
L’animateur de télévision Stéphane Bern a menacé de quitter</a> à la fin de l’année la mission sur le patrimoine que lui a confiée Emmanuel Macron s’il estimait n’être qu’un « cache-misère » ou un « pantin ».
Dans un entretien publié samedi 1er septembre par les journaux du groupe Ebra (Le Progrès, Le Bien public, Les DNA...), Stéphane Bern évoque « du bon et du moins bon » dans sa mission destinée à aider</a> le patrimoine local en péril. Il se dit « satisfait d’avoir réveillé l’intérêt des Français pour cette cause » et de l’organisation du loto du patrimoine du 14 septembre et du lancement d’un jeu à gratter</a>, qui devraient permettre</a> de récolter</a> 15 à 20 millions d’euros.
La chronique : Patrimoine : « Stéphane Bern galope tel le chevalier inconscient face à une armada de problèmes »
« Si tout cela n’est qu’un effet d’annonce, je partirai »
Mais il insiste surtout sur ses frustrations. « J’entends qu’on est prêt à mobiliser</a> 450 millions d’euros pour rénover</a> le Grand Palais à Paris. Et pendant ce temps, on me laisse me décarcasser</a> pour trouver</a> 20 millions d’euros pour le patrimoine vernaculaire des petits villages. » Il attend la fin de l’année pour faire</a> le bilan de l’opération et assure :
« Si tout cela n’est qu’un effet d’annonce, je partirai. Je ne veux pas être</a> un cache-misère. »
L’animateur a également refusé d’« être associé » à une politique « en défaveur du patrimoine », faisant référence en particulier à la loi sur l’évolution du logement, de l’aménagement et du numérique (ÉLAN) qui, selon lui, permettra « de détruire</a> des quartiers entiers, protégés, sous prétexte qu’ils sont vétustes et dégradés » et qui assouplit les règles de rénovation en rendant les avis des Bâtiments de France non contraignants.
Lire un entretien publié en février 2018 : Stéphane Bern : « J’ai le rôle de poil à gratter »
L’Elysée assure que « ses propos ont été mal compris »
Quelques jours après la démission fracassante du ministre de la transition énergétique, Nicolas Hulot, lui aussi ancien animateur de télévision, l’Elysée minimise les déclarations de Stéphane Bern, selon BFM-TV : « Ses propos ont été mal compris, Il voulait alerter</a> et sensibiliser</a> sur le patrimoine. Il fait sur ce sujet un formidable travail et a été soutenu par un véritable engagement du président de la République. »
La veille, la ministre de la culture avait aussi assuré de son engagement pour la préservation du patrimoine : « Le ministère pilote six mille opérations de restauration chaque année, pour préserver</a> notre patrimoine riche de quarante-quatre mille monuments historiques, ce n’est pas exactement ce qu’on peut appeler</a> de la misère », a déclaré Françoise Nyssen, évoquant une augmentation de 5 % du budget consacré à ce sujet, soit « 326 millions d’euros chaque année ».
Le portrait : Stéphane Bern, un M. Patrimoine « républicain »... et « monarchiste »
Read Again
L’animateur de télévision Stéphane Bern a menacé de quitter</a> à la fin de l’année la mission sur le patrimoine que lui a confiée Emmanuel Macron s’il estimait n’être qu’un « cache-misère » ou un « pantin ».
Dans un entretien publié samedi 1er septembre par les journaux du groupe Ebra (Le Progrès, Le Bien public, Les DNA...), Stéphane Bern évoque « du bon et du moins bon » dans sa mission destinée à aider</a> le patrimoine local en péril. Il se dit « satisfait d’avoir réveillé l’intérêt des Français pour cette cause » et de l’organisation du loto du patrimoine du 14 septembre et du lancement d’un jeu à gratter</a>, qui devraient permettre</a> de récolter</a> 15 à 20 millions d’euros.
La chronique : Patrimoine : « Stéphane Bern galope tel le chevalier inconscient face à une armada de problèmes »
« Si tout cela n’est qu’un effet d’annonce, je partirai »
Mais il insiste surtout sur ses frustrations. « J’entends qu’on est prêt à mobiliser</a> 450 millions d’euros pour rénover</a> le Grand Palais à Paris. Et pendant ce temps, on me laisse me décarcasser</a> pour trouver</a> 20 millions d’euros pour le patrimoine vernaculaire des petits villages. » Il attend la fin de l’année pour faire</a> le bilan de l’opération et assure :
« Si tout cela n’est qu’un effet d’annonce, je partirai. Je ne veux pas être</a> un cache-misère. »
L’animateur a également refusé d’« être associé » à une politique « en défaveur du patrimoine », faisant référence en particulier à la loi sur l’évolution du logement, de l’aménagement et du numérique (ÉLAN) qui, selon lui, permettra « de détruire</a> des quartiers entiers, protégés, sous prétexte qu’ils sont vétustes et dégradés » et qui assouplit les règles de rénovation en rendant les avis des Bâtiments de France non contraignants.
Lire un entretien publié en février 2018 : Stéphane Bern : « J’ai le rôle de poil à gratter »
L’Elysée assure que « ses propos ont été mal compris »
Quelques jours après la démission fracassante du ministre de la transition énergétique, Nicolas Hulot, lui aussi ancien animateur de télévision, l’Elysée minimise les déclarations de Stéphane Bern, selon BFM-TV : « Ses propos ont été mal compris, Il voulait alerter</a> et sensibiliser</a> sur le patrimoine. Il fait sur ce sujet un formidable travail et a été soutenu par un véritable engagement du président de la République. »
La veille, la ministre de la culture avait aussi assuré de son engagement pour la préservation du patrimoine : « Le ministère pilote six mille opérations de restauration chaque année, pour préserver</a> notre patrimoine riche de quarante-quatre mille monuments historiques, ce n’est pas exactement ce qu’on peut appeler</a> de la misère », a déclaré Françoise Nyssen, évoquant une augmentation de 5 % du budget consacré à ce sujet, soit « 326 millions d’euros chaque année ».
Le portrait : Stéphane Bern, un M. Patrimoine « républicain »... et « monarchiste »
Bagikan Berita Ini
0 Response to "Patrimoine : Stéphane Bern refuse d'être un « cache-misère » et menace de démissionner"
Post a Comment