- Serge Gainsbourg n’a pas fait de testament
- Le chanteur a laissé ses quatre enfants « dans un flou total »
- « On avait des demandes qui venaient de partout », se souvient sa fille Charlotte Gainsbourg
Alors que le clan Hallyday se déchire au sujet de l’héritage du Taulier, la succession de Serge Gainsbourg s’est déroulée sans « embrouille ». Plus de vingt-cinq ans après la mort de son père, Charlotte Gainsbourg a raconté comme elle et ses trois frères et sœurs ont géré l’héritage de leur père, dans une interview accordée au Parisien.
« C’est ce qu’il voulait : après moi le déluge »
Il n’y a pas eu de testament. Charlotte Gainsbourg raconte que ce dernier les a « laissés dans un flou total ». « C’est ce qu’il voulait : après moi le déluge. Et c’était le cas, on ne savait pas ce qu’il fallait faire. J’avais 19 ans, mes frères et sœurs à peine plus, mon petit frère Lulu avait 5 ans… Et on avait des demandes qui venaient de partout… », confie la chanteuse.
« On s’est débrouillé »
« On s’est débrouillé », raconte-t-elle : « C’est revenu aux enfants, on a tout partagé… On gère le droit moral tous les quatre. Il y a une personne qui centralise les demandes. Mon père avait créé une société d’éditions, cela passe par elle, c’est carré ».
Concernant les demandes, les héritiers de Serge Gainsbourg suivent le conseil de Philippe Lerichomme, le directeur artistique de Serge Gainsbourg : « Si c’est un artiste qui demande un droit, qu’il soit bien ou pas, il faut toujours dire oui. Mais pour tout ce qui est pub, posez-vous des questions ».
Il n’y « a pas eu d’embrouille »
Charlotte Gainsbourg assure qu’il n’y « a pas eu d’embrouille » : « Moi, j’ai voulu racheter la maison rue de Verneuil à Paris. Les autres n’avaient pas envie et on peut les comprendre ». Elle espère transformer cette demeure en musée : « Je suis sur le point de racheter l’appartement juste à côté pour rendre une circulation possible des visiteurs. Mais il me manque des sous… »
La Mairie de Paris pourrait contribuer au projet, mais Charlotte Gainsbourg doit également trouver des fonds privés. « Si le musée doit voir le jour, c’est maintenant ou jamais. Si ça ne marche pas cette fois, j’arrêterai ».
« Je peux exister sans avoir comme référence mon père »
Charlotte Gainsbourg a longtemps refusé de parler de son père, elle le fait aujourd’hui avec « un plaisir fou ». Elle a sorti en novembre dernier Rest, son premier album de chansons écrites et interprétées en français. L’artiste a longtemps chanté en anglais pour échapper à l’ombre de Serge Gainsbourg. « Cela me soulage de parfois savoir que je peux exister sans avoir comme référence mon père ». Un autre héritage, pas toujours facile à porter !
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- Le chanteur a laissé ses quatre enfants « dans un flou total »
- « On avait des demandes qui venaient de partout », se souvient sa fille Charlotte Gainsbourg
Alors que le clan Hallyday se déchire au sujet de l’héritage du Taulier, la succession de Serge Gainsbourg s’est déroulée sans « embrouille ». Plus de vingt-cinq ans après la mort de son père, Charlotte Gainsbourg a raconté comme elle et ses trois frères et sœurs ont géré l’héritage de leur père, dans une interview accordée au Parisien.
« C’est ce qu’il voulait : après moi le déluge »
Il n’y a pas eu de testament. Charlotte Gainsbourg raconte que ce dernier les a « laissés dans un flou total ». « C’est ce qu’il voulait : après moi le déluge. Et c’était le cas, on ne savait pas ce qu’il fallait faire. J’avais 19 ans, mes frères et sœurs à peine plus, mon petit frère Lulu avait 5 ans… Et on avait des demandes qui venaient de partout… », confie la chanteuse.
« On s’est débrouillé »
« On s’est débrouillé », raconte-t-elle : « C’est revenu aux enfants, on a tout partagé… On gère le droit moral tous les quatre. Il y a une personne qui centralise les demandes. Mon père avait créé une société d’éditions, cela passe par elle, c’est carré ».
Concernant les demandes, les héritiers de Serge Gainsbourg suivent le conseil de Philippe Lerichomme, le directeur artistique de Serge Gainsbourg : « Si c’est un artiste qui demande un droit, qu’il soit bien ou pas, il faut toujours dire oui. Mais pour tout ce qui est pub, posez-vous des questions ».
Il n’y « a pas eu d’embrouille »
Charlotte Gainsbourg assure qu’il n’y « a pas eu d’embrouille » : « Moi, j’ai voulu racheter la maison rue de Verneuil à Paris. Les autres n’avaient pas envie et on peut les comprendre ». Elle espère transformer cette demeure en musée : « Je suis sur le point de racheter l’appartement juste à côté pour rendre une circulation possible des visiteurs. Mais il me manque des sous… »
La Mairie de Paris pourrait contribuer au projet, mais Charlotte Gainsbourg doit également trouver des fonds privés. « Si le musée doit voir le jour, c’est maintenant ou jamais. Si ça ne marche pas cette fois, j’arrêterai ».
« Je peux exister sans avoir comme référence mon père »
Charlotte Gainsbourg a longtemps refusé de parler de son père, elle le fait aujourd’hui avec « un plaisir fou ». Elle a sorti en novembre dernier Rest, son premier album de chansons écrites et interprétées en français. L’artiste a longtemps chanté en anglais pour échapper à l’ombre de Serge Gainsbourg. « Cela me soulage de parfois savoir que je peux exister sans avoir comme référence mon père ». Un autre héritage, pas toujours facile à porter !
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