C'est un éternel amoureux du cinéma, une légende vivante. Quentin Tarantino a signé 9 longs-métrages, tous cultes ou presque. Once Upon a Time In... Hollywood est en salles depuis le 14 août 2019 en France. À l'occasion de sa sortie, nous revenons sur 5 anecdotes sur les films du cinéaste.
"La violence est une forme de distraction cinématographique", avait déclaré Quentin Tarantino à la BBC. S'il est de notoriété publique que le réalisateur adore la violence, apprécie de faire apparaître des pieds féminins dans ses histoires, qu'il était complètement fauché lorsqu'il a écrit Pulp Fiction et que c'est un grand fan des films d'horreur des années 70 et 80, il y a énormément d'éléments que le public ne sait pas sur ses classiques.
Once Upon a Time In... Hollywood est le 9e long-métrage du réalisateur. Il s'est exprimé lors d'une conférence à Moscou : "L'ensemble de mes films n'en forme qu'un seul, chaque film raconte une partie de l'histoire, celui-là (Once Upon a Time... in Hollywood) serait un peu comme le climax de cette histoire. Quant au dixième, je l'imagine comme une forme d'épilogue", a-t-il déclaré, selon The Hollywood Reporter.
Avant que son idée ne se formule et qu'on en sache davantage sur ce 10e et "dernier" film, nous revenons sur ceux qui ont fait sa carrière et sa notoriété.
1. Uma Thurman avait refusé son rôle dans "Pulp Fiction"
"C'était assez effrayant", a confié l'actrice qui avait 23 ans à l'époque, à Vanity Fair. "Ce n'était pas cet auteur demi-dieu vénéré qu'il est devenu par la suite. Et je n'étais pas sûre que je voulais le faire parce que j'étais inquiète à cause du truc avec La Crampe (The Gimp en anglais, ndlr)", a-t-elle déclaré en référence à la scène dans le sous-sol, avec l'homme en combinaison de cuir, dans laquelle Marcellus Wallace se fait violer. "Nous avons eu une longue conversation sur le viol masculin versus le viol féminin", a-t-elle confié.
Uma Thurman a également hésité à cause de l’obscénité du film et son personnage de droguée. Elle a révélé qu'elle était également très nerveuse de devoir faire la scène où elle danse le twist avec John Travolta. Très intimidée, elle était "gênée et timide", selon ses mots, bien loin de son personnage, devenu une icône. Elle a fini par accepter, notamment parce que Quentin Tarantino lui a lu le script au téléphone pour la convaincre.
Les autres acteurs ont donc dû se battre pour figurer au casting. Samuel L. Jackson a menacé Quentin Tarantino pour avoir le rôle de Jules Winnfield et celui de John Travolta a failli être interprété par Michael Madsen (Réservoir Dogs, Kill Bill Volume 1, Les Huit Salopards), un des acteurs phares de Quentin Tarantino.
2. Tarantino a eu l'idée de "Boulevard de la mort" parce qu'il voulait une Volvo
En 2007, Quentin Tarantino a été interviewé par le magazine Newsweek au sujet de Boulevard de la mort (Death Proof en anglais, ndlr), sorti en salles le 6 juin 2007. Au cours de cet échange, le réalisateur à succès a dit qu'il avait eu l'idée du film en discutant avec un ami de son envie d'avoir une voiture très sûre, protectrice, une Volvo.
"Je me souviens que je me suis dit que je ne voulais pas mourir dans un accident de voiture comme celui dans Pulp Fiction. (...) C'était vraiment pour la sécurité. Mon ami m'a dit : 'Bah, tu peux prendre la voiture que tu veux, puis la donner à une équipe de professionnels et pour 10.000$ ou 15.000$, ils te la rendent très sécurisée' ("death proof" comme le nom de la version originale du film, littéralement traduit donne "imperméable à la mort", ndlr)", a-t-il raconté au magazine. La phrase est restée dans sa tête et, associée à ses connaissances en films d'horreur des années 70 et 80, Boulevard de la mort est né pour nous époustoufler, notamment grâce à sa fin qui met en scène une bande de femmes carrément badass.
3. Un accident de voiture dans "Kill Bill : Vol 2" a changé la relation d'Uma Thurman avec Quentin Tarantino
"C'est le plus grand regret de ma vie, lui faire faire cette cascade", a-t-il déclaré. Le réalisateur en a parlé à Deadline, lors d'une interview publiée le 5 février 2018, alors qu'Uma Thurman venait de revenir dans un long entretien sur les agressions qu'elle a subies et sa relation avec Harvey Weinstein, pour le The New York Times. Elle y avait aussi évoqué un accident de voiture qui a eu lieu pendant le tournage de Kill Bill : Vol 2., un événement sur lequel est revenu le réalisateur, qui lui a procuré la vidéo de l'incident.
"Aucun d'entre nous ne considérait la scène comme une cascade. (...) Je lui ai dit que ça allait bien se passer, je lui ai dit que ça irait. Je lui ai dit que c'était une ligne droite. Je lui ai dit que ce serait sans danger. Et ça ne l'était pas. J'avais tort", a exprimé le réalisateur. "Cela nous a affectés pendant les deux ou trois années suivantes. Ce n'est pas comme si on ne parlait pas. Mais la confiance était rompue", a exprimé le réalisateur aux multiples récompenses.
Dans l'interview, Quentin Tarantino révèle également avoir travaillé avec Uma Thurman pour l'aider à se remémorer des détails sur la relation de l'actrice avec Harvey Weinstein, ainsi que la chronologie des événements, pour préparer son interview avec The New York Times.
4. Le tournage de Kill Bill a été mis en pause pendant la grossesse d'Uma Thurman
Lorsque le journaliste de la BBC a demandé à Quentin Tarantino s'il avait pensé à remplacer sa muse Uma Thurman lorsqu'elle est tombée enceinte, pendant le tournage de Kill Bill, le réalisateur n'a pas hésité très longtemps.
"Elle est tombée enceinte et je me suis posé la question : 'Ok, est-ce que j'attends ou pas ?' Mais, je peux vous dire honnêtement que je n'avais pas le choix. Oui, c'était mon film de samouraï, oui, c'était mon film de fille badass, oui, c'était mon western spaghetti et mon film de comics. Oui, c'est tout ça... Mais c'est aussi mon film de Josef Von Sternberg et si Josef Von Sternberg s’apprêtait à faire Cœurs brûlés (1930) et Marlène Dietrich tombe enceinte, il attend Dietrich !", a-t-il expliqué à la journaliste Michaela Latham.
5. Le cheval que monte Django est celui de Jamie Foxx
"Le cheval et moi avons à peu près le même arc narratif", a dit Jamie Foxx lorsqu'il essayait de convaincre Quentin Tarantino de jouer avec son propre cheval. Du nom de "Cheetah", son cheval n'avait jamais figuré dans un film auparavant.
Un autre élément intéressant du film réside en Calvin Candie, le personnage joué par Leonardo DiCaprio. Pendant le tournage, l'acteur s'est senti particulièrement mal à l'aise au moment de tourner une scène où il devait se montrer extrêmement raciste. Selon The film Stage, c'est Samuel Lee Jackson qui a pris l'acteur à part, et qui l'a mis a l'aise pour lui permettre de faire la scène.
6. Quentin Tarantino n'autorise pas les téléphones sur le plateau
L'information a été confirmée par les acteurs de Once Upon a Time in... Hollywood, au micro de RTL, notamment Margot Robbie mais c'est d'abord Timothy Olyphant (l'interprète de John Stacy dans le 9e film de Tarantino) qui l'a révélé sur le plateau de Rich Eisen's radio show : les téléphones ne sont pas permis sur les plateaux de Quentin Tarantino.
"Je pense que c'est pour créer un environnement où, tant qu'on est tous là, en train de faire ça, c'est ce qu'on va faire. On ne va pas faire autre chose, instagrammer, travailler sur le prochain script ou parler à son agent. Non. On est là et c'est ce qu'on fait donc on va le faire très sérieusement", a-t-il expliqué.
Tous les téléphones étaient gardés dans une cabine à l'extérieur. Pour passer un coup de fil, il fallait s'y déplacer et si quelqu'un était vu en train d'en utiliser un sur le plateau, il était viré. Pour expliquer cette règle qui pourrait être perçue comme "dure", l'acteur a conclu l'interview en quelques mots, résumant le réalisateur de Pulp Fiction : "Il adore faire des films."
C'est un éternel amoureux du cinéma, une légende vivante. Quentin Tarantino a signé 9 longs-métrages, tous cultes ou presque. Once Upon a Time In... Hollywood est en salles depuis le 14 août 2019 en France. À l'occasion de sa sortie, nous revenons sur 5 anecdotes sur les films du cinéaste.
"La violence est une forme de distraction cinématographique", avait déclaré Quentin Tarantino à la BBC. S'il est de notoriété publique que le réalisateur adore la violence, apprécie de faire apparaître des pieds féminins dans ses histoires, qu'il était complètement fauché lorsqu'il a écrit Pulp Fiction et que c'est un grand fan des films d'horreur des années 70 et 80, il y a énormément d'éléments que le public ne sait pas sur ses classiques.
Once Upon a Time In... Hollywood est le 9e long-métrage du réalisateur. Il s'est exprimé lors d'une conférence à Moscou : "L'ensemble de mes films n'en forme qu'un seul, chaque film raconte une partie de l'histoire, celui-là (Once Upon a Time... in Hollywood) serait un peu comme le climax de cette histoire. Quant au dixième, je l'imagine comme une forme d'épilogue", a-t-il déclaré, selon The Hollywood Reporter.
Avant que son idée ne se formule et qu'on en sache davantage sur ce 10e et "dernier" film, nous revenons sur ceux qui ont fait sa carrière et sa notoriété.
1. Uma Thurman avait refusé son rôle dans "Pulp Fiction"
"C'était assez effrayant", a confié l'actrice qui avait 23 ans à l'époque, à Vanity Fair. "Ce n'était pas cet auteur demi-dieu vénéré qu'il est devenu par la suite. Et je n'étais pas sûre que je voulais le faire parce que j'étais inquiète à cause du truc avec La Crampe (The Gimp en anglais, ndlr)", a-t-elle déclaré en référence à la scène dans le sous-sol, avec l'homme en combinaison de cuir, dans laquelle Marcellus Wallace se fait violer. "Nous avons eu une longue conversation sur le viol masculin versus le viol féminin", a-t-elle confié.
Uma Thurman a également hésité à cause de l’obscénité du film et son personnage de droguée. Elle a révélé qu'elle était également très nerveuse de devoir faire la scène où elle danse le twist avec John Travolta. Très intimidée, elle était "gênée et timide", selon ses mots, bien loin de son personnage, devenu une icône. Elle a fini par accepter, notamment parce que Quentin Tarantino lui a lu le script au téléphone pour la convaincre.
Les autres acteurs ont donc dû se battre pour figurer au casting. Samuel L. Jackson a menacé Quentin Tarantino pour avoir le rôle de Jules Winnfield et celui de John Travolta a failli être interprété par Michael Madsen (Réservoir Dogs, Kill Bill Volume 1, Les Huit Salopards), un des acteurs phares de Quentin Tarantino.
2. Tarantino a eu l'idée de "Boulevard de la mort" parce qu'il voulait une Volvo
En 2007, Quentin Tarantino a été interviewé par le magazine Newsweek au sujet de Boulevard de la mort (Death Proof en anglais, ndlr), sorti en salles le 6 juin 2007. Au cours de cet échange, le réalisateur à succès a dit qu'il avait eu l'idée du film en discutant avec un ami de son envie d'avoir une voiture très sûre, protectrice, une Volvo.
"Je me souviens que je me suis dit que je ne voulais pas mourir dans un accident de voiture comme celui dans Pulp Fiction. (...) C'était vraiment pour la sécurité. Mon ami m'a dit : 'Bah, tu peux prendre la voiture que tu veux, puis la donner à une équipe de professionnels et pour 10.000$ ou 15.000$, ils te la rendent très sécurisée' ("death proof" comme le nom de la version originale du film, littéralement traduit donne "imperméable à la mort", ndlr)", a-t-il raconté au magazine. La phrase est restée dans sa tête et, associée à ses connaissances en films d'horreur des années 70 et 80, Boulevard de la mort est né pour nous époustoufler, notamment grâce à sa fin qui met en scène une bande de femmes carrément badass.
3. Un accident de voiture dans "Kill Bill : Vol 2" a changé la relation d'Uma Thurman avec Quentin Tarantino
"C'est le plus grand regret de ma vie, lui faire faire cette cascade", a-t-il déclaré. Le réalisateur en a parlé à Deadline, lors d'une interview publiée le 5 février 2018, alors qu'Uma Thurman venait de revenir dans un long entretien sur les agressions qu'elle a subies et sa relation avec Harvey Weinstein, pour le The New York Times. Elle y avait aussi évoqué un accident de voiture qui a eu lieu pendant le tournage de Kill Bill : Vol 2., un événement sur lequel est revenu le réalisateur, qui lui a procuré la vidéo de l'incident.
"Aucun d'entre nous ne considérait la scène comme une cascade. (...) Je lui ai dit que ça allait bien se passer, je lui ai dit que ça irait. Je lui ai dit que c'était une ligne droite. Je lui ai dit que ce serait sans danger. Et ça ne l'était pas. J'avais tort", a exprimé le réalisateur. "Cela nous a affectés pendant les deux ou trois années suivantes. Ce n'est pas comme si on ne parlait pas. Mais la confiance était rompue", a exprimé le réalisateur aux multiples récompenses.
Dans l'interview, Quentin Tarantino révèle également avoir travaillé avec Uma Thurman pour l'aider à se remémorer des détails sur la relation de l'actrice avec Harvey Weinstein, ainsi que la chronologie des événements, pour préparer son interview avec The New York Times.
4. Le tournage de Kill Bill a été mis en pause pendant la grossesse d'Uma Thurman
Lorsque le journaliste de la BBC a demandé à Quentin Tarantino s'il avait pensé à remplacer sa muse Uma Thurman lorsqu'elle est tombée enceinte, pendant le tournage de Kill Bill, le réalisateur n'a pas hésité très longtemps.
"Elle est tombée enceinte et je me suis posé la question : 'Ok, est-ce que j'attends ou pas ?' Mais, je peux vous dire honnêtement que je n'avais pas le choix. Oui, c'était mon film de samouraï, oui, c'était mon film de fille badass, oui, c'était mon western spaghetti et mon film de comics. Oui, c'est tout ça... Mais c'est aussi mon film de Josef Von Sternberg et si Josef Von Sternberg s’apprêtait à faire Cœurs brûlés (1930) et Marlène Dietrich tombe enceinte, il attend Dietrich !", a-t-il expliqué à la journaliste Michaela Latham.
5. Le cheval que monte Django est celui de Jamie Foxx
"Le cheval et moi avons à peu près le même arc narratif", a dit Jamie Foxx lorsqu'il essayait de convaincre Quentin Tarantino de jouer avec son propre cheval. Du nom de "Cheetah", son cheval n'avait jamais figuré dans un film auparavant.
Un autre élément intéressant du film réside en Calvin Candie, le personnage joué par Leonardo DiCaprio. Pendant le tournage, l'acteur s'est senti particulièrement mal à l'aise au moment de tourner une scène où il devait se montrer extrêmement raciste. Selon The film Stage, c'est Samuel Lee Jackson qui a pris l'acteur à part, et qui l'a mis a l'aise pour lui permettre de faire la scène.
6. Quentin Tarantino n'autorise pas les téléphones sur le plateau
L'information a été confirmée par les acteurs de Once Upon a Time in... Hollywood, au micro de RTL, notamment Margot Robbie mais c'est d'abord Timothy Olyphant (l'interprète de John Stacy dans le 9e film de Tarantino) qui l'a révélé sur le plateau de Rich Eisen's radio show : les téléphones ne sont pas permis sur les plateaux de Quentin Tarantino.
"Je pense que c'est pour créer un environnement où, tant qu'on est tous là, en train de faire ça, c'est ce qu'on va faire. On ne va pas faire autre chose, instagrammer, travailler sur le prochain script ou parler à son agent. Non. On est là et c'est ce qu'on fait donc on va le faire très sérieusement", a-t-il expliqué.
Tous les téléphones étaient gardés dans une cabine à l'extérieur. Pour passer un coup de fil, il fallait s'y déplacer et si quelqu'un était vu en train d'en utiliser un sur le plateau, il était viré. Pour expliquer cette règle qui pourrait être perçue comme "dure", l'acteur a conclu l'interview en quelques mots, résumant le réalisateur de Pulp Fiction : "Il adore faire des films."
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