Une Toulousaine a déposé plainte contre le metteur en scène le 27 mars à Béziers. L'accusé s'est exprimé par le biais de son avocate dans les colonnes du Parisien. Il dément avoir agressé sexuellement la plaignante en 2010 mais «reconnaît une relation consentie». Une enquête préliminaire a été ouverte lundi par le parquet de Paris.
L'omerta qui régnait dans le monde des arts à propos des affaires de viols et d'agressions sexuelles s'effrite peu à peu depuis la révélation du cas Weinstein. C'est aujourd'hui l'acteur de théâtre Philippe Caubère qui est mis en cause. Le journal Le Pointa révélé qu'une actrice et ex-militante Femen a porté plainte pour viol contre ce dernier le 27 mars à Béziers (Hérault).
Une enquête préliminaire a été ouverte ce lundi par le parquet de Paris, là où une partie des faits se sont déroulés, avant d'être confiée au service régional de police judiciaire de Toulouse. Le metteur en scène s'est exprimé par le biais de son avocate dans les colonnes du Parisien. Philippe Caubère conteste «avec la plus grande énergie les accusations de viol» et reconnaît uniquement «une relation consentie avec cette femme, comme il en a eu beaucoup d'autres».
Des faits d'une grande violence
Les faits se seraient déroulés en 2010 à Béziers. Le quotidien Le Parisien s'est procuré la déposition de la plaignante qui relate une agression sexuelle d'une grande violence. Cette dernière aurait rencontré Philippe Caubère lors d'une représentation de sa pièce L'asticot de Shakespeare dans un théâtre de la ville il y a huit ans. Grande admiratrice de l'acteur, la quadragénaire aurait accepté de lui donner son numéro de téléphone. Selon Le Parisien, les échanges qu'ils entretiendront les jours suivants passeront rapidement du professionnel au privé.
Le comédien et la plaignante se seraient de nouveau vus le mois suivant à Paris. Philippe Caubère l'aurait invité à dîner à Montparnasse avant de lui offrir un dernier verre chez lui à Saint-Mandé (Val-de-Marne). L'homme de théâtre l'aurait ensuite emmené dans une pièce dédiée à ses plaisirs sexuels et aurait tenté de l'embrasser. Elle se serait soustraite à lui sans plus de difficulté. Ce dernier lui aurait expliqué que le premier soir il est toujours en «panne».
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Leur relation serait ensuite devenue de plus en plus ambiguë. Philippe Caubère aurait entretenu une sorte de domination sur la plaignante à l'aide de «pressions psychologiques». Ils se seraient retrouvés en mars 2010 dans un théâtre de Béziers où l'acteur se produisait de nouveau. La Toulousaine se dit à ce moment-là «complètement soumise». Après un repas avec la troupe, elle accepte de suivre le metteur en scène dans sa chambre d'hôtel. Ivre, Philippe Caubère se serait jeté violemment sur elle. Il l'aurait frappé au visage et tenté de l'étrangler en criant «maman!». Le comédien l'aurait ensuite traîné par les cheveux, forcé à lui faire une fellation, puis violé. À son retour chez elle, la victime aurait reçu plusieurs textos de l'acteur, sans y donner suite.
«Moi, Philippe Caubère, acteur, féministe, marié et «client de prostituées»»
Quand elle a annoncé à Philippe Caubère quelques semaines plus tard qu'elle souhaitait porter plainte contre lui pour viol, ce dernier l'aurait menacé: «Je connais du monde, il va t'arriver des bricoles.» La plaignante aurait recroisé son bourreau pour la dernière fois dans un théâtre de Toulouse en octobre 2011. C'est à la suite de cet événement que la mère de deux enfants aurait décidé de devenir une militante Femen et féministe engagée.
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L'acteur revendique être un «homme à femmes» depuis de nombreuses années. En 2011, il a signé dans le journal Libération une tribune intitulée «Moi, Philippe Caubère, acteur, féministe, marié et «client de prostituées»» pour répondre à la volonté du président Sarkozy de réprimer la prostitution. Il est également le signataire de la pétition «Touche pas à ma pute» du magazine Causeur.
Philippe Caubère a reçu en 2017 le Molière du comédien dans un spectacle public pour son œuvre Le Bac 68. S'il n'est pas mis en examen, il doit se produire au théâtre Liberté du 19 au 21 avril prochain à Toulon pour le Printemps des comédiens.
Une Toulousaine a déposé plainte contre le metteur en scène le 27 mars à Béziers. L'accusé s'est exprimé par le biais de son avocate dans les colonnes du Parisien. Il dément avoir agressé sexuellement la plaignante en 2010 mais «reconnaît une relation consentie». Une enquête préliminaire a été ouverte lundi par le parquet de Paris.
L'omerta qui régnait dans le monde des arts à propos des affaires de viols et d'agressions sexuelles s'effrite peu à peu depuis la révélation du cas Weinstein. C'est aujourd'hui l'acteur de théâtre Philippe Caubère qui est mis en cause. Le journal Le Pointa révélé qu'une actrice et ex-militante Femen a porté plainte pour viol contre ce dernier le 27 mars à Béziers (Hérault).
Une enquête préliminaire a été ouverte ce lundi par le parquet de Paris, là où une partie des faits se sont déroulés, avant d'être confiée au service régional de police judiciaire de Toulouse. Le metteur en scène s'est exprimé par le biais de son avocate dans les colonnes du Parisien. Philippe Caubère conteste «avec la plus grande énergie les accusations de viol» et reconnaît uniquement «une relation consentie avec cette femme, comme il en a eu beaucoup d'autres».
Des faits d'une grande violence
Les faits se seraient déroulés en 2010 à Béziers. Le quotidien Le Parisien s'est procuré la déposition de la plaignante qui relate une agression sexuelle d'une grande violence. Cette dernière aurait rencontré Philippe Caubère lors d'une représentation de sa pièce L'asticot de Shakespeare dans un théâtre de la ville il y a huit ans. Grande admiratrice de l'acteur, la quadragénaire aurait accepté de lui donner son numéro de téléphone. Selon Le Parisien, les échanges qu'ils entretiendront les jours suivants passeront rapidement du professionnel au privé.
Le comédien et la plaignante se seraient de nouveau vus le mois suivant à Paris. Philippe Caubère l'aurait invité à dîner à Montparnasse avant de lui offrir un dernier verre chez lui à Saint-Mandé (Val-de-Marne). L'homme de théâtre l'aurait ensuite emmené dans une pièce dédiée à ses plaisirs sexuels et aurait tenté de l'embrasser. Elle se serait soustraite à lui sans plus de difficulté. Ce dernier lui aurait expliqué que le premier soir il est toujours en «panne».
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Leur relation serait ensuite devenue de plus en plus ambiguë. Philippe Caubère aurait entretenu une sorte de domination sur la plaignante à l'aide de «pressions psychologiques». Ils se seraient retrouvés en mars 2010 dans un théâtre de Béziers où l'acteur se produisait de nouveau. La Toulousaine se dit à ce moment-là «complètement soumise». Après un repas avec la troupe, elle accepte de suivre le metteur en scène dans sa chambre d'hôtel. Ivre, Philippe Caubère se serait jeté violemment sur elle. Il l'aurait frappé au visage et tenté de l'étrangler en criant «maman!». Le comédien l'aurait ensuite traîné par les cheveux, forcé à lui faire une fellation, puis violé. À son retour chez elle, la victime aurait reçu plusieurs textos de l'acteur, sans y donner suite.
«Moi, Philippe Caubère, acteur, féministe, marié et «client de prostituées»»
Quand elle a annoncé à Philippe Caubère quelques semaines plus tard qu'elle souhaitait porter plainte contre lui pour viol, ce dernier l'aurait menacé: «Je connais du monde, il va t'arriver des bricoles.» La plaignante aurait recroisé son bourreau pour la dernière fois dans un théâtre de Toulouse en octobre 2011. C'est à la suite de cet événement que la mère de deux enfants aurait décidé de devenir une militante Femen et féministe engagée.
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L'acteur revendique être un «homme à femmes» depuis de nombreuses années. En 2011, il a signé dans le journal Libération une tribune intitulée «Moi, Philippe Caubère, acteur, féministe, marié et «client de prostituées»» pour répondre à la volonté du président Sarkozy de réprimer la prostitution. Il est également le signataire de la pétition «Touche pas à ma pute» du magazine Causeur.
Philippe Caubère a reçu en 2017 le Molière du comédien dans un spectacle public pour son œuvre Le Bac 68. S'il n'est pas mis en examen, il doit se produire au théâtre Liberté du 19 au 21 avril prochain à Toulon pour le Printemps des comédiens.
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