
Et à la fin, c’est une Belge qui gagne ! Ce vendredi 21 juin, Maud a remporté la vingtième saison de Koh-Lanta sur TF1. Face à Cindy, la quinquagénaire a remporté les 100.000 euros promos au vainqueur. Elle revient pour 20 Minutes sur la pression de la finale, sur les moments marquants de son aventure, et sur l’image qu’elle a renvoyée pendant les quatorze semaines de diffusion de l’émission.
C’est déjà la fin de #KohLanta
— Koh-Lanta (@KohLantaTF1) June 21, 2019
👉Qu’avez vous pensé de cette saison ? pic.twitter.com/jeGSF7xilC
On est trois jours après la finale, comment vous sentez-vous aujourd’hui ?
Plus jamais je ne veux revivre ça (rires). J’ai l’impression d’être dans les nuages ; et je flotte tellement qu’à mon avis, je vais voir l’Everest dans trois secondes tellement c’est bon pour le moral. C’est cool, en deux minutes, sans effort et sans avoir rien payé, je peux aller planter le drapeau (rires).
Qu’est-ce que vous vous disiez dans votre tête au moment du dépouillement du dernier bulletin de vote ?
J’attends de savoir si mon rêve va être là ou pas. C’est un moment fou et en plus je suis super heureuse parce que je sais que ma famille est là, dans le public. J’espère vraiment que j’ai gagné, et si ce n’est pas le cas, ils sont déjà là et c’est déjà bien. Il y a des bruits qui courent mais il ne faut pas croire les bruits, il faut attendre le vote final. Il exagère Denis, il nous fait attendre ! J’avais envie de me lever, de courir, de prendre l’urne et de tout dépouiller en une fois (rires).
Vous aviez donc une idée de qui avait voté pour vous ?
Il y a des bruits qui courent comme quoi j’ai gagné mais je ne crois que ce que je vois. La production nous a toujours dit de faire attention et ne pas parler de nos votes. Et ils ont bien raison parce que le jeu continue et qui sait, quelqu’un peut toujours faire une stratégie. Il y avait des allusions, c’est vrai que les copains me faisaient marcher, mais je ne crois que ce que je vois.
Vous savez que vous êtes une héroïne pour les Belges qui ont l’impression d’être vengés de la Coupe du Monde ?
C’est pour ça que vendredi soir, quand je vois que je pourrais atteindre le Saint-Graal, je me dis que les Français avaient raison de célébrer la Coupe du Monde. Sans faire de la politique, la Belgique ce n’est pas un drapeau, ce sont les Diables, ça, ça réunit tous les Belges, les Flamands et les Wallons. Je me suis dit que j’allais y faire allusion, même si les néerlandophones ne suivent pas Koh-Lanta parce que c’est une autre culture. J’avais envie de parler du peuple. Mes grands-parents ont vécu en France donc chaque fois que j’y allais, j’étais en France, donc j’ai mon cœur qui est en France aussi.
On a beaucoup fait de remarques sur votre âge, sur le fait que c’était exceptionnel de gagner Koh-Lanta à plus de 50 ans… Vous n’en avez pas un peu marre de ces remarques ?
Je n’en ai pas marre du tout puisque c’est moi qui dis la première que j’étais la vieille, je l’assume complètement. Quand je ratais quelque chose, j’avais une bonne excuse, je rappelais que j’avais 50 ans et je disais aux autres « tu te rends compte, si j’avais ton âge ». Quand je vous dis que je suis stratège… (rires)
Est-ce que le terme de stratège vous convient lorsqu’on parle de vous ?
Dans l’aventure, je suis en binôme avec Cyril, et tout ce qu’il fait, je le fais aussi. J’assume. On est complémentaires, on est ensemble. Je suis stratège en étant en binôme avec Cyril parce que je sais qu’il m’apporte quelque chose et qu’il va remplir ce que je n’ai pas. Et j’espère que ça a été vice-versa. Et ça, c’est de la stratégie, de s’allier avec les bonnes personnes et je pense que j’ai été la meilleure stratège du monde en prenant Cyril avec moi (rires).
Vous étiez l’une des favorites de cette saison. Est-ce que vous l’avez ressenti tout au long de la diffusion ?
Je regarde la télé comme tout le monde au moment de la diffusion, mais quand je me promène dans la rue, c’est waouh. Sur les réseaux sociaux, ce ne sont que des cadeaux, donc merci à tous ceux qui ont écrit sur Instagram et Facebook. Ça m’a tellement touchée et ça m’a permis de vivre quelque chose de génial en famille parce que mon petit homme était mon agent, il m’a aidée à répondre à chacun, j’espère qu’on a pu faire ça au mieux. Chaque mot m’a touchée droit au cœur et j’ai eu de la chance parce que je n’ai pas vraiment eu de commentaires négatifs.
Au moment de l’ultime conseil, vous aviez dit aux aventuriers que vous planteriez un drapeau avec leur nom sur l’Everest. Est-ce que c’était une petite phrase pour attendrir les candidats, ou est-ce que vous comptez vraiment le faire ?
Honnêtement, c’est mon rêve de faire l’Everest. Quand j’ai vu que j’avais la possibilité de remporter l’aventure, j’ai commencé à regarder ce qu’il se passait à l’Everest, et je dois avouer que je n’ai pas envie de le faire n’importe comment. Quand je vois ce qu’il se passe en ce moment, je n’ai pas envie d’aller planter un drapeau sur le cimetière du monde. Je sais que c’est un sommet mythique et que c’est pour cela qu’il y a beaucoup de monde, mais j’essaierai de le faire le plus proprement possible si tant est que ce soit possible. Je prendrai le temps, je le ferai grâce à Koh-Lanta, mais je n’exploserai pas 100.000 euros pour ça. C’est une somme, je vais payer mes dettes d’abord. Je ferai l’Everest, mais je ne vais pas claquer des mains et m’offrir un voyage à l’Everest. Ce ne serait pas une attitude d’aventurier ni d’alpiniste.
Avez-vous retrouvé votre forme d’avant, vous qui avez perdu 12 kilos pendant l’aventure ?
Pas encore à 100 % mais c’est de ma faute, j’ai mangé comme un cochon, mais c’est tellement agréable de pouvoir manger tout ce que l’on veut. Il fallait attendre que ma côte se resolidifie, que je ne la sente plus du tout pour commencer la musculation des membres supérieurs. Maintenant, je suis en pleine forme depuis trois semaines, et je vais pouvoir muscler tout cela, mais ça prendra du temps.
Qu’est-ce qu’ont pensé vos proches de votre image pendant l’aventure ?
Ce qui m’a fait plaisir, c’est que tous mes amis et ma famille m’ont dit qu’ils m’ont reconnue et ça me fait plaisir parce que je voulais vraiment être authentique, c’était vraiment important pour moi.
Qu’est-ce qui a été le plus dur pendant l’aventure ?
Au moment de l’épreuve d’orientation, je me promenais, j’avais trouvé le poignard depuis bien longtemps mais je trouvais ça sympa de faire semblant de le chercher, c’est TF1 qui m’a demandé de faire ça pour faire monter l’audience (rires). La seule chose qui a été la plus dure, c’était le conseil où Cyril a été éliminé. Je me retrouvais avec les autres cette nuit-là et on voit bien que le matin j’étais énervée. On discute un petit peu quand même et là, c’est un moment très dur mais c’est génial parce que ça m’a donné une niaque pour trouver le poignard.
Et quel est le moment le plus marquant, le plus joyeux ?
Le moment le plus joyeux, c’est quand j’étais en binôme avec Cyril et qu’on remporte l’épreuve d’immunité. C’était jouissif. Ce que vous ne voyez pas, c’est que tous les autres candidats ont le bec dans l’eau, comme la marionnette Alf quand elle est frustrée. Ils voulaient nous éliminer mais ils ne pouvaient pas. Ils étaient dépités et nous, qu’est-ce qu’on était contents. C’était le meilleur moment de Koh-Lanta, c’était géant.
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Et à la fin, c’est une Belge qui gagne ! Ce vendredi 21 juin, Maud a remporté la vingtième saison de Koh-Lanta sur TF1. Face à Cindy, la quinquagénaire a remporté les 100.000 euros promos au vainqueur. Elle revient pour 20 Minutes sur la pression de la finale, sur les moments marquants de son aventure, et sur l’image qu’elle a renvoyée pendant les quatorze semaines de diffusion de l’émission.
C’est déjà la fin de #KohLanta
— Koh-Lanta (@KohLantaTF1) June 21, 2019
👉Qu’avez vous pensé de cette saison ? pic.twitter.com/jeGSF7xilC
On est trois jours après la finale, comment vous sentez-vous aujourd’hui ?
Plus jamais je ne veux revivre ça (rires). J’ai l’impression d’être dans les nuages ; et je flotte tellement qu’à mon avis, je vais voir l’Everest dans trois secondes tellement c’est bon pour le moral. C’est cool, en deux minutes, sans effort et sans avoir rien payé, je peux aller planter le drapeau (rires).
Qu’est-ce que vous vous disiez dans votre tête au moment du dépouillement du dernier bulletin de vote ?
J’attends de savoir si mon rêve va être là ou pas. C’est un moment fou et en plus je suis super heureuse parce que je sais que ma famille est là, dans le public. J’espère vraiment que j’ai gagné, et si ce n’est pas le cas, ils sont déjà là et c’est déjà bien. Il y a des bruits qui courent mais il ne faut pas croire les bruits, il faut attendre le vote final. Il exagère Denis, il nous fait attendre ! J’avais envie de me lever, de courir, de prendre l’urne et de tout dépouiller en une fois (rires).
Vous aviez donc une idée de qui avait voté pour vous ?
Il y a des bruits qui courent comme quoi j’ai gagné mais je ne crois que ce que je vois. La production nous a toujours dit de faire attention et ne pas parler de nos votes. Et ils ont bien raison parce que le jeu continue et qui sait, quelqu’un peut toujours faire une stratégie. Il y avait des allusions, c’est vrai que les copains me faisaient marcher, mais je ne crois que ce que je vois.
Vous savez que vous êtes une héroïne pour les Belges qui ont l’impression d’être vengés de la Coupe du Monde ?
C’est pour ça que vendredi soir, quand je vois que je pourrais atteindre le Saint-Graal, je me dis que les Français avaient raison de célébrer la Coupe du Monde. Sans faire de la politique, la Belgique ce n’est pas un drapeau, ce sont les Diables, ça, ça réunit tous les Belges, les Flamands et les Wallons. Je me suis dit que j’allais y faire allusion, même si les néerlandophones ne suivent pas Koh-Lanta parce que c’est une autre culture. J’avais envie de parler du peuple. Mes grands-parents ont vécu en France donc chaque fois que j’y allais, j’étais en France, donc j’ai mon cœur qui est en France aussi.
On a beaucoup fait de remarques sur votre âge, sur le fait que c’était exceptionnel de gagner Koh-Lanta à plus de 50 ans… Vous n’en avez pas un peu marre de ces remarques ?
Je n’en ai pas marre du tout puisque c’est moi qui dis la première que j’étais la vieille, je l’assume complètement. Quand je ratais quelque chose, j’avais une bonne excuse, je rappelais que j’avais 50 ans et je disais aux autres « tu te rends compte, si j’avais ton âge ». Quand je vous dis que je suis stratège… (rires)
Est-ce que le terme de stratège vous convient lorsqu’on parle de vous ?
Dans l’aventure, je suis en binôme avec Cyril, et tout ce qu’il fait, je le fais aussi. J’assume. On est complémentaires, on est ensemble. Je suis stratège en étant en binôme avec Cyril parce que je sais qu’il m’apporte quelque chose et qu’il va remplir ce que je n’ai pas. Et j’espère que ça a été vice-versa. Et ça, c’est de la stratégie, de s’allier avec les bonnes personnes et je pense que j’ai été la meilleure stratège du monde en prenant Cyril avec moi (rires).
Vous étiez l’une des favorites de cette saison. Est-ce que vous l’avez ressenti tout au long de la diffusion ?
Je regarde la télé comme tout le monde au moment de la diffusion, mais quand je me promène dans la rue, c’est waouh. Sur les réseaux sociaux, ce ne sont que des cadeaux, donc merci à tous ceux qui ont écrit sur Instagram et Facebook. Ça m’a tellement touchée et ça m’a permis de vivre quelque chose de génial en famille parce que mon petit homme était mon agent, il m’a aidée à répondre à chacun, j’espère qu’on a pu faire ça au mieux. Chaque mot m’a touchée droit au cœur et j’ai eu de la chance parce que je n’ai pas vraiment eu de commentaires négatifs.
Au moment de l’ultime conseil, vous aviez dit aux aventuriers que vous planteriez un drapeau avec leur nom sur l’Everest. Est-ce que c’était une petite phrase pour attendrir les candidats, ou est-ce que vous comptez vraiment le faire ?
Honnêtement, c’est mon rêve de faire l’Everest. Quand j’ai vu que j’avais la possibilité de remporter l’aventure, j’ai commencé à regarder ce qu’il se passait à l’Everest, et je dois avouer que je n’ai pas envie de le faire n’importe comment. Quand je vois ce qu’il se passe en ce moment, je n’ai pas envie d’aller planter un drapeau sur le cimetière du monde. Je sais que c’est un sommet mythique et que c’est pour cela qu’il y a beaucoup de monde, mais j’essaierai de le faire le plus proprement possible si tant est que ce soit possible. Je prendrai le temps, je le ferai grâce à Koh-Lanta, mais je n’exploserai pas 100.000 euros pour ça. C’est une somme, je vais payer mes dettes d’abord. Je ferai l’Everest, mais je ne vais pas claquer des mains et m’offrir un voyage à l’Everest. Ce ne serait pas une attitude d’aventurier ni d’alpiniste.
Avez-vous retrouvé votre forme d’avant, vous qui avez perdu 12 kilos pendant l’aventure ?
Pas encore à 100 % mais c’est de ma faute, j’ai mangé comme un cochon, mais c’est tellement agréable de pouvoir manger tout ce que l’on veut. Il fallait attendre que ma côte se resolidifie, que je ne la sente plus du tout pour commencer la musculation des membres supérieurs. Maintenant, je suis en pleine forme depuis trois semaines, et je vais pouvoir muscler tout cela, mais ça prendra du temps.
Qu’est-ce qu’ont pensé vos proches de votre image pendant l’aventure ?
Ce qui m’a fait plaisir, c’est que tous mes amis et ma famille m’ont dit qu’ils m’ont reconnue et ça me fait plaisir parce que je voulais vraiment être authentique, c’était vraiment important pour moi.
Qu’est-ce qui a été le plus dur pendant l’aventure ?
Au moment de l’épreuve d’orientation, je me promenais, j’avais trouvé le poignard depuis bien longtemps mais je trouvais ça sympa de faire semblant de le chercher, c’est TF1 qui m’a demandé de faire ça pour faire monter l’audience (rires). La seule chose qui a été la plus dure, c’était le conseil où Cyril a été éliminé. Je me retrouvais avec les autres cette nuit-là et on voit bien que le matin j’étais énervée. On discute un petit peu quand même et là, c’est un moment très dur mais c’est génial parce que ça m’a donné une niaque pour trouver le poignard.
Et quel est le moment le plus marquant, le plus joyeux ?
Le moment le plus joyeux, c’est quand j’étais en binôme avec Cyril et qu’on remporte l’épreuve d’immunité. C’était jouissif. Ce que vous ne voyez pas, c’est que tous les autres candidats ont le bec dans l’eau, comme la marionnette Alf quand elle est frustrée. Ils voulaient nous éliminer mais ils ne pouvaient pas. Ils étaient dépités et nous, qu’est-ce qu’on était contents. C’était le meilleur moment de Koh-Lanta, c’était géant.
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