- Après son licenciement, Tex réclame 1,2 million d’euros à la société de production des « Z’amours ».
- L’humoriste a tenté d’enregistrer l’audition devant le conseil des prud’hommes de Paris, ce qui est illégal.
- « "C’est une chiennasse avec ses grosses loches". Voilà comment Tex a parlé d’une candidate », a expliqué l’avocate de la production.
Un enregistrement illégal et des propos embarrassants. Tex réclame 1,2 million d’euros après son licenciement à la suite d’une blague sexiste sur les femmes battues, racontée sur C8, à la société de production du jeu Les Z’amours, Sony Pictures Television Production.
Ce mercredi, l’ex-animateur de France 2 a utilisé son smartphone pour consigner son audition aux prud’hommes de Paris dans le cadre de la procédure. Le hic ? C’est illégal. Le Parisien , qui a assisté à l’audience, revient sur ce passage devant le conseil n’a pas tourné à la faveur de l'animateur.
L’énorme boulette de Tex pendant l’audition
Une avocate, venue plaider un autre dossier, a rapporté à la partie adverse toute la scène alors que l’audition venait d’être suspendue. « Quand je lui ai demandé s’il était bien en train d’enregistrer l’audience, il m’a répondu : Oui, je n’ai rien à cacher », assure l’avocate. « Bah, je n’ai pas de scripte, moi, s’est alors défendu Jean-Christophe Le Texier, alias Tex. Et puis, je ne savais pas », alors qu’il est écrit en gras à l’entrée de la salle : « L’emploi de tout appareil permettant d’enregistrer la parole est interdit. »
Son avocat, Me Jérémie Assous, lui a discrètement demandé de supprimer le fichier. « Voilà, il n’a rien enregistré », a ensuite assuré l’avocat à la présidente du conseil des prud’hommes de Paris. Dix minutes plus tard, l’affaire était close.
Cet incident risque pourtant de coûter cher à Tex, qui réclame 1,2 million d’euros pour « licenciement abusif », selon Me Jérémie Assous, correspondant à 660.000 euros, équivalant à deux ans de salaire (soit 27.500 euros par mois), et quasiment autant d’indemnités. L’avocat de Tex a plaidé la requalification des 144 CDD cumulés par Tex en dix-sept ans en CDI.
« On aurait aussi pu dire que Desproges était le pire antisémite »
L’audience devant le conseil de la deuxième chambre, qui était exclusivement composé de femmes, représentantes des salariés et des employeurs, a été pesante notamment à cause des récentes déclarations de Tex au sujet du mouvement #Balancetonporc.
Comme arguments, Me Jérémie Assous a rappelé que la blague, à l’origine du licenciement de Tex, existe depuis soixante-dix ans, figure sur le DVD de l’animateur et relève de la liberté d’expression. Il défend qu’elle visait à « dénoncer la violence » et regrette « qu’on ne tolère plus le second degré ». « C’est juste une blague, ce n’est pas Tex qui donne son opinion, insiste-t-il. Sinon, on aurait aussi pu dire que Desproges était le pire antisémite, et que Gad Elmaleh déteste les musulmans », a-t-il lancé.
« C’est une chiennasse avec ses grosses loches »
La partie adverse a utilisé les rushes des derniers enregistrements des Z’amours, contenant des propos que l’ex-présentateur aurait prononcés entre deux prises, au sujet de la fameuse blague. Hélène de Saint-Germain, l’avocate de la production cite Tex : « Je l’ai fait pour le buzz. De toute façon, je savais ce que je faisais. C’était pour faire parler de moi. »
D’autres passages sont bien plus embarrassants pour l’ex-animateur de France 2. « "C’est une chiennasse avec ses grosses loches". Voilà comment Tex a parlé d’une candidate », relate l’avocate de la production.
Selon Sony Pictures Television Production, Tex aurait tenu des propos insultants envers Marlène Schiappa, secrétaire d’Etat chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes, qui avait condamné la fameuse blague racontée sur C8. « Ah, je t’ai pas encore baisée ? Parce que tu sais, je les prends par-devant, par-derrière, sur le côté », aurait-il lancé à une collègue. Une « faute grave caractérisée », contraire à la clause d’éthique de France Télévisions, assène Sony Pictures Television Production. Le jugement sera rendu le 27 juillet.
Read Again- Après son licenciement, Tex réclame 1,2 million d’euros à la société de production des « Z’amours ».
- L’humoriste a tenté d’enregistrer l’audition devant le conseil des prud’hommes de Paris, ce qui est illégal.
- « "C’est une chiennasse avec ses grosses loches". Voilà comment Tex a parlé d’une candidate », a expliqué l’avocate de la production.
Un enregistrement illégal et des propos embarrassants. Tex réclame 1,2 million d’euros après son licenciement à la suite d’une blague sexiste sur les femmes battues, racontée sur C8, à la société de production du jeu Les Z’amours, Sony Pictures Television Production.
Ce mercredi, l’ex-animateur de France 2 a utilisé son smartphone pour consigner son audition aux prud’hommes de Paris dans le cadre de la procédure. Le hic ? C’est illégal. Le Parisien , qui a assisté à l’audience, revient sur ce passage devant le conseil n’a pas tourné à la faveur de l'animateur.
L’énorme boulette de Tex pendant l’audition
Une avocate, venue plaider un autre dossier, a rapporté à la partie adverse toute la scène alors que l’audition venait d’être suspendue. « Quand je lui ai demandé s’il était bien en train d’enregistrer l’audience, il m’a répondu : Oui, je n’ai rien à cacher », assure l’avocate. « Bah, je n’ai pas de scripte, moi, s’est alors défendu Jean-Christophe Le Texier, alias Tex. Et puis, je ne savais pas », alors qu’il est écrit en gras à l’entrée de la salle : « L’emploi de tout appareil permettant d’enregistrer la parole est interdit. »
Son avocat, Me Jérémie Assous, lui a discrètement demandé de supprimer le fichier. « Voilà, il n’a rien enregistré », a ensuite assuré l’avocat à la présidente du conseil des prud’hommes de Paris. Dix minutes plus tard, l’affaire était close.
Cet incident risque pourtant de coûter cher à Tex, qui réclame 1,2 million d’euros pour « licenciement abusif », selon Me Jérémie Assous, correspondant à 660.000 euros, équivalant à deux ans de salaire (soit 27.500 euros par mois), et quasiment autant d’indemnités. L’avocat de Tex a plaidé la requalification des 144 CDD cumulés par Tex en dix-sept ans en CDI.
« On aurait aussi pu dire que Desproges était le pire antisémite »
L’audience devant le conseil de la deuxième chambre, qui était exclusivement composé de femmes, représentantes des salariés et des employeurs, a été pesante notamment à cause des récentes déclarations de Tex au sujet du mouvement #Balancetonporc.
Comme arguments, Me Jérémie Assous a rappelé que la blague, à l’origine du licenciement de Tex, existe depuis soixante-dix ans, figure sur le DVD de l’animateur et relève de la liberté d’expression. Il défend qu’elle visait à « dénoncer la violence » et regrette « qu’on ne tolère plus le second degré ». « C’est juste une blague, ce n’est pas Tex qui donne son opinion, insiste-t-il. Sinon, on aurait aussi pu dire que Desproges était le pire antisémite, et que Gad Elmaleh déteste les musulmans », a-t-il lancé.
« C’est une chiennasse avec ses grosses loches »
La partie adverse a utilisé les rushes des derniers enregistrements des Z’amours, contenant des propos que l’ex-présentateur aurait prononcés entre deux prises, au sujet de la fameuse blague. Hélène de Saint-Germain, l’avocate de la production cite Tex : « Je l’ai fait pour le buzz. De toute façon, je savais ce que je faisais. C’était pour faire parler de moi. »
D’autres passages sont bien plus embarrassants pour l’ex-animateur de France 2. « "C’est une chiennasse avec ses grosses loches". Voilà comment Tex a parlé d’une candidate », relate l’avocate de la production.
Selon Sony Pictures Television Production, Tex aurait tenu des propos insultants envers Marlène Schiappa, secrétaire d’Etat chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes, qui avait condamné la fameuse blague racontée sur C8. « Ah, je t’ai pas encore baisée ? Parce que tu sais, je les prends par-devant, par-derrière, sur le côté », aurait-il lancé à une collègue. Une « faute grave caractérisée », contraire à la clause d’éthique de France Télévisions, assène Sony Pictures Television Production. Le jugement sera rendu le 27 juillet.
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