Nathalie Baye descend aux enfers dans Nox, la nouvelle série de Canal +

Ce soir à la télé. La comédienne est l'héroïne de Nox, la nouvelle création de Canal +. Un polar noir tourné dans les égouts de Paris. Entretien avec Nathalie Baye.

Canal + lance ce lundi soir sa nouvelle série policière intitulée Nox. Rencontre avec celle qui tient le rôle principal, l'actrice Nathalie Baye.

De quoi parle Nox ?

Elle relate l'histoire de Catherine Susini, une ancienne flic, un peu bourrue, incapable de montrer ses sentiments. Mais lorsque sa fille Julie (jouée par la comédienne Maïwenn), également policière, disparaît lors d'une intervention dans les sous-sols de Paris, elle va tout faire pour la retrouver.

C'est un polar donc ?

Oui, mais pas uniquement car la série s'intéresse à tout un pan de la société que l'on ne connaît pas : les laissés pour compte, les dingues, les marginaux, ceux qui, par désarroi, peuvent finir par commettre des choses insensées. Surtout, c'est un film de genre qui nous emmène dans un univers extraordinaire, angoissant et même effrayant : les sous-sols de Paris. Ils représentent trois fois la surface de la capitale.

C'était un univers qui vous était totalement étranger ?

Oui. Et qui me terrifiait car je suis une grande claustrophobe. Je ne peux pas, par exemple, monter dans un ascenseur. Alors m'enfoncer dans les égouts était une épreuve. Quand j'ai rencontré le réalisateur, Mabrouk el Mechri, c'est la première chose que je lui ai dite. Il en a tenu compte. Les équipes faisaient en sorte de me laisser de l'espace quand il fallait se faufiler dans des passages plus étroits. J'ai vaincu certaines angoisses. Quand on passe toute une journée sous terre, le fait de remonter à la surface donne l'impression d'arriver à l'Alpe d'Huez !

Comment choisissez-vous vos rôles ?

Il n'y a pas du tout de calcul chez moi. Le désir, c'est très instinctif. J'ai la chance de lire beaucoup de propositions. J'essaye de faire des choses qui me touchent. Et il y a la rencontre avec le réalisateur. Là aussi, ça passe ou ça casse.

Ce n'est pas la première fois que vous tournez dans une série (Elle a joué dans Les hommes de l'ombre, sur France 2, et est apparue dans Dix pour cent). Qu'est ce qui vous plaît dans ce format ?

Il y a une chose très excitante à tourner une série. Cela laisse plus de place pour le plaisir, car il y a quelque chose de presque organique à retrouver son personnage sur une longue période. Dans le cas de Nox, je trouvais le personnage de Catherine particulièrement attachant.

Les gardiennes, Alibi.com, puis Nox... On vous a beaucoup vu sur les écrans dernièrement. Quels sont vos projets ?

J'ai très envie de refaire du théâtre. Mais, pour l'heure, je veux faire un gros break, prendre le temps de lire, de voir des amis, ma famille, les gens que j'aime.

Ce lundi 12 mars sur Canal +, à 21 h, premier des six épisodes (56 min).

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Ce soir à la télé. La comédienne est l'héroïne de Nox, la nouvelle création de Canal +. Un polar noir tourné dans les égouts de Paris. Entretien avec Nathalie Baye.

Canal + lance ce lundi soir sa nouvelle série policière intitulée Nox. Rencontre avec celle qui tient le rôle principal, l'actrice Nathalie Baye.

De quoi parle Nox ?

Elle relate l'histoire de Catherine Susini, une ancienne flic, un peu bourrue, incapable de montrer ses sentiments. Mais lorsque sa fille Julie (jouée par la comédienne Maïwenn), également policière, disparaît lors d'une intervention dans les sous-sols de Paris, elle va tout faire pour la retrouver.

C'est un polar donc ?

Oui, mais pas uniquement car la série s'intéresse à tout un pan de la société que l'on ne connaît pas : les laissés pour compte, les dingues, les marginaux, ceux qui, par désarroi, peuvent finir par commettre des choses insensées. Surtout, c'est un film de genre qui nous emmène dans un univers extraordinaire, angoissant et même effrayant : les sous-sols de Paris. Ils représentent trois fois la surface de la capitale.

C'était un univers qui vous était totalement étranger ?

Oui. Et qui me terrifiait car je suis une grande claustrophobe. Je ne peux pas, par exemple, monter dans un ascenseur. Alors m'enfoncer dans les égouts était une épreuve. Quand j'ai rencontré le réalisateur, Mabrouk el Mechri, c'est la première chose que je lui ai dite. Il en a tenu compte. Les équipes faisaient en sorte de me laisser de l'espace quand il fallait se faufiler dans des passages plus étroits. J'ai vaincu certaines angoisses. Quand on passe toute une journée sous terre, le fait de remonter à la surface donne l'impression d'arriver à l'Alpe d'Huez !

Comment choisissez-vous vos rôles ?

Il n'y a pas du tout de calcul chez moi. Le désir, c'est très instinctif. J'ai la chance de lire beaucoup de propositions. J'essaye de faire des choses qui me touchent. Et il y a la rencontre avec le réalisateur. Là aussi, ça passe ou ça casse.

Ce n'est pas la première fois que vous tournez dans une série (Elle a joué dans Les hommes de l'ombre, sur France 2, et est apparue dans Dix pour cent). Qu'est ce qui vous plaît dans ce format ?

Il y a une chose très excitante à tourner une série. Cela laisse plus de place pour le plaisir, car il y a quelque chose de presque organique à retrouver son personnage sur une longue période. Dans le cas de Nox, je trouvais le personnage de Catherine particulièrement attachant.

Les gardiennes, Alibi.com, puis Nox... On vous a beaucoup vu sur les écrans dernièrement. Quels sont vos projets ?

J'ai très envie de refaire du théâtre. Mais, pour l'heure, je veux faire un gros break, prendre le temps de lire, de voir des amis, ma famille, les gens que j'aime.

Ce lundi 12 mars sur Canal +, à 21 h, premier des six épisodes (56 min).

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