Search

«Pokémon: Détective Pikachu»: Pourquoi les prises de vues réelles réussissent aux Pokémon - 20 Minutes

«Pokémon: Détective Pikachu» de Rob Letterman — Warner Bros France
  • Dans « Pokémon : Détective Pikachu », la petite créature jaune mène l’enquête au milieu des humains.
  • L’équipe des animateurs a travaillé d’arrache-pied pour rendre les Pokémon crédibles dans le monde réel.
  • Mouvements, textures et poids des créatures ont été particulièrement étudiés.

Rob Letterman a relevé un défi de taille avec Détective Pikachu : le réalisateur de Chair de poule - le film et des Voyages de Gulliver réussit à rendre crédible des Pokémon en prises de vues réelles (ou presque).

Comme dans Qui veut la peau de Roger Rabbit ? de Robert Zemeckis, les créatures fictives se mêlent à de véritables comédiens tels Justice Smith, Kathryn Newton et Bill Nighy. « C’était si compliqué que j’avais parfois l’impression d’être un  Psykokwak, un Pokémon tellement stressé qu’il finit par exploser. Mais le jeu en valait la chandelle pour offrir une nouvelle déclinaison à ces bestioles incroyables », confie le réalisateur à 20 Minutes.

De Deadpool à Pikachu

Dans le film, un gamin épaulé par une journaliste part à la recherche de son père disparu avec l’aide du célèbre Pikachu dont l’allure craquante de peluche jaune canari aux joues rouges dissimule un guerrier redoutable. « L’apport de  Ryan Reynolds qui lui prête sa voix en anglais a été capital grâce à la magie de la capture de mouvements, insiste le cinéaste. Même les spectateurs voyant le film en Français pourront reconnaître sa gestuelle et son regard. » Ceux qui découvriront le film dans la langue de Shakespeare s’amuseront à retrouver les intonations de la star de Deadpool chez Pikachu.

Une question de matières

L’un des principaux challenges de Rob Letterman et son équipe a été de rendre les Pokémon substantiels dans le monde réel. « Il fallait tout imaginer à partir des dessins originaux, précise Rob Letterman. Dans les dessins animés et les jeux, on ne perçoit pas la fourrure de Pikachu qu’il nous a fallu inventer. » Le petit détective est une merveille qui s’intègre parfaitement aux comédiens de chair et de sang. « Le souci de trouver la bonne matière a été l’une de nos principales préoccupations notamment pour l’imposant Mewtwo dont la texture était très complexe. »

Le poids des Pokémon

Les animateurs se sont aussi pris la tête pour déterminer le poids des créatures. « Quand le héros porte Pikachu sur son épaule, il était indispensable qu’on sente qu’il soutient un animal de six kilos et que cela impacte ses mouvements, raconte Rob Letterman. Cela n’a l’air de rien mais ce sont des détails comme celui-ci qui rendent les Pokémon crédibles. » Que l’on soit familier de cet univers ou pas, Détective Pikachu surprend agréablement en alliant les qualités d’un bon film d’animation à celles d’aventures à dimension humaine.

3 partages

Let's block ads! (Why?)

Read Again
«Pokémon: Détective Pikachu» de Rob Letterman — Warner Bros France
  • Dans « Pokémon : Détective Pikachu », la petite créature jaune mène l’enquête au milieu des humains.
  • L’équipe des animateurs a travaillé d’arrache-pied pour rendre les Pokémon crédibles dans le monde réel.
  • Mouvements, textures et poids des créatures ont été particulièrement étudiés.

Rob Letterman a relevé un défi de taille avec Détective Pikachu : le réalisateur de Chair de poule - le film et des Voyages de Gulliver réussit à rendre crédible des Pokémon en prises de vues réelles (ou presque).

Comme dans Qui veut la peau de Roger Rabbit ? de Robert Zemeckis, les créatures fictives se mêlent à de véritables comédiens tels Justice Smith, Kathryn Newton et Bill Nighy. « C’était si compliqué que j’avais parfois l’impression d’être un  Psykokwak, un Pokémon tellement stressé qu’il finit par exploser. Mais le jeu en valait la chandelle pour offrir une nouvelle déclinaison à ces bestioles incroyables », confie le réalisateur à 20 Minutes.

De Deadpool à Pikachu

Dans le film, un gamin épaulé par une journaliste part à la recherche de son père disparu avec l’aide du célèbre Pikachu dont l’allure craquante de peluche jaune canari aux joues rouges dissimule un guerrier redoutable. « L’apport de  Ryan Reynolds qui lui prête sa voix en anglais a été capital grâce à la magie de la capture de mouvements, insiste le cinéaste. Même les spectateurs voyant le film en Français pourront reconnaître sa gestuelle et son regard. » Ceux qui découvriront le film dans la langue de Shakespeare s’amuseront à retrouver les intonations de la star de Deadpool chez Pikachu.

Une question de matières

L’un des principaux challenges de Rob Letterman et son équipe a été de rendre les Pokémon substantiels dans le monde réel. « Il fallait tout imaginer à partir des dessins originaux, précise Rob Letterman. Dans les dessins animés et les jeux, on ne perçoit pas la fourrure de Pikachu qu’il nous a fallu inventer. » Le petit détective est une merveille qui s’intègre parfaitement aux comédiens de chair et de sang. « Le souci de trouver la bonne matière a été l’une de nos principales préoccupations notamment pour l’imposant Mewtwo dont la texture était très complexe. »

Le poids des Pokémon

Les animateurs se sont aussi pris la tête pour déterminer le poids des créatures. « Quand le héros porte Pikachu sur son épaule, il était indispensable qu’on sente qu’il soutient un animal de six kilos et que cela impacte ses mouvements, raconte Rob Letterman. Cela n’a l’air de rien mais ce sont des détails comme celui-ci qui rendent les Pokémon crédibles. » Que l’on soit familier de cet univers ou pas, Détective Pikachu surprend agréablement en alliant les qualités d’un bon film d’animation à celles d’aventures à dimension humaine.

3 partages

Let's block ads! (Why?)



Bagikan Berita Ini

0 Response to "«Pokémon: Détective Pikachu»: Pourquoi les prises de vues réelles réussissent aux Pokémon - 20 Minutes"

Post a Comment

Powered by Blogger.