REVUE DE PRESSE - Meilleur démarrage de l'année à Paris après une demi-journée seulement, le troisième volet de la franchise de Marvel offre un spectacle visuel au ton grave avec un supervilain charismatique. Une nouvelle recette qui séduit la presse hexagonale, sans convaincre complètement.
L'attente des fans de super-héros et geeks en tous genres est enfin terminée. Trois ans après le second volet de la saga Avengers, le nouvel épisode a débarqué mercredi dans les salles françaises. À la mi-journée, le blockbuster de super-héros réalisait le meilleur démarrage de l'année avec plus de 10.000 entrées. Dans le nouveau chapitre d'une aventure commencée en 2008 avec Iron Man, les «Vengeurs» et leurs alliés devront être prêts à tout sacrifier pour neutraliser l'impitoyable Thanos. Grand méchant du film, le Titan est à la recherche de Pierres de l'Infini, des artefacts magiques lui permettant d'assouvir sa soif de domination de l'univers. Qu'en a pensé la presse?
» LIRE AUSSI - Avengers: Infinity War bascule dans l'âge adulte
Gare au novice, avec Infinity War, on pénètre dans un univers en expansion sur grand écran depuis dix ans. On ne s'étonnera donc pas de rencontrer une kyrielle de personnages apparus dans les dix-neuf longs-métrages précédents. D'entrée, une question s'impose: peut-on aller voir ce véritable «melting-pot» de superhéros sans avoir vu aucun des films du Marvel?
Oui, estime Capucine Trollion, journaliste à RTL. Grâce à une intrigue fluide et des personnages se présentant comme pour la première fois, les néophytes ne seront pas perdus. En revanche, ils ne saisiront pas toutes les références, précise la chroniqueuse. Et pour ceux qui auraient suivi les aventures des super-héros d'un œil seulement, mieux vaut se rafraîchir la mémoire avant d'aller au cinéma conseillent Le Point, Première, RTL et Le Figaro.
Et pour cause, tout va très vite dans ce troisième Avengers. Il faut s'armer pour affronter cette épopée épique de 2h35, un «condensée d'action à peu près ininterrompue», estime Geoffrey Crété du site Écran Large. «Impeccable», «total» ou «généreux» ,Infinity War est «un spectacle visuel» pour nombre de nos confrères. Le show est «renforcé par des effets spéciaux omniprésents», selon Le Parisien. Bref, un tableau pétaradant «composé de quelques très belles séquences massives» mais en rien comparables au «dynamisme incroyable» du premier volet, nuance Sylvestre Picard pour Première.
Si visuellement, le résultat est probant, c'est parfois au détriment de la profondeur. «En manipulant un nombre pharaonique de super-héros, le film fait l'impasse sur toute forme d'écriture», juge Marius Chapuis pour Libération. «Les dialogues ponctués de punchlines servent juste de transition entre deux enjeux absolument urgents», ajoute le journaliste. Un avis que ne partage pas le chroniqueur de LCI Jérôme Vermelin. «Même lorsqu'ils ne bénéficient que d'un temps limité à l'écran, les personnages sont incarnés, crédibles, vivants, jusque dans les petits traits d'humour qui caractérisent certains», écrit-il.
La «mélancolie des grandeurs»
Et parmi les protagonistes qui convainquent, celui qui récolte le plus de voix, c'est son méchant. «Le meilleur de la franchise», pour le Journal du Geek. À mi-chemin entre Magneto et Dark Vador, «le personnage est travaillé psychologiquement» selon Simon Riaux d'Écran Large. «Sa mélancolie ne manque pas de grandeur», peut-on lire chez nos confrères du Monde. Du côté de chez Science et Avenir, on prend même la plume pour écrire qu'«Infinity War est “le” film de Thanos».
» LIRE AUSSI - Avec Thanos, Avengers - Infinity War offre le supervilain le plus réussi depuis Dark Vador
Les critiques notent également un aspect tragique peu commun chez les super-héros. «Une gravité inhabituelle chez Marvel» qui fait basculer la franchise dans l'âge adulte, note Oliver Delcroix dans les pages du Figaro. Même si tout n'est pas réussi dans ce long-métrage, ce ton marque «une volonté d'imposer une forme de radicalité dans les ficelles éprouvées de la Marvel factory», affirme Philippe Guedj dans Le Point.
En somme, la presse n'est convaincue qu'à moitié par le film des frères Russo. Son ambivalence, Frédéric Mignard la résume très bien dans À-Voir-à-Lire en écrivant qu'il est bien difficile de répondre oui à la question «as-tu aimé le dernier Avengers?» Le chroniqueur préfère lâcher un «c'était pas mal»... «Pas forcément un compliment pour ce type de mégaproduction hollywoodienne», précise-t-il.
REVUE DE PRESSE - Meilleur démarrage de l'année à Paris après une demi-journée seulement, le troisième volet de la franchise de Marvel offre un spectacle visuel au ton grave avec un supervilain charismatique. Une nouvelle recette qui séduit la presse hexagonale, sans convaincre complètement.
L'attente des fans de super-héros et geeks en tous genres est enfin terminée. Trois ans après le second volet de la saga Avengers, le nouvel épisode a débarqué mercredi dans les salles françaises. À la mi-journée, le blockbuster de super-héros réalisait le meilleur démarrage de l'année avec plus de 10.000 entrées. Dans le nouveau chapitre d'une aventure commencée en 2008 avec Iron Man, les «Vengeurs» et leurs alliés devront être prêts à tout sacrifier pour neutraliser l'impitoyable Thanos. Grand méchant du film, le Titan est à la recherche de Pierres de l'Infini, des artefacts magiques lui permettant d'assouvir sa soif de domination de l'univers. Qu'en a pensé la presse?
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Gare au novice, avec Infinity War, on pénètre dans un univers en expansion sur grand écran depuis dix ans. On ne s'étonnera donc pas de rencontrer une kyrielle de personnages apparus dans les dix-neuf longs-métrages précédents. D'entrée, une question s'impose: peut-on aller voir ce véritable «melting-pot» de superhéros sans avoir vu aucun des films du Marvel?
Oui, estime Capucine Trollion, journaliste à RTL. Grâce à une intrigue fluide et des personnages se présentant comme pour la première fois, les néophytes ne seront pas perdus. En revanche, ils ne saisiront pas toutes les références, précise la chroniqueuse. Et pour ceux qui auraient suivi les aventures des super-héros d'un œil seulement, mieux vaut se rafraîchir la mémoire avant d'aller au cinéma conseillent Le Point, Première, RTL et Le Figaro.
Et pour cause, tout va très vite dans ce troisième Avengers. Il faut s'armer pour affronter cette épopée épique de 2h35, un «condensée d'action à peu près ininterrompue», estime Geoffrey Crété du site Écran Large. «Impeccable», «total» ou «généreux» ,Infinity War est «un spectacle visuel» pour nombre de nos confrères. Le show est «renforcé par des effets spéciaux omniprésents», selon Le Parisien. Bref, un tableau pétaradant «composé de quelques très belles séquences massives» mais en rien comparables au «dynamisme incroyable» du premier volet, nuance Sylvestre Picard pour Première.
Si visuellement, le résultat est probant, c'est parfois au détriment de la profondeur. «En manipulant un nombre pharaonique de super-héros, le film fait l'impasse sur toute forme d'écriture», juge Marius Chapuis pour Libération. «Les dialogues ponctués de punchlines servent juste de transition entre deux enjeux absolument urgents», ajoute le journaliste. Un avis que ne partage pas le chroniqueur de LCI Jérôme Vermelin. «Même lorsqu'ils ne bénéficient que d'un temps limité à l'écran, les personnages sont incarnés, crédibles, vivants, jusque dans les petits traits d'humour qui caractérisent certains», écrit-il.
La «mélancolie des grandeurs»
Et parmi les protagonistes qui convainquent, celui qui récolte le plus de voix, c'est son méchant. «Le meilleur de la franchise», pour le Journal du Geek. À mi-chemin entre Magneto et Dark Vador, «le personnage est travaillé psychologiquement» selon Simon Riaux d'Écran Large. «Sa mélancolie ne manque pas de grandeur», peut-on lire chez nos confrères du Monde. Du côté de chez Science et Avenir, on prend même la plume pour écrire qu'«Infinity War est “le” film de Thanos».
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Les critiques notent également un aspect tragique peu commun chez les super-héros. «Une gravité inhabituelle chez Marvel» qui fait basculer la franchise dans l'âge adulte, note Oliver Delcroix dans les pages du Figaro. Même si tout n'est pas réussi dans ce long-métrage, ce ton marque «une volonté d'imposer une forme de radicalité dans les ficelles éprouvées de la Marvel factory», affirme Philippe Guedj dans Le Point.
En somme, la presse n'est convaincue qu'à moitié par le film des frères Russo. Son ambivalence, Frédéric Mignard la résume très bien dans À-Voir-à-Lire en écrivant qu'il est bien difficile de répondre oui à la question «as-tu aimé le dernier Avengers?» Le chroniqueur préfère lâcher un «c'était pas mal»... «Pas forcément un compliment pour ce type de mégaproduction hollywoodienne», précise-t-il.
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