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"Petit Paul" de Bastien Vivès accusée de pédopornographie et retirée de la vente par plusieurs librairies

CULTURE - "Petit Paul", bande dessinée du Français Bastien Vivès publiée dans une nouvelle collection pour adultes lancée par Glénat et dirigée par l'ex-star du porno Céline Tran (ex-Katsuni), a été retirée des ventes par les magasins Cultura et Gibert Joseph sur fond d'accusations de pédopornographie.

"Les équipes sont mobilisées. Nous procédons au retrait de la BD dans nos magasins ainsi que sur notre site. Merci encore pour votre alerte", a tweeté l'enseigne de distribution de biens culturels qui se présente comme le deuxième libraire de France.

"Nous procéderons au retrait de la BD dans nos librairies mais également sur notre site", a annoncé de son côté le groupe de librairies Gibert Joseph sur le réseau social.

La polémique "Petit Paul"

Ces enseignes ont été prises à partie sur Twitter par les détracteurs de "Petit Paul", premier titre de la collection Porn'Pop coachée par Céline Tran pour les éditions Glénat.

Une pétition demande le retrait de la BD (déjà vendue sous blister pour ne pas être feuilletée) de la star de la BD française des rayons. Lancée ce week-end, elle recueille ce mardi 25 septembre plus de 2000 signatures.

"Présenté par son auteur comme un livre humoristique, mais se voulant excitant car basé sur ses fantasmes, Petit Paul montre les péripéties d'un enfant de 10 ans avec un énorme pénis que vont utiliser bon gré mal gré les femmes de son entourage", indique la pétition rappelant que l'article 227-23 du code pénal interdit les représentations à caractère pornographique de mineurs.

"Nous réfutons fermement et catégoriquement les accusations de pédopornographie dont 'Petit Paul' fait l'objet. Aussi obscène et provocatrice qu'on puisse la considérer, cette œuvre de fiction n'a jamais pour vocation de dédramatiser, favoriser ou légitimer l'abus de mineur de quelque manière que ce soit", se sont défendues les éditions Glénat dans un communiqué.

"Il s'agit d'une caricature, dont le dessin, volontairement grotesque et outrancier dans ses proportions, ne laisse planer aucun doute quant à la nature totalement irréaliste du personnage et de son environnement", poursuit la maison d'édition qui se dit "particulièrement attentive à ce qu'elle publie" et qui "assume l'ensemble de ses choix éditoriaux".

L'association internationale des victimes de l'inceste a annoncé de son côté dans un tweet son intention de porter plainte, comme le souligne le site spécialisé ActuaLitté.

Ce qu'en dit Bastien Vivès

Avant la parution de cette BD et la polémique, Bastien Vivès ("Une soeur", "Le goût du chlore" ou "Polina") a expliqué sa démarche dans une interview au HuffPost. Dans "Petit Paul", "il n'y a jamais de vice selon moi, a-t-il déclaré. Après, j'ai pris les trucs qui m'excitent le plus, comme la sexualisation poussée à l'extrême (les énormes seins, les énormes membres), ou encore le voile qui peut être très érotique."

Bastien Vivès a également dit comprendre "le sentiment de malaise" que peut produire la lecture de sa bande-dessinée. "Mais il était important pour moi que le malaise reste visuel. Qu'il ne soit ni moral, ni intellectuel. Ce sont toujours des accidents loufoques qui arrivent à Petit Paul. Il bande, ce n'est pas de sa faute, ni de la perversion de sa part. On reste toujours de son point de vue, naïf, d'un gamin de 10 ans qui ne pense pas au sexe", a tenu à préciser l'auteur qui a opté pour un dessin "très cartoon" pour "ne pas qu'il y ait de malaise intellectuel et aucune ambiguïté".

À voir également sur Le HuffPost:

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"Les équipes sont mobilisées. Nous procédons au retrait de la BD dans nos magasins ainsi que sur notre site. Merci encore pour votre alerte", a tweeté l'enseigne de distribution de biens culturels qui se présente comme le deuxième libraire de France.

"Nous procéderons au retrait de la BD dans nos librairies mais également sur notre site", a annoncé de son côté le groupe de librairies Gibert Joseph sur le réseau social.

La polémique "Petit Paul"

Ces enseignes ont été prises à partie sur Twitter par les détracteurs de "Petit Paul", premier titre de la collection Porn'Pop coachée par Céline Tran pour les éditions Glénat.

Une pétition demande le retrait de la BD (déjà vendue sous blister pour ne pas être feuilletée) de la star de la BD française des rayons. Lancée ce week-end, elle recueille ce mardi 25 septembre plus de 2000 signatures.

"Présenté par son auteur comme un livre humoristique, mais se voulant excitant car basé sur ses fantasmes, Petit Paul montre les péripéties d'un enfant de 10 ans avec un énorme pénis que vont utiliser bon gré mal gré les femmes de son entourage", indique la pétition rappelant que l'article 227-23 du code pénal interdit les représentations à caractère pornographique de mineurs.

"Nous réfutons fermement et catégoriquement les accusations de pédopornographie dont 'Petit Paul' fait l'objet. Aussi obscène et provocatrice qu'on puisse la considérer, cette œuvre de fiction n'a jamais pour vocation de dédramatiser, favoriser ou légitimer l'abus de mineur de quelque manière que ce soit", se sont défendues les éditions Glénat dans un communiqué.

"Il s'agit d'une caricature, dont le dessin, volontairement grotesque et outrancier dans ses proportions, ne laisse planer aucun doute quant à la nature totalement irréaliste du personnage et de son environnement", poursuit la maison d'édition qui se dit "particulièrement attentive à ce qu'elle publie" et qui "assume l'ensemble de ses choix éditoriaux".

L'association internationale des victimes de l'inceste a annoncé de son côté dans un tweet son intention de porter plainte, comme le souligne le site spécialisé ActuaLitté.

Ce qu'en dit Bastien Vivès

Avant la parution de cette BD et la polémique, Bastien Vivès ("Une soeur", "Le goût du chlore" ou "Polina") a expliqué sa démarche dans une interview au HuffPost. Dans "Petit Paul", "il n'y a jamais de vice selon moi, a-t-il déclaré. Après, j'ai pris les trucs qui m'excitent le plus, comme la sexualisation poussée à l'extrême (les énormes seins, les énormes membres), ou encore le voile qui peut être très érotique."

Bastien Vivès a également dit comprendre "le sentiment de malaise" que peut produire la lecture de sa bande-dessinée. "Mais il était important pour moi que le malaise reste visuel. Qu'il ne soit ni moral, ni intellectuel. Ce sont toujours des accidents loufoques qui arrivent à Petit Paul. Il bande, ce n'est pas de sa faute, ni de la perversion de sa part. On reste toujours de son point de vue, naïf, d'un gamin de 10 ans qui ne pense pas au sexe", a tenu à préciser l'auteur qui a opté pour un dessin "très cartoon" pour "ne pas qu'il y ait de malaise intellectuel et aucune ambiguïté".

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