Il y a cinq ans, Manon Jean-Mistral, Miss Corse 2018, et Carla Bonesso, Miss Aquitaine 2018, avaient été accidentellement montrées à l’antenne alors qu’elles étaient en train de changer de tenue dans les loges.
Le 15 décembre 2018, TF1 diffusait en direct la cérémonie de l'élection de Miss France 2019 depuis le Zénith de Lille. Parmi les 30 candidates en compétition ce soir-là, Manon Jean-Mistral et Carla Bonesso avaient eu le désagrément de découvrir le lendemain que la chaîne avait diffusé des images d’elles, seins nus, lors de leur changement de tenue dans les loges.
À découvrir
« Nous avons voulu être dans les coulisses du show pour être au plus près de la préparation des candidates », nous avait expliqué le réalisateur de la cérémonie, Franck Broqua, quelques jours après l’incident. « Pendant les répétitions, nous avions positionné un cadreur dans les loges, tout s'était bien passé donc nous avions conservé le dispositif pour le direct. Au moment où je contrôle son plan avant de le passer à l'antenne, je vois qu'il est bousculé par quelqu'un donc j'attends. Puis on me signale que je peux “spliter” l'écran et le diffuser. Mais, entre-temps, le cadreur s'est déplacé et a élargi son plan, ce qui a fait qu'on a vu l'ensemble de la loge. J'ai réagi assez rapidement en voyant le problème mais c'est passé. C'est un regrettable incident du direct. »
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Des images de Miss France qui circulent sur des sites pornographiques
Invitée du journal de 13 heures de TF1 le surlendemain, Sylvie Tellier avait publiquement présenté ses excuses aux deux jeunes femmes. « Cela n'aurait pas dû se passer. C'est une grosse erreur de notre part et ça a un petit peu gâché ce show suivi par 8 millions de téléspectateurs », avait déclaré la patronne de l'organisation Miss France. Mais l’histoire n’en était pas restée là pour les Miss Corse 2018 et Miss Aquitaine 2018.
Fin janvier 2019, leurs avocates, Me Jeanne-Élise Mouillac et Me Catherine Laforêt, nous avaient déclaré envisager deux actions au pénal et au civil contre le diffuseur TF1 et le producteur Endemol pour « atteinte à leur droit à l'image, à leur intimité et à leur vie privée ». En septembre 2019, Manon Jean-Mistral avait confié à Corse-Matin être encore très affectée. « Quand on tape mon nom sur Internet, ce qui sort, c'est le “scandale”. Vous trouvez cela normal que, neuf mois après, on soit encore sur un site porno ? C'est pour cela qu'on attaque Endemol », avait-elle affirmé.
40.000 euros d’amende
Le tribunal judiciaire de Lille a décidé de condamner TF1 et la société de production Endemol à verser 40.000 euros à chacune des plaignantes en s’appuyant sur le fait qu’elles étaient identifiables et qu'aucune autorisation n'avait été donnée concernant le fait de filmer l'intimité de leurs corps durant la cérémonie de Miss France. « Ces décisions de justice sont importantes dans la mesure où elles permettent de rappeler que le corps des candidates, et des femmes en général, n'est pas une marchandise à la disposition des sociétés de production », ont déclaré leurs avocates dans un communiqué.
Il y a cinq ans, Manon Jean-Mistral, Miss Corse 2018, et Carla Bonesso, Miss Aquitaine 2018, avaient été accidentellement montrées à l’antenne alors qu’elles étaient en train de changer de tenue dans les loges.
Le 15 décembre 2018, TF1 diffusait en direct la cérémonie de l'élection de Miss France 2019 depuis le Zénith de Lille. Parmi les 30 candidates en compétition ce soir-là, Manon Jean-Mistral et Carla Bonesso avaient eu le désagrément de découvrir le lendemain que la chaîne avait diffusé des images d’elles, seins nus, lors de leur changement de tenue dans les loges.
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« Nous avons voulu être dans les coulisses du show pour être au plus près de la préparation des candidates », nous avait expliqué le réalisateur de la cérémonie, Franck Broqua, quelques jours après l’incident. « Pendant les répétitions, nous avions positionné un cadreur dans les loges, tout s'était bien passé donc nous avions conservé le dispositif pour le direct. Au moment où je contrôle son plan avant de le passer à l'antenne, je vois qu'il est bousculé par quelqu'un donc j'attends. Puis on me signale que je peux “spliter” l'écran et le diffuser. Mais, entre-temps, le cadreur s'est déplacé et a élargi son plan, ce qui a fait qu'on a vu l'ensemble de la loge. J'ai réagi assez rapidement en voyant le problème mais c'est passé. C'est un regrettable incident du direct. »
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Invitée du journal de 13 heures de TF1 le surlendemain, Sylvie Tellier avait publiquement présenté ses excuses aux deux jeunes femmes. « Cela n'aurait pas dû se passer. C'est une grosse erreur de notre part et ça a un petit peu gâché ce show suivi par 8 millions de téléspectateurs », avait déclaré la patronne de l'organisation Miss France. Mais l’histoire n’en était pas restée là pour les Miss Corse 2018 et Miss Aquitaine 2018.
Fin janvier 2019, leurs avocates, Me Jeanne-Élise Mouillac et Me Catherine Laforêt, nous avaient déclaré envisager deux actions au pénal et au civil contre le diffuseur TF1 et le producteur Endemol pour « atteinte à leur droit à l'image, à leur intimité et à leur vie privée ». En septembre 2019, Manon Jean-Mistral avait confié à Corse-Matin être encore très affectée. « Quand on tape mon nom sur Internet, ce qui sort, c'est le “scandale”. Vous trouvez cela normal que, neuf mois après, on soit encore sur un site porno ? C'est pour cela qu'on attaque Endemol », avait-elle affirmé.
40.000 euros d’amende
Le tribunal judiciaire de Lille a décidé de condamner TF1 et la société de production Endemol à verser 40.000 euros à chacune des plaignantes en s’appuyant sur le fait qu’elles étaient identifiables et qu'aucune autorisation n'avait été donnée concernant le fait de filmer l'intimité de leurs corps durant la cérémonie de Miss France. « Ces décisions de justice sont importantes dans la mesure où elles permettent de rappeler que le corps des candidates, et des femmes en général, n'est pas une marchandise à la disposition des sociétés de production », ont déclaré leurs avocates dans un communiqué.
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