TF1 diffuse ce soir la finale de "Koh-Lanta", qui ne sera exceptionnellement pas enregistrée en direct. À l'heure du bilan, ne regrettez-vous pas le déchirement inédit des candidats de cette saison, qui s'entre-tuent sur les réseaux sociaux ou via "TPMP" ?
Attention, ça ne concerne que certains candidats. On parle de quatre candidats voire plutôt trois puisque Javier a été pris dans l'affaire malgré lui. Ce que je regrette, c'est que je connais tous ces candidats et que, pris individuellement, ce sont tous des gens bien. J'en suis d'autant plus sûr que ce n'est pas la première fois que je fais un "Koh-Lanta" avec eux. Bien sûr, les réseaux sociaux ont gangrené leurs relations. Habituellement, 99% du temps, les candidats se tombent dans les bras une fois l'aventure terminée. Cette année, c'est moins le cas, il y a eu un basculement sur les réseaux sociaux, entretenus par certains médias. Les candidats ont été dépassés par ce qui a pu été écrit, publié ou enregistré sur les réseaux sociaux. Mais, quand on commence à dire que le casting est beaucoup plus "télé-réalité" qu'avant, c'est complètement faux ! Aujourd'hui, si vous prenez les candidats des premières saisons de "Koh-Lanta", avec le poids des réseaux sociaux, vous auriez des réactions encore plus épidermiques, fortes et violentes que celles que nous avons aujourd'hui. Les réseaux sociaux, il faut savoir les maîtriser et être capable de prendre du recul. Je pense par exemple à Javier qui a eu la sagesse de couper son compte Twitter le temps de la diffusion.
Tenir les candidats à l'écart des réseaux sociaux n'est-il pas justement le remède à ces déchirements et aux polémiques qui abîment l'image de l'émission ?
Non, les candidats sont libres et ils doivent le rester. On ne va pas mettre un community manager sur le dos de chaque candidat ou leur interdire de tweeter. N'oublions pas que les réseaux sociaux permettent à bon nombre d'anciens candidats de toutes les émissions, y compris "Koh-Lanta", de gagner de l'argent. Un certain nombre d'entre eux l'ont bien compris. Mais ils ne se rendent pas compte de la caisse de résonance que c'est et des dégâts qu'ils peuvent se procurer à eux-mêmes et aux autres. Ce qui est terrible, c'est d'ailleurs l'effet boomerang. Moi, je ne peux que constater et je n'ai aucune solution. Vous savez, la vidéo dans laquelle je prends la parole après l'annulation du tournage de "Koh-Lanta" a été vue plus de 1,5 million de fois, rien que sur mes réseaux. Un spécialiste des médias me disait que l'impact était entre 8 et 10 millions de vues en considérant la viralité de la vidéo ailleurs. C'est une force énorme. On ne peut pas en vouloir aux candidats. À un moment donné, je pense que c'est grisant pour eux, cette accession à la notoriété.
Que pensez-vous du déballage, provoqué par Dylan, sur la question de la rémunération des candidats ?
Je ne m'occupe pas de ces questions-là et, très franchement, je ne sais pas ce qu'il en est. J'ai entendu tout et n'importe quoi. C'est Alexia Laroche-Joubert, la productrice, qui est la mieux placée pour répondre. En ce qui me concerne, j'essaie de rester totalement en dehors de ça. Je ne m'intéresse qu'à mon salaire à moi et je ne vous en parlerai pas ! (rires)
TF1 diffuse ce soir la finale de "Koh-Lanta", qui ne sera exceptionnellement pas enregistrée en direct. À l'heure du bilan, ne regrettez-vous pas le déchirement inédit des candidats de cette saison, qui s'entre-tuent sur les réseaux sociaux ou via "TPMP" ?
Attention, ça ne concerne que certains candidats. On parle de quatre candidats voire plutôt trois puisque Javier a été pris dans l'affaire malgré lui. Ce que je regrette, c'est que je connais tous ces candidats et que, pris individuellement, ce sont tous des gens bien. J'en suis d'autant plus sûr que ce n'est pas la première fois que je fais un "Koh-Lanta" avec eux. Bien sûr, les réseaux sociaux ont gangrené leurs relations. Habituellement, 99% du temps, les candidats se tombent dans les bras une fois l'aventure terminée. Cette année, c'est moins le cas, il y a eu un basculement sur les réseaux sociaux, entretenus par certains médias. Les candidats ont été dépassés par ce qui a pu été écrit, publié ou enregistré sur les réseaux sociaux. Mais, quand on commence à dire que le casting est beaucoup plus "télé-réalité" qu'avant, c'est complètement faux ! Aujourd'hui, si vous prenez les candidats des premières saisons de "Koh-Lanta", avec le poids des réseaux sociaux, vous auriez des réactions encore plus épidermiques, fortes et violentes que celles que nous avons aujourd'hui. Les réseaux sociaux, il faut savoir les maîtriser et être capable de prendre du recul. Je pense par exemple à Javier qui a eu la sagesse de couper son compte Twitter le temps de la diffusion.
Tenir les candidats à l'écart des réseaux sociaux n'est-il pas justement le remède à ces déchirements et aux polémiques qui abîment l'image de l'émission ?
Non, les candidats sont libres et ils doivent le rester. On ne va pas mettre un community manager sur le dos de chaque candidat ou leur interdire de tweeter. N'oublions pas que les réseaux sociaux permettent à bon nombre d'anciens candidats de toutes les émissions, y compris "Koh-Lanta", de gagner de l'argent. Un certain nombre d'entre eux l'ont bien compris. Mais ils ne se rendent pas compte de la caisse de résonance que c'est et des dégâts qu'ils peuvent se procurer à eux-mêmes et aux autres. Ce qui est terrible, c'est d'ailleurs l'effet boomerang. Moi, je ne peux que constater et je n'ai aucune solution. Vous savez, la vidéo dans laquelle je prends la parole après l'annulation du tournage de "Koh-Lanta" a été vue plus de 1,5 million de fois, rien que sur mes réseaux. Un spécialiste des médias me disait que l'impact était entre 8 et 10 millions de vues en considérant la viralité de la vidéo ailleurs. C'est une force énorme. On ne peut pas en vouloir aux candidats. À un moment donné, je pense que c'est grisant pour eux, cette accession à la notoriété.
Que pensez-vous du déballage, provoqué par Dylan, sur la question de la rémunération des candidats ?
Je ne m'occupe pas de ces questions-là et, très franchement, je ne sais pas ce qu'il en est. J'ai entendu tout et n'importe quoi. C'est Alexia Laroche-Joubert, la productrice, qui est la mieux placée pour répondre. En ce qui me concerne, j'essaie de rester totalement en dehors de ça. Je ne m'intéresse qu'à mon salaire à moi et je ne vous en parlerai pas ! (rires)
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