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Vincent Lagaf' anime «Strike» sur C8: «Ça me fait du bien de retrouver le public»

Vincent Lagaf' est l'animateur du nouveau jeu de C8, «Strike». — Aurelien FAIDY/C8
  • Vincent Lagaf' revient ce mercredi soir sur C8 avec le jeu télévisé Strike.
  • Les candidats, des anonymes entourés de deux personnalités, doivent répondre juste à douze questions pour gagner 50.000 euros.
  • Avant chaque question, une partie de bowling. Et chaque quille tombée permet d’éliminer une possibilité de répondre.
  • L’animateur évoque son retour à la télévision après trois ans d’absence.

Ce mercredi à 21h, C8 lance un nouveau jeu télévisé, Strike, animé par Vincent Lagaf'. Après trois ans d’absence, l’animateur revient pour ce jeu produit par Cyril Hanouna, qui allie quiz et bowling (et pourquoi pas). Il incarne également une nouvelle épreuve de Fort Boyard et a d’autres projets en tête pour la télévision…

Trois ans sans vous voir à la télé et puis vous revenez avec «Strike», «Fort Boyard»… Avec vous c’est tout ou rien ?

J’avais un projet de pièce de théâtre, mais en fait je n’aurai pas le temps. C’est vrai que Strike et Fort Boyard sont arrivés en même temps, en plus on m’a proposé de traverser la Mongolie avec Laury Thilleman sur RMC découverte en septembre, demain je pars en Sardaigne pour filmer un rallye.

Tant mieux si je me suis absenté, je ne me suis pas usé dans des émissions. Ça donne aussi envie au public de nous retrouver, tant mieux. Quelle admiration j’ai pour Nagui et Jean-Luc Reichmann, qui sont capables d’animer pendant des années les mêmes émissions avec toujours le petit truc en plus. Nagui, il me laisse sur le cul !

Vous laissez donc tomber votre activité de moniteur de flyboard ?

J’ai vendu mon entreprise de flyboard parce que j’étais victime de mon succès. Les gens venaient surtout pour me faire des bises et, dans l’engouement, oubliaient parfois la correction. Le public n’a aucune retenue parce que chaque personne pense qu’elle est unique, et c’est vrai, mais du coup j’étais un peu livré en pâture. J’ai vendu cette académie qui marche bien. L’activité va perdurer.

Pour votre retour à la télévision, ne vous êtes-vous pas senti un peu rouillé, ou un peu plus stressé qu’avant ?

Il y a toujours du stress au moment de monter sur scène, ça ne change jamais. Par contre il y avait un truc qui était grave rouillé, c’était la voix. J’ai commencé la scène sans micro, j’ai l’habitude de porter la voix. Les premiers jours la voix fatigue et s’éraille.

Pour le Bigdil, on avait tourné pilotes, mais aujourd’hui, on n’a plus le temps. On a filé, puis enregistré directement. Je me suis chauffé la voix pendant le premier tournage, qui est peut-être un peu moins dynamique. Du coup c’est le deuxième qui sera diffusé, qui est au top, mais où j’ai la voix cassée. Temps pour qu’elle se remette en place. Pour le reste, ça revient tout seul, c’est comme le vélo !

En quoi c’est nouveau «Strike» ?

Il n’y a absolument rien de nouveau ! C’est une émission de télévision, un jeu comme il en existe des tonnes, où on gagne de l’argent, comme dans toutes les émissions. C’est un quiz agrémenté par une partie de bowling. Il y a douze questions avec douze possibilités de réponses. On enlève autant de mauvaises réponses qu’on fait tomber de quilles. Si on a tout bon, on remporte 50.000 euros. 50.000 euros, c’est bien, il faut que ce soit un peu prestigieux. En 30 secondes on comprend le principe du jeu et c’est important pour moi.

Vous ne vouliez pas que ce soit une quotidienne, finalement vous aimeriez bien que ça le devienne… C’est quoi ce schmilblick ?

On m’avait proposé une quotidienne et ça m’a fait peur parce qu’il y avait trop longtemps que je n’avais pas fait de télévision. On a fait trois primes, et après je me suis dit que ce serait mieux en quotidienne de 20-25 minutes. Et si on reprend l’émission à la rentrée, on est tous les deux persuadés, avec Cyril Hanouna, le producteur, qu’il faut une quotidienne. On verra en fonction des audiences.

Justement, ça fait quoi de travailler avec Cyril Hanouna ?

Ça ne me fait rien. J’ai travaillé avec Gérard Louvin, Hervé Hubert, Nagui… J’ai rencontré le producteur de télévision, pas l’animateur. Je l’ai rencontré une fois avant le tournage, puis il est venu une fois sur le plateau. Il sait que je connais le métier.

Il a trois casquettes : Animateur, producteur et lui-même. Des trois, c’est lui-même que je préfère. Il est simple, généreux, doux, discret… En tant qu’animateur, c’est une bombe atomique, en tant que producteur, il est intraitable. Et c’est ce qu’on attend de lui dans chacun de ces rôles.

Ça vous fait du bien de revenir à l’antenne ?

Ça me fait du bien de retrouver le public. Mais c’est un métier terriblement violent ! Si l’émission est un échec on blâme seulement l’animateur, tandis que succès partagé. D’ailleurs c’est généralement l’animateur qui se retrouve au bord de la route quand quelque chose se passe mal. Un animateur qui n’a pas peur de l’échec doit changer de métier. On part dans l’inconnu, mais je ne suis pas tout seul.

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Vincent Lagaf' est l'animateur du nouveau jeu de C8, «Strike». — Aurelien FAIDY/C8
  • Vincent Lagaf' revient ce mercredi soir sur C8 avec le jeu télévisé Strike.
  • Les candidats, des anonymes entourés de deux personnalités, doivent répondre juste à douze questions pour gagner 50.000 euros.
  • Avant chaque question, une partie de bowling. Et chaque quille tombée permet d’éliminer une possibilité de répondre.
  • L’animateur évoque son retour à la télévision après trois ans d’absence.

Ce mercredi à 21h, C8 lance un nouveau jeu télévisé, Strike, animé par Vincent Lagaf'. Après trois ans d’absence, l’animateur revient pour ce jeu produit par Cyril Hanouna, qui allie quiz et bowling (et pourquoi pas). Il incarne également une nouvelle épreuve de Fort Boyard et a d’autres projets en tête pour la télévision…

Trois ans sans vous voir à la télé et puis vous revenez avec «Strike», «Fort Boyard»… Avec vous c’est tout ou rien ?

J’avais un projet de pièce de théâtre, mais en fait je n’aurai pas le temps. C’est vrai que Strike et Fort Boyard sont arrivés en même temps, en plus on m’a proposé de traverser la Mongolie avec Laury Thilleman sur RMC découverte en septembre, demain je pars en Sardaigne pour filmer un rallye.

Tant mieux si je me suis absenté, je ne me suis pas usé dans des émissions. Ça donne aussi envie au public de nous retrouver, tant mieux. Quelle admiration j’ai pour Nagui et Jean-Luc Reichmann, qui sont capables d’animer pendant des années les mêmes émissions avec toujours le petit truc en plus. Nagui, il me laisse sur le cul !

Vous laissez donc tomber votre activité de moniteur de flyboard ?

J’ai vendu mon entreprise de flyboard parce que j’étais victime de mon succès. Les gens venaient surtout pour me faire des bises et, dans l’engouement, oubliaient parfois la correction. Le public n’a aucune retenue parce que chaque personne pense qu’elle est unique, et c’est vrai, mais du coup j’étais un peu livré en pâture. J’ai vendu cette académie qui marche bien. L’activité va perdurer.

Pour votre retour à la télévision, ne vous êtes-vous pas senti un peu rouillé, ou un peu plus stressé qu’avant ?

Il y a toujours du stress au moment de monter sur scène, ça ne change jamais. Par contre il y avait un truc qui était grave rouillé, c’était la voix. J’ai commencé la scène sans micro, j’ai l’habitude de porter la voix. Les premiers jours la voix fatigue et s’éraille.

Pour le Bigdil, on avait tourné pilotes, mais aujourd’hui, on n’a plus le temps. On a filé, puis enregistré directement. Je me suis chauffé la voix pendant le premier tournage, qui est peut-être un peu moins dynamique. Du coup c’est le deuxième qui sera diffusé, qui est au top, mais où j’ai la voix cassée. Temps pour qu’elle se remette en place. Pour le reste, ça revient tout seul, c’est comme le vélo !

En quoi c’est nouveau «Strike» ?

Il n’y a absolument rien de nouveau ! C’est une émission de télévision, un jeu comme il en existe des tonnes, où on gagne de l’argent, comme dans toutes les émissions. C’est un quiz agrémenté par une partie de bowling. Il y a douze questions avec douze possibilités de réponses. On enlève autant de mauvaises réponses qu’on fait tomber de quilles. Si on a tout bon, on remporte 50.000 euros. 50.000 euros, c’est bien, il faut que ce soit un peu prestigieux. En 30 secondes on comprend le principe du jeu et c’est important pour moi.

Vous ne vouliez pas que ce soit une quotidienne, finalement vous aimeriez bien que ça le devienne… C’est quoi ce schmilblick ?

On m’avait proposé une quotidienne et ça m’a fait peur parce qu’il y avait trop longtemps que je n’avais pas fait de télévision. On a fait trois primes, et après je me suis dit que ce serait mieux en quotidienne de 20-25 minutes. Et si on reprend l’émission à la rentrée, on est tous les deux persuadés, avec Cyril Hanouna, le producteur, qu’il faut une quotidienne. On verra en fonction des audiences.

Justement, ça fait quoi de travailler avec Cyril Hanouna ?

Ça ne me fait rien. J’ai travaillé avec Gérard Louvin, Hervé Hubert, Nagui… J’ai rencontré le producteur de télévision, pas l’animateur. Je l’ai rencontré une fois avant le tournage, puis il est venu une fois sur le plateau. Il sait que je connais le métier.

Il a trois casquettes : Animateur, producteur et lui-même. Des trois, c’est lui-même que je préfère. Il est simple, généreux, doux, discret… En tant qu’animateur, c’est une bombe atomique, en tant que producteur, il est intraitable. Et c’est ce qu’on attend de lui dans chacun de ces rôles.

Ça vous fait du bien de revenir à l’antenne ?

Ça me fait du bien de retrouver le public. Mais c’est un métier terriblement violent ! Si l’émission est un échec on blâme seulement l’animateur, tandis que succès partagé. D’ailleurs c’est généralement l’animateur qui se retrouve au bord de la route quand quelque chose se passe mal. Un animateur qui n’a pas peur de l’échec doit changer de métier. On part dans l’inconnu, mais je ne suis pas tout seul.

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