Search

Cécile de France: «Ce n'est pas parce que "Rebelles" parle de femmes que c'est un film féministe» - 20 Minutes

Les héroïnes de Rebelles d'Allan Mauduit — Le Pacte/Albertine Productions
  • Dans « Rebelles », trois ouvrières voient leur vie changer quand elles mettent la main sur un magot.
  • Ce film étonnant, récompensé à l’Alpe d’Huez, surprend par ses constants changements de ton.
  • Cécile de France, Audrey Lamy et Yolande Moreau y sont remarquables.

Qu’ont donc en commun Cecile de France, Audrey Lamy et Yolande Moreau ? Elles incarnent les ouvrières de Rebelles d’ Allan Mauduit, un trio de choc dont la vie va changer après avoir mis la main sur un gros magot.

A la fois comédie et polar, ce film récompensé par le prix Globes de cristal au Festival de L'Alpe d'Huez surprend par ses constants changements de tons. Ils font écho aux péripéties auxquelles doivent faire face les héroïnes, d’une tentative de viol à des règlements de compte sanglants autour d’un sac rempli de billets de banque. Les comédiennes, complices, expliquent à 20 Minutes ce qui les a séduites dans ce projet aussi atypique que réussi.

Toutes différentes

« La solidarité entre ces femmes qui ne se voient qu’au travail m’a intéressée, confie Yolande Moreau. Leur complicité n’a rien d’évident : elles se trouvent juste ensemble au mauvais endroit au mauvais moment. » Ces ouvrières dans une conserverie de poissons font table rase de leurs différences de générations et de situations familiales. Elles sont motivées par l’appât du gain puis par la lutte pour résister face à des malfrats violents. Toutes se découvrent un instinct de survie insoupçonné face aux épreuves qui pourraient causer leur perte et celle de leurs proches.

Aux armes mesdames !

Pour se tirer du pétrin où elles s’enlisent, les héroïnes doivent finir par prendre les armes, un élément qui a attiré Audrey Lamy. « Ce n’est pas souvent qu’on me propose un rôle où je tire dans le tas, raconte-t-elle. La scène finale de fusillade a été un vrai bonheur à jouer tant elle était habillement chorégraphiée. » Cette séquence haletante n’a rien à envier au cinéma américain tant elle fait monter le suspense autour des héroïnes et de leurs ennemis. « C’est le moment où on n’est plus là pour rigoler et j’espère que le spectateur va le ressentir dans ses tripes », insiste Audrey Lamy. Et ça fonctionne !

Social mais pas trop

Ces laissées-pour-compte touchent profondément par leur vitalité et leur ingéniosité. « Ce sont des femmes fortes qui ont appris à se battre dans chaque circonstance de leur vie, insiste Cécile de France. Rebelles n’est pas un film social à proprement parler mais le sous-texte professionnel donne de la texture à nos personnages. » Elle est très émouvante en ancienne reine de beauté que sa plastique rend vulnérable aux avances non désirées notamment lors d’une scène où elle se débarrasse d’un agresseur de façon… tranchante.

A la conserverie

Allan Mauduit a tenu à tourner une partie de son film dans une véritable conserverie à Boulogne-sur-Mer. « Cette expérience et nos rencontres avec les ouvrières nous ont aidées à comprendre ces femmes », insiste Yolande Moreau. Comme elle, ses partenaires gardent un souvenir ému du tournage. « Ce n’est pas parce que Rebelles parle de femmes que c’est un film féministe, souligne Cécile de France, mais parce que cette histoire les met en avant » Sans être ouvertement militante, cette œuvre originale donne le beau rôle à des dames attachantes avec lesquelles il fait bon se rebeller le temps d’une projection.

0 partage

Let's block ads! (Why?)

Read Again
Les héroïnes de Rebelles d'Allan Mauduit — Le Pacte/Albertine Productions
  • Dans « Rebelles », trois ouvrières voient leur vie changer quand elles mettent la main sur un magot.
  • Ce film étonnant, récompensé à l’Alpe d’Huez, surprend par ses constants changements de ton.
  • Cécile de France, Audrey Lamy et Yolande Moreau y sont remarquables.

Qu’ont donc en commun Cecile de France, Audrey Lamy et Yolande Moreau ? Elles incarnent les ouvrières de Rebelles d’ Allan Mauduit, un trio de choc dont la vie va changer après avoir mis la main sur un gros magot.

A la fois comédie et polar, ce film récompensé par le prix Globes de cristal au Festival de L'Alpe d'Huez surprend par ses constants changements de tons. Ils font écho aux péripéties auxquelles doivent faire face les héroïnes, d’une tentative de viol à des règlements de compte sanglants autour d’un sac rempli de billets de banque. Les comédiennes, complices, expliquent à 20 Minutes ce qui les a séduites dans ce projet aussi atypique que réussi.

Toutes différentes

« La solidarité entre ces femmes qui ne se voient qu’au travail m’a intéressée, confie Yolande Moreau. Leur complicité n’a rien d’évident : elles se trouvent juste ensemble au mauvais endroit au mauvais moment. » Ces ouvrières dans une conserverie de poissons font table rase de leurs différences de générations et de situations familiales. Elles sont motivées par l’appât du gain puis par la lutte pour résister face à des malfrats violents. Toutes se découvrent un instinct de survie insoupçonné face aux épreuves qui pourraient causer leur perte et celle de leurs proches.

Aux armes mesdames !

Pour se tirer du pétrin où elles s’enlisent, les héroïnes doivent finir par prendre les armes, un élément qui a attiré Audrey Lamy. « Ce n’est pas souvent qu’on me propose un rôle où je tire dans le tas, raconte-t-elle. La scène finale de fusillade a été un vrai bonheur à jouer tant elle était habillement chorégraphiée. » Cette séquence haletante n’a rien à envier au cinéma américain tant elle fait monter le suspense autour des héroïnes et de leurs ennemis. « C’est le moment où on n’est plus là pour rigoler et j’espère que le spectateur va le ressentir dans ses tripes », insiste Audrey Lamy. Et ça fonctionne !

Social mais pas trop

Ces laissées-pour-compte touchent profondément par leur vitalité et leur ingéniosité. « Ce sont des femmes fortes qui ont appris à se battre dans chaque circonstance de leur vie, insiste Cécile de France. Rebelles n’est pas un film social à proprement parler mais le sous-texte professionnel donne de la texture à nos personnages. » Elle est très émouvante en ancienne reine de beauté que sa plastique rend vulnérable aux avances non désirées notamment lors d’une scène où elle se débarrasse d’un agresseur de façon… tranchante.

A la conserverie

Allan Mauduit a tenu à tourner une partie de son film dans une véritable conserverie à Boulogne-sur-Mer. « Cette expérience et nos rencontres avec les ouvrières nous ont aidées à comprendre ces femmes », insiste Yolande Moreau. Comme elle, ses partenaires gardent un souvenir ému du tournage. « Ce n’est pas parce que Rebelles parle de femmes que c’est un film féministe, souligne Cécile de France, mais parce que cette histoire les met en avant » Sans être ouvertement militante, cette œuvre originale donne le beau rôle à des dames attachantes avec lesquelles il fait bon se rebeller le temps d’une projection.

0 partage

Let's block ads! (Why?)



Bagikan Berita Ini

0 Response to "Cécile de France: «Ce n'est pas parce que "Rebelles" parle de femmes que c'est un film féministe» - 20 Minutes"

Post a Comment

Powered by Blogger.