Quand Banksy produit une nouvelle œuvre, cela ne passe généralement pas inaperçu. L’artiste de rue britannique serait justement de retour à Paris : des œuvres qui lui sont attribuées ont fait leur apparition dans la capitale française, dont une représentant une petite fille dessinant un motif tapisserie rose sur une croix gammée.
"C’est tout à fait dans le style Banksy des années 2000, il y a vraiment une écriture particulière, la couleur, le trait, le fait de reprendre des photos et de les réadapter par le graphisme : on peut dire ou c’est un Banksy ou c’est une très bonne copie", a confié Paul Ardenne, historien de l’art et écrivain. À peine apparue, celle-ci a rapidement été dégradée.

Artiste mystérieux
Ce dessin de la petite fille est apparu en bordure du périphérique parisien, au nord de la capitale, près de l’ancien "centre de premier accueil" des réfugiés Porte de la Chapelle à Paris.
Aucune annonce n’a toutefois été faite par l’artiste lui-même, qui garde le mystère sur son identité. "En fait, ce n’est pas très important que ce soit réellement de lui ou pas, le tout c’est que l’effet Banksy fonctionne", observe Paul Ardenne. "On va regarder ce tag beaucoup plus que s’il avait été d’un artiste lambda", juge le spécialiste, qui y voit une certaine "manipulation médiatique".
Près du Bataclan
Une autre œuvre attribuée à la star du street art a été repérée sur une porte près des issues de secours du Bataclan, la salle de spectacle parisienne cible d’une attaque jihadiste qui a fait 90 morts le 13 novembre 2015.
Réalisé au pochoir et à la peinture blanche, le personnage est représenté en état de recueillement sur l’une des portes située dans le passage Saint-Pierre Amelot (XIe arrondissement de Paris) par lequel de nombreux spectateurs du concert d’Eagles of Death Metal s’étaient échappés pendant l’attaque terroriste.
Un passage en France en 2015
Fin 2015, Banksy avait déjà laissé son empreinte en France à l’entrée de la "Jungle" de Calais, où 4 500 migrants vivaient dans la précarité. On y voyait le créateur d’Apple Steve Jobs, lui-même fils d’un immigré syrien, portant un baluchon et un ordinateur. Deux autres œuvres avaient été découvertes en centre-ville.
"Ce n’est pas spécialement un tag très intéressant", juge toutefois Paul Ardenne au sujet du dessin de la petite fille. "Ce genre de tag, sur la poussée des extrêmes, la progression de l’extrême droite … il y en a partout. C’est presque une banalité, très caricatural, très racoleur".
Read AgainQuand Banksy produit une nouvelle œuvre, cela ne passe généralement pas inaperçu. L’artiste de rue britannique serait justement de retour à Paris : des œuvres qui lui sont attribuées ont fait leur apparition dans la capitale française, dont une représentant une petite fille dessinant un motif tapisserie rose sur une croix gammée.
"C’est tout à fait dans le style Banksy des années 2000, il y a vraiment une écriture particulière, la couleur, le trait, le fait de reprendre des photos et de les réadapter par le graphisme : on peut dire ou c’est un Banksy ou c’est une très bonne copie", a confié Paul Ardenne, historien de l’art et écrivain. À peine apparue, celle-ci a rapidement été dégradée.

Artiste mystérieux
Ce dessin de la petite fille est apparu en bordure du périphérique parisien, au nord de la capitale, près de l’ancien "centre de premier accueil" des réfugiés Porte de la Chapelle à Paris.
Aucune annonce n’a toutefois été faite par l’artiste lui-même, qui garde le mystère sur son identité. "En fait, ce n’est pas très important que ce soit réellement de lui ou pas, le tout c’est que l’effet Banksy fonctionne", observe Paul Ardenne. "On va regarder ce tag beaucoup plus que s’il avait été d’un artiste lambda", juge le spécialiste, qui y voit une certaine "manipulation médiatique".
Près du Bataclan
Une autre œuvre attribuée à la star du street art a été repérée sur une porte près des issues de secours du Bataclan, la salle de spectacle parisienne cible d’une attaque jihadiste qui a fait 90 morts le 13 novembre 2015.
Réalisé au pochoir et à la peinture blanche, le personnage est représenté en état de recueillement sur l’une des portes située dans le passage Saint-Pierre Amelot (XIe arrondissement de Paris) par lequel de nombreux spectateurs du concert d’Eagles of Death Metal s’étaient échappés pendant l’attaque terroriste.
Un passage en France en 2015
Fin 2015, Banksy avait déjà laissé son empreinte en France à l’entrée de la "Jungle" de Calais, où 4 500 migrants vivaient dans la précarité. On y voyait le créateur d’Apple Steve Jobs, lui-même fils d’un immigré syrien, portant un baluchon et un ordinateur. Deux autres œuvres avaient été découvertes en centre-ville.
"Ce n’est pas spécialement un tag très intéressant", juge toutefois Paul Ardenne au sujet du dessin de la petite fille. "Ce genre de tag, sur la poussée des extrêmes, la progression de l’extrême droite … il y en a partout. C’est presque une banalité, très caricatural, très racoleur".
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