La romancière, nouvelliste, dramaturge et essayiste russe Ludmila Oulitskaïa.
© Photo Jean-François Robert pour Télérama
Son passé de généticienne lui a laissé le goût de l’investigation, qu’elle applique à présent à la psychologie humaine. Pour l’auteure, invitée vedette de Livre Paris, qui met cette année la Russie à l’honneur, la littérature est l’oxygène contre toutes les oppressions.
Lorsqu’on l’a rencontrée, en février, à Paris, où elle était de passage, Ludmila Oulitskaïa ne figurait pas parmi les écrivains invités à Livre Paris (nouveau nom du Salon du livre), qui met pourtant à l’honneur cette année la littérature russe. Peu lui importait : « Cela m’est complètement égal d’être ou pas dans une sélection officielle. Je n’ai jamais fait aucun effort, au contraire, pour plaire au pouvoir et aux institutions qui décident de ces choses. Et j’ai un peu pitié de ceux qui déploient de l’énergie pour cela », s’en amusait-elle, affichant ce franc sourire qui illumine souvent son visage aux courbes douces et aux yeux si graves.
La situation a été discrètement rectifiée depuis, et le nom de Ludmila Oulitskaïa figure désormais sur la liste officielle. Il y tient même, haut la main, la vedette. Admirée dans le monde entier pour une œuvre de romancière — mais aussi de nouvelliste, de dramaturge et d’essayiste — qui, de Sonietchka (1996) au Chapiteau vert (2014), en passant notamment par Sincèrement vôtre, Chourik (2005) ou Daniel Stein, interprète (2008), l’a imposée comme le grand écrivain russe d’aujourd’hui, conteuse humaniste pleine d’attention pour la complexité psychologique de ses personnages et pour l’histoire contemporaine de son pays,...
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La romancière, nouvelliste, dramaturge et essayiste russe Ludmila Oulitskaïa.
© Photo Jean-François Robert pour Télérama
Son passé de généticienne lui a laissé le goût de l’investigation, qu’elle applique à présent à la psychologie humaine. Pour l’auteure, invitée vedette de Livre Paris, qui met cette année la Russie à l’honneur, la littérature est l’oxygène contre toutes les oppressions.
Lorsqu’on l’a rencontrée, en février, à Paris, où elle était de passage, Ludmila Oulitskaïa ne figurait pas parmi les écrivains invités à Livre Paris (nouveau nom du Salon du livre), qui met pourtant à l’honneur cette année la littérature russe. Peu lui importait : « Cela m’est complètement égal d’être ou pas dans une sélection officielle. Je n’ai jamais fait aucun effort, au contraire, pour plaire au pouvoir et aux institutions qui décident de ces choses. Et j’ai un peu pitié de ceux qui déploient de l’énergie pour cela », s’en amusait-elle, affichant ce franc sourire qui illumine souvent son visage aux courbes douces et aux yeux si graves.
La situation a été discrètement rectifiée depuis, et le nom de Ludmila Oulitskaïa figure désormais sur la liste officielle. Il y tient même, haut la main, la vedette. Admirée dans le monde entier pour une œuvre de romancière — mais aussi de nouvelliste, de dramaturge et d’essayiste — qui, de Sonietchka (1996) au Chapiteau vert (2014), en passant notamment par Sincèrement vôtre, Chourik (2005) ou Daniel Stein, interprète (2008), l’a imposée comme le grand écrivain russe d’aujourd’hui, conteuse humaniste pleine d’attention pour la complexité psychologique de ses personnages et pour l’histoire contemporaine de son pays,...
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