de dix ans et « féministe fervente », a pointé du doigt la publicité, très présente dans les rues de Paris, pour des magazines porno. Affichées sur les côtés des kiosques à journaux, certaines couvertures très suggestives sont visibles de tous, notamment des plus jeunes. « Est-ce qu'on est obligé de se taper ça tous les jours sur nos kiosques ? Pour mémoire les enfants ont des yeux. Et un cerveau », s’était-elle indignée. Elle a appuyé son coup de gueule en postant une photo qui montre deux Unes de Hot Vidéo, bien en évidence dans une vitrine. Le magazine classé X, contacté par le blog de Jean-Marc Morandini, a réagi ce mardi en livrant une réponse qui ne calmera pas grand monde.
« Nous entendons son désir de censure d’une affiche où une actrice est en string et une autre topless avec… du floutage, pour ne quasi rien laisser apparaître, a commencé l’équipe de Hot Vidéo. Rappelons que les magazines X sont affichés ainsi depuis plus de… 30 ans. Ce qui fait relativement long pour s’en offusquer. » L’explication est pourtant toute simple : cela ne fait en réalité que quelques années que Florence Foresti s’engage pleinement contre le sexisme, les violences et l’hypersexualisation des femmes. Ses prises de position sur ces sujets ont été nombreuses depuis son spectacle engagé de 2014, Madame Foresti, mais le magazine l’ignorait sans doute.
Hot Vidéo a rappelé que les « parties intimes sont totalement masquées » sur les Unes des magazines porno et que ces derniers « sont placés le plus haut possible, justement pour éviter le regard des plus jeunes ». C’est effectivement le cas dans les rayons des marchands de journaux, mais ce n’est pas ce que dénonçait Florence Foresti. L’humoriste s’indignait contre les couvertures disposées à l’extérieur des kiosques, à la vue de tous. Un argument à côté de la plaque, donc, tout comme celui-ci : « Si nous commençons à censurer, où nous arrêterons-nous ? […] Devait-on également censurer les dessins de Wolinski lorsque ceux-ci montraient des femmes allongées, complètement nues ? » Là encore, le magazine semble oublier le fait que ces fameux dessins n’étaient pas affichés dans la rue, sur les kiosques.
Visiblement très agacée par le coup de gueule de Florence Foresti, la rédaction de Hot Vidéo a posé une question : « Madame Foresti est-elle tout aussi gênée lorsqu’elle voit un homme nu en maillot de bain à la Une d’un magazine féminin, pubis à moitié dévoilé ? » Etant donné que la quasi totalité des titres de la presse féminine place peu d’hommes en couverture (encore moins dénudés), ce genre de situation ne se présente pas vraiment. Difficile, donc, de ressentir une gêne.
Enfin, Hot Vidéo a tenté un dernier argument : « Espérons aussi que Madame Foresti ait installé un logiciel de contrôle parental ultra-efficace sur le téléphone de son enfant. Il est surtout temps que notre génération d’adultes rattrape la claque technologique qu’elle a prise avec l’apparition de l’internet mobile plutôt que de s'offusquer sur quelques affiches éphémères déjà censurées », a lâché l’équipe du magazine. Il y a néanmoins une différence de taille : sur internet, on a le choix d’aller ou non sur des sites pour adultes. Les militants pour la protection des enfants sur internet veulent, entre autres, mettre un terme aux publicités pornographiques qui apparaissent de manière aléatoire. Un peu comme ces couvertures classées X qui sont à la vue de tous dans la rue, finalement.
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Florence Foresti a poussé un coup de gueule contre l’affichage de couvertures de magazines porno sur les kiosques, visibles par les enfants. Hot Vidéo, épinglé par l’humoriste, s’est défendu d’une manière plutôt bancale.
C’est une Florence Foresti en colère qui s’est exprimée ce lundi 26 mars sur Instagram. L’humoriste, mère d’une fille de dix ans et « féministe fervente », a pointé du doigt la publicité, très présente dans les rues de Paris, pour des magazines porno. Affichées sur les côtés des kiosques à journaux, certaines couvertures très suggestives sont visibles de tous, notamment des plus jeunes. « Est-ce qu'on est obligé de se taper ça tous les jours sur nos kiosques ? Pour mémoire les enfants ont des yeux. Et un cerveau », s’était-elle indignée. Elle a appuyé son coup de gueule en postant une photo qui montre deux Unes de Hot Vidéo, bien en évidence dans une vitrine. Le magazine classé X, contacté par le blog de Jean-Marc Morandini, a réagi ce mardi en livrant une réponse qui ne calmera pas grand monde.
« Nous entendons son désir de censure d’une affiche où une actrice est en string et une autre topless avec… du floutage, pour ne quasi rien laisser apparaître, a commencé l’équipe de Hot Vidéo. Rappelons que les magazines X sont affichés ainsi depuis plus de… 30 ans. Ce qui fait relativement long pour s’en offusquer. » L’explication est pourtant toute simple : cela ne fait en réalité que quelques années que Florence Foresti s’engage pleinement contre le sexisme, les violences et l’hypersexualisation des femmes. Ses prises de position sur ces sujets ont été nombreuses depuis son spectacle engagé de 2014, Madame Foresti, mais le magazine l’ignorait sans doute.
Hot Vidéo a rappelé que les « parties intimes sont totalement masquées » sur les Unes des magazines porno et que ces derniers « sont placés le plus haut possible, justement pour éviter le regard des plus jeunes ». C’est effectivement le cas dans les rayons des marchands de journaux, mais ce n’est pas ce que dénonçait Florence Foresti. L’humoriste s’indignait contre les couvertures disposées à l’extérieur des kiosques, à la vue de tous. Un argument à côté de la plaque, donc, tout comme celui-ci : « Si nous commençons à censurer, où nous arrêterons-nous ? […] Devait-on également censurer les dessins de Wolinski lorsque ceux-ci montraient des femmes allongées, complètement nues ? » Là encore, le magazine semble oublier le fait que ces fameux dessins n’étaient pas affichés dans la rue, sur les kiosques.
Visiblement très agacée par le coup de gueule de Florence Foresti, la rédaction de Hot Vidéo a posé une question : « Madame Foresti est-elle tout aussi gênée lorsqu’elle voit un homme nu en maillot de bain à la Une d’un magazine féminin, pubis à moitié dévoilé ? » Etant donné que la quasi totalité des titres de la presse féminine place peu d’hommes en couverture (encore moins dénudés), ce genre de situation ne se présente pas vraiment. Difficile, donc, de ressentir une gêne.
Enfin, Hot Vidéo a tenté un dernier argument : « Espérons aussi que Madame Foresti ait installé un logiciel de contrôle parental ultra-efficace sur le téléphone de son enfant. Il est surtout temps que notre génération d’adultes rattrape la claque technologique qu’elle a prise avec l’apparition de l’internet mobile plutôt que de s'offusquer sur quelques affiches éphémères déjà censurées », a lâché l’équipe du magazine. Il y a néanmoins une différence de taille : sur internet, on a le choix d’aller ou non sur des sites pour adultes. Les militants pour la protection des enfants sur internet veulent, entre autres, mettre un terme aux publicités pornographiques qui apparaissent de manière aléatoire. Un peu comme ces couvertures classées X qui sont à la vue de tous dans la rue, finalement.
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