Le jury du 72e Festival de Cannes a récompensé pour la première fois un film sud-coréen, "Parasite" et un cinéaste majeur, Bong Joon-ho. Il a surpris avec la en primant Céline Sciamma, Mati Diop et Ladj Ly. Antonio Baderas obtient le prix d'interprétation.
72e cérémonie de clôture du Festival de Cannes, et un palmarès très attendu, ce 25 mai au terme d'une édition considérée comme l'une des meilleures de ces dernières années par les festivaliers. Un palmarès qui ne surprend pas avec la récompense au Sud-Coréen Bong Joon-ho, mais qui déjoue en grande partie les pronostics exprimés pour les autres prix.
La Palme d'or à Parasite de Bong Joon-ho
Parasite du réalisateur coréen Bong Joon-Ho a fait l'unanimité du jury. Bong Joon-ho brille dans ce thriller qui dépeint la violence dues aux inégalités sociales. un scénario qu'il a co-écrit d’après un roman de l’auteur japonais Hitochi Iwaaki.
Le grand cinéaste coréen, passé plus d’une fois par Cannes, multi récompensé dans nombre de festivals, démontre encore son art de la narration, de la mise en scène et de sa direction d’acteurs. Sur la scène du Grand Théâtre Lumière, il a remercié deux grandes inspirations françaises, Henri-Georges Clouzot et Claude Chabrol. Il remercie également ses acteurs et en particuliuer son comédien fétiche Song Kang-Ho ici à l'honneur, monté sur scène.
Le Grand prix : à Atlantique de Mati Diop
La Franco-Sénégalaise Mati Diop est bouleversée par la récompense, reçue des mains de Sylvester Stallone : "c'est fou ce que vous avez fait !", lance-t-elle.
Nièce du cinéaste sénégalais Djibril Diop Mambéty, qui lui a donné la vocation, Mati Diop a réalisé avec Atlantique son premier long métrage, une fable politique qui évoque une jeunesse sénégalaise tentée par le départ à la recherche d'un avenir meilleur.Le Prix du jury ex-æquo aux Misérables de Ladj Ly et à Bacurau de Kleber Mendonça Filho et Juliano Dornelles
Les Misérables de Ladj Ly : un film qui a époustouflé la Croisette au lendemain de l’ouverture du festival autour du portrait sombre d’un quartier de Montfermeil où règnent la confrontation et la violence entre habitants et policiers. "Le film parle des rapports difficiles entre les différentes communautés (...) Le seul ennemi commun entre les policiers et les habitants est la misère", dit Ladji Ly très applaudi. "Je voulais juste dire que c'est possible", a-t-il commencé par dire ce jeune réalisateur qui a fait preuve d’une belle maîtrise dans son écriture, sa mise en scène, son rythme et sa direction d’acteurs.
Bacurau des Brésiliens Kleber Mendonça Filho et Juliano Dornelles : mélangeant sujet social, politique, environnemental et défense du patrimoine culturel, le duo de réalisateurs a magnifié une région aride et perdue du Brésil au cœur du sujet.
Le prix d'interprétation féminine à Emily Beecham dans Little Joe
Emily Beecham joue dans Little Joe de l’Autrichienne Jessica Hausner, un film quelque peu boudé par la critique et pourtant passionnant. Notamment dans l’originalité de son sujet sur les manipulations génétiques.
Le Prix d'interprétation masculine à Antonio Banderas dans Douleur et gloire
Une récompense justifiée pour la sobriété du jeu d'Antonio Banderas dans Douleur et Gloire d'Almodovar, comme alter ego du réalisateur, qui diffuse en même temps une émotion palpable. "C'est un prix pour lequel je suis très reconnaissant en mon nom et aussi pour le personnage, Salvador Mais toute le monde sait que c'est Perdo Almodovar. Je l'ai rencontré il y a quarante ans, et on a fait huitr films ensemble, je l'admire, je l'aime c'est mon mentor".
Le Prix de la mise en scène à Jean-Pierre et Luc Dardenne pour Le jeune Ahmed
Le Jeune Ahmed des frères Dardenne touche par la pertinence du propos, sa sobriété et son efficacité. "Nous avons filmé un jeune fanatique religieux dans ces temps sombres (...) Mais c'est aussi une ode à la vie. C'est la vocation du cinéma", ont commenté les frères Dardenne.
Le Prix du scénario à Céline Sciamma pour Portrait d’une jeune fille en feu
Portrait de la jeune fille en feu, de Céline Sciama, qui fut remarquée en 2007 à Un certain regard avec La Naissance des pieuvres, remporte le prisx du scénario..
Original, puisqu’il ne s’agit pas d’une adaptation, le script l’est aussi dans son sujet sur la création, génératrice d’une passion amoureuse entre deux femmes.
Une mention spéciale à It Must Be Heaven d'Elia Suleiman
Dans la lignée coutumière du Palestinien Elia Suleiman, It Must Be Heavenreste dans le sillage de Buster Keaton, Jacques Tati et Pierre Etaix.
Les autres prix
La Caméra d'or qui récompense un premier long métrage est donnée par le prsident du jury Rithy Panh à César Díaz pour Nuestras Madres présenté à la Semaine de la critique.
La Palme d'or du court métrage est elle, attriibuée à La Distance entre le ciel et nous, de Vasilis Kekatos. Le prix est remis par Claire Denis au nom du jury de la Cinéfondation.
Aidez-nous à améliorer notre site en répondant à notre questionnaire.
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Le jury du 72e Festival de Cannes a récompensé pour la première fois un film sud-coréen, "Parasite" et un cinéaste majeur, Bong Joon-ho. Il a surpris avec la en primant Céline Sciamma, Mati Diop et Ladj Ly. Antonio Baderas obtient le prix d'interprétation.
72e cérémonie de clôture du Festival de Cannes, et un palmarès très attendu, ce 25 mai au terme d'une édition considérée comme l'une des meilleures de ces dernières années par les festivaliers. Un palmarès qui ne surprend pas avec la récompense au Sud-Coréen Bong Joon-ho, mais qui déjoue en grande partie les pronostics exprimés pour les autres prix.
La Palme d'or à Parasite de Bong Joon-ho
Parasite du réalisateur coréen Bong Joon-Ho a fait l'unanimité du jury. Bong Joon-ho brille dans ce thriller qui dépeint la violence dues aux inégalités sociales. un scénario qu'il a co-écrit d’après un roman de l’auteur japonais Hitochi Iwaaki.
Le grand cinéaste coréen, passé plus d’une fois par Cannes, multi récompensé dans nombre de festivals, démontre encore son art de la narration, de la mise en scène et de sa direction d’acteurs. Sur la scène du Grand Théâtre Lumière, il a remercié deux grandes inspirations françaises, Henri-Georges Clouzot et Claude Chabrol. Il remercie également ses acteurs et en particuliuer son comédien fétiche Song Kang-Ho ici à l'honneur, monté sur scène.
Le Grand prix : à Atlantique de Mati Diop
La Franco-Sénégalaise Mati Diop est bouleversée par la récompense, reçue des mains de Sylvester Stallone : "c'est fou ce que vous avez fait !", lance-t-elle.
Nièce du cinéaste sénégalais Djibril Diop Mambéty, qui lui a donné la vocation, Mati Diop a réalisé avec Atlantique son premier long métrage, une fable politique qui évoque une jeunesse sénégalaise tentée par le départ à la recherche d'un avenir meilleur.Le Prix du jury ex-æquo aux Misérables de Ladj Ly et à Bacurau de Kleber Mendonça Filho et Juliano Dornelles
Les Misérables de Ladj Ly : un film qui a époustouflé la Croisette au lendemain de l’ouverture du festival autour du portrait sombre d’un quartier de Montfermeil où règnent la confrontation et la violence entre habitants et policiers. "Le film parle des rapports difficiles entre les différentes communautés (...) Le seul ennemi commun entre les policiers et les habitants est la misère", dit Ladji Ly très applaudi. "Je voulais juste dire que c'est possible", a-t-il commencé par dire ce jeune réalisateur qui a fait preuve d’une belle maîtrise dans son écriture, sa mise en scène, son rythme et sa direction d’acteurs.
Bacurau des Brésiliens Kleber Mendonça Filho et Juliano Dornelles : mélangeant sujet social, politique, environnemental et défense du patrimoine culturel, le duo de réalisateurs a magnifié une région aride et perdue du Brésil au cœur du sujet.
Le prix d'interprétation féminine à Emily Beecham dans Little Joe
Emily Beecham joue dans Little Joe de l’Autrichienne Jessica Hausner, un film quelque peu boudé par la critique et pourtant passionnant. Notamment dans l’originalité de son sujet sur les manipulations génétiques.
Le Prix d'interprétation masculine à Antonio Banderas dans Douleur et gloire
Une récompense justifiée pour la sobriété du jeu d'Antonio Banderas dans Douleur et Gloire d'Almodovar, comme alter ego du réalisateur, qui diffuse en même temps une émotion palpable. "C'est un prix pour lequel je suis très reconnaissant en mon nom et aussi pour le personnage, Salvador Mais toute le monde sait que c'est Perdo Almodovar. Je l'ai rencontré il y a quarante ans, et on a fait huitr films ensemble, je l'admire, je l'aime c'est mon mentor".
Le Prix de la mise en scène à Jean-Pierre et Luc Dardenne pour Le jeune Ahmed
Le Jeune Ahmed des frères Dardenne touche par la pertinence du propos, sa sobriété et son efficacité. "Nous avons filmé un jeune fanatique religieux dans ces temps sombres (...) Mais c'est aussi une ode à la vie. C'est la vocation du cinéma", ont commenté les frères Dardenne.
Le Prix du scénario à Céline Sciamma pour Portrait d’une jeune fille en feu
Portrait de la jeune fille en feu, de Céline Sciama, qui fut remarquée en 2007 à Un certain regard avec La Naissance des pieuvres, remporte le prisx du scénario..
Original, puisqu’il ne s’agit pas d’une adaptation, le script l’est aussi dans son sujet sur la création, génératrice d’une passion amoureuse entre deux femmes.
Une mention spéciale à It Must Be Heaven d'Elia Suleiman
Dans la lignée coutumière du Palestinien Elia Suleiman, It Must Be Heavenreste dans le sillage de Buster Keaton, Jacques Tati et Pierre Etaix.
Les autres prix
La Caméra d'or qui récompense un premier long métrage est donnée par le prsident du jury Rithy Panh à César Díaz pour Nuestras Madres présenté à la Semaine de la critique.
La Palme d'or du court métrage est elle, attriibuée à La Distance entre le ciel et nous, de Vasilis Kekatos. Le prix est remis par Claire Denis au nom du jury de la Cinéfondation.
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