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Succession de Johnny Hallyday : Laeticia Smet refuse la médiation

Le juge a proposé aux parties de s'entendre pour trouver une solution à l'amiable. Si les avocats de Laura Smet et de David Hallyday y étaient favorables, celui de Laeticia Smet s'y est opposé. Il conteste également la compétence du tribunal de Nanterre. Une audience sur ce point est fixée au 22 novembre.

La négociation plutôt qu'un grand déballage qui risque de durer des années devant les tribunaux. Voilà ce que le juge du tribunal de grande instance de Nanterre a proposé ce matin aux avocats de la succession Hallyday.

Le cas échéant, il fallait se mettre d'accord sur un calendrier pour préparer le procès sur le fond où Laura Smet et David Hallyday remettent en cause le testament californien signé par leur père à Los Angeles, le 11 juillet 2014. Un document qui déshérite totalement les deux aînés du chanteur. Tout comme il déshérite ses deux autres enfants, Jade et Joy.

» LIRE AUSSI - Succession de Johnny: le clan Hallyday se déchire

Des clauses prévoient des aides financières notamment pour financer leurs études mais elles n'ont droit à rien en ce qui concerne le patrimoine et le droit artistique de leur père. La totalité du patrimoine de Johnny Hallyday comme le droit moral à gérer son œuvre va à son épouse Laeticia Smet.

Le 13 avril 2018, un jugement en référé a temporairement gelé une infime partie des avoirs de Johnny Hallyday. Ce même jugement n'a pas donné droit à Laura Smet à David Hallyday d'écouter l'album posthume de leur père avant sa sortie dans les bacs.

Finalement, dans le bureau du juge, rien ne s'est passé comme prévu. Carine Piccio, Pierre-Jean Douvier (avocats de David Hallyday), Emmanuel Ravanas, Hervé Témime et Pierre-Olivier Sur (avocats de Laura Smet) ont préconisé la négociation. L'idée étant d'arriver à faire des concessions de part et d'autre. Ardavan Amir-Aslani, avocat de Laeticia Smet a refusé net.

Maître Ardavan Amir-Aslani, avocat de Laeticia Smet.
Maître Ardavan Amir-Aslani, avocat de Laeticia Smet. Blondet Eliot/ABACA

Dans son interview au Point , Laeticia Smet s'était pourtant dite ouverte à discuter. Devant le juge, le discours a été l'exact inverse. Dans les faits, il y a un vrai décalage entre les propos de ses communicants et ceux de son conseil juridique. Être celle désormais qui refuse la main tendue par le juge et les parties adverses ne va pas être facile à gérer en termes d'image. Ce matin, certains proches du dossier estiment que «les masques tombent. Refuser la médiation est un acte plus qu'éloquent.» Pour David Hallyday et Laura Smet, le refus de leur belle-mère arrive à point nommé. Il leur donne le beau rôle.

Après maintes discussions avec son avocat, la veuve de Johnny Hallyday serait vraiment sûre d'avoir la loi française pour elle. En toute logique, le procès sur le fond aurait dû être planifié le plus vite possible. En fait, il n'est pas prêt de se tenir. Dans le bureau du juge ce matin, l'avocat de Laeticia Smet a également contesté la compétence du Tribunal de Nanterre.

Si procès, il y a, la veuve de Johnny Hallyday préfère sans doute qu'il se passe aux États-Unis plutôt qu'en France. Elle qui était décrite par son avocat comme «asphyxiée financièrement», n'est finalement plus pressée de clore le dossier. En conséquence, aucun calendrier de procédures n'a pu être établi. Une première audience juste pour discuter de la compétence de Nanterre est prévue le 22 novembre. Soit juste au moment de la date de sortie envisagée du tant attendu album posthume de Johnny.

Le juge rendra sa décision le 22 décembre. Si la justice française estime que le tribunal de Nanterre est compétent, alors maître Ardavan Amir-Aslani aura jusqu'au 31 janvier pour rendre ses conclusions sur le fond.

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Le juge a proposé aux parties de s'entendre pour trouver une solution à l'amiable. Si les avocats de Laura Smet et de David Hallyday y étaient favorables, celui de Laeticia Smet s'y est opposé. Il conteste également la compétence du tribunal de Nanterre. Une audience sur ce point est fixée au 22 novembre.

La négociation plutôt qu'un grand déballage qui risque de durer des années devant les tribunaux. Voilà ce que le juge du tribunal de grande instance de Nanterre a proposé ce matin aux avocats de la succession Hallyday.

Le cas échéant, il fallait se mettre d'accord sur un calendrier pour préparer le procès sur le fond où Laura Smet et David Hallyday remettent en cause le testament californien signé par leur père à Los Angeles, le 11 juillet 2014. Un document qui déshérite totalement les deux aînés du chanteur. Tout comme il déshérite ses deux autres enfants, Jade et Joy.

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Des clauses prévoient des aides financières notamment pour financer leurs études mais elles n'ont droit à rien en ce qui concerne le patrimoine et le droit artistique de leur père. La totalité du patrimoine de Johnny Hallyday comme le droit moral à gérer son œuvre va à son épouse Laeticia Smet.

Le 13 avril 2018, un jugement en référé a temporairement gelé une infime partie des avoirs de Johnny Hallyday. Ce même jugement n'a pas donné droit à Laura Smet à David Hallyday d'écouter l'album posthume de leur père avant sa sortie dans les bacs.

Finalement, dans le bureau du juge, rien ne s'est passé comme prévu. Carine Piccio, Pierre-Jean Douvier (avocats de David Hallyday), Emmanuel Ravanas, Hervé Témime et Pierre-Olivier Sur (avocats de Laura Smet) ont préconisé la négociation. L'idée étant d'arriver à faire des concessions de part et d'autre. Ardavan Amir-Aslani, avocat de Laeticia Smet a refusé net.

Maître Ardavan Amir-Aslani, avocat de Laeticia Smet.
Maître Ardavan Amir-Aslani, avocat de Laeticia Smet. Blondet Eliot/ABACA

Dans son interview au Point , Laeticia Smet s'était pourtant dite ouverte à discuter. Devant le juge, le discours a été l'exact inverse. Dans les faits, il y a un vrai décalage entre les propos de ses communicants et ceux de son conseil juridique. Être celle désormais qui refuse la main tendue par le juge et les parties adverses ne va pas être facile à gérer en termes d'image. Ce matin, certains proches du dossier estiment que «les masques tombent. Refuser la médiation est un acte plus qu'éloquent.» Pour David Hallyday et Laura Smet, le refus de leur belle-mère arrive à point nommé. Il leur donne le beau rôle.

Après maintes discussions avec son avocat, la veuve de Johnny Hallyday serait vraiment sûre d'avoir la loi française pour elle. En toute logique, le procès sur le fond aurait dû être planifié le plus vite possible. En fait, il n'est pas prêt de se tenir. Dans le bureau du juge ce matin, l'avocat de Laeticia Smet a également contesté la compétence du Tribunal de Nanterre.

Si procès, il y a, la veuve de Johnny Hallyday préfère sans doute qu'il se passe aux États-Unis plutôt qu'en France. Elle qui était décrite par son avocat comme «asphyxiée financièrement», n'est finalement plus pressée de clore le dossier. En conséquence, aucun calendrier de procédures n'a pu être établi. Une première audience juste pour discuter de la compétence de Nanterre est prévue le 22 novembre. Soit juste au moment de la date de sortie envisagée du tant attendu album posthume de Johnny.

Le juge rendra sa décision le 22 décembre. Si la justice française estime que le tribunal de Nanterre est compétent, alors maître Ardavan Amir-Aslani aura jusqu'au 31 janvier pour rendre ses conclusions sur le fond.

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