Search

Festival de Cannes 2019 : la Palme d'or revient à « Parasite », le Grand Prix à « Atlantique » - Le Monde

Catherine Deneuve a remis la Palme d’or au cinéaste coréen Bong Joon-ho, pour son film « Parasite », le 25 mai, à Cannes.
Catherine Deneuve a remis la Palme d’or au cinéaste coréen Bong Joon-ho, pour son film « Parasite », le 25 mai, à Cannes. VIANNEY LE CAER / INVISION / AP

En cette soirée de palmarès du 25 mai, au fur et à mesure que les prix étaient décernés (et à Cannes quand un prix est décerné à un film, celui-ci devra s’en contenter, interdit de les cumuler), on a fini par se demander si 2019 serait l’année de la première Palme décernée de plein droit à une réalisatrice (en 1994, Jane Campion avait partagé la sienne avec Chen Kaige). Ne restaient à attribuer que le Grand Prix et la Palme d’or. Tous les films représentés sur les fauteuils du Grand Théâtre Lumière, par leurs auteurs ou leurs interprètes, avaient été récompensés, à l’exception de ceux de la Franco-sénégalaise Mati Diop et du Coréen Bong Joon-ho. Finalement la 72e édition restera comme celle qui vit un cinéaste coréen remporter pour la première fois la récompense suprême. Le jury présidé par Alejandro Gonzalez Iñarritu a décerné la Palme d’or à Parasite, le septième long-métrage de Bong Joon-ho, film de terreur et dissection impitoyable de la société coréenne. Et Mati Diop a reçu le Grand Prix, deuxième trophée dans la hiérarchie cannoise, pour Atlantique, un prix qui, par le passé a récompensé – comme l’a fait remarquer Michael Moore, qui le remettait – Ingmar Bergman ou Joseph Mankiewicz.

Le réalisateur de Babel et ses jurés (Kelly Reichardt, Alice Rohrwacher, Maimouna N’Diaye, Robin Campillo, Yorgos Lanthimos, Pawel Pawlikowski et Enki Bilal) ont respecté les intentions de Thierry Frémaux, délégué général du Festival, et de ses sélectionneurs, qui avaient construit un assemblage de valeurs sûres (Pedro Almodovar, Jean-Pierre et Luc Dardenne, Ken Loach, Quentin Tarantino, Marco Bellocchio…) et de nouveaux talents. Dans la première catégorie, Le Jeune Ahmed, des frères Dardenne (prix de la mise en scène), Douleur et gloire, de Pedro Almodovar (prix d’interprétation pour Antonio Banderas) ou It Must Be Heaven d’Elia Suleiman (mention spéciale) ont été distingués.

Let's block ads! (Why?)

Read Again
Catherine Deneuve a remis la Palme d’or au cinéaste coréen Bong Joon-ho, pour son film « Parasite », le 25 mai, à Cannes.
Catherine Deneuve a remis la Palme d’or au cinéaste coréen Bong Joon-ho, pour son film « Parasite », le 25 mai, à Cannes. VIANNEY LE CAER / INVISION / AP

En cette soirée de palmarès du 25 mai, au fur et à mesure que les prix étaient décernés (et à Cannes quand un prix est décerné à un film, celui-ci devra s’en contenter, interdit de les cumuler), on a fini par se demander si 2019 serait l’année de la première Palme décernée de plein droit à une réalisatrice (en 1994, Jane Campion avait partagé la sienne avec Chen Kaige). Ne restaient à attribuer que le Grand Prix et la Palme d’or. Tous les films représentés sur les fauteuils du Grand Théâtre Lumière, par leurs auteurs ou leurs interprètes, avaient été récompensés, à l’exception de ceux de la Franco-sénégalaise Mati Diop et du Coréen Bong Joon-ho. Finalement la 72e édition restera comme celle qui vit un cinéaste coréen remporter pour la première fois la récompense suprême. Le jury présidé par Alejandro Gonzalez Iñarritu a décerné la Palme d’or à Parasite, le septième long-métrage de Bong Joon-ho, film de terreur et dissection impitoyable de la société coréenne. Et Mati Diop a reçu le Grand Prix, deuxième trophée dans la hiérarchie cannoise, pour Atlantique, un prix qui, par le passé a récompensé – comme l’a fait remarquer Michael Moore, qui le remettait – Ingmar Bergman ou Joseph Mankiewicz.

Le réalisateur de Babel et ses jurés (Kelly Reichardt, Alice Rohrwacher, Maimouna N’Diaye, Robin Campillo, Yorgos Lanthimos, Pawel Pawlikowski et Enki Bilal) ont respecté les intentions de Thierry Frémaux, délégué général du Festival, et de ses sélectionneurs, qui avaient construit un assemblage de valeurs sûres (Pedro Almodovar, Jean-Pierre et Luc Dardenne, Ken Loach, Quentin Tarantino, Marco Bellocchio…) et de nouveaux talents. Dans la première catégorie, Le Jeune Ahmed, des frères Dardenne (prix de la mise en scène), Douleur et gloire, de Pedro Almodovar (prix d’interprétation pour Antonio Banderas) ou It Must Be Heaven d’Elia Suleiman (mention spéciale) ont été distingués.

Let's block ads! (Why?)



Bagikan Berita Ini

0 Response to "Festival de Cannes 2019 : la Palme d'or revient à « Parasite », le Grand Prix à « Atlantique » - Le Monde"

Post a Comment

Powered by Blogger.