
Hier soir, Cyril Hanouna et sa bande sont revenus sur les accusations de violences sexuelles portées par deux comédiennes à l'encontre de leur confrère Thierry Samitier, connu notamment pour sa participation au format court Nos chers voisins. Touche pas à mon poste ! a notamment dévoilé en direct le témoignage d'une jeune femme, qui a souhaité rester anonyme, qui portait de nouvelles accusations à caractère sexuel à l'encontre du comédien. La jeune, qui n'a jamais porté plainte auprès de la police, expliquait parler pour la première fois de ces faits qui remontent à plusieurs années.Une séquence que Télé-Loisirs a choisi de ne pas relayer, qui a suscité de vives réactions chez les téléspectateurs et qui a depuis été retirée du replay et de la rediffusion de l'émission, ce jeudi 17 octobre.
La question se pose alors de savoir ce que risque C8 pour avoir diffusé ce témoignage à charge. "Rien", assure Maître Jérémie Assous, avocat parisien connu pour avoir défendu des candidats d'émissions de télé-réalité. "Cela se produit tous les jours. Quand le quotidien Le Parisien ou l'émission Sept à Huit reçoivent en exclusivité le témoignage de quelqu'un qui se dit victime, par exemple", précise-t-il. "C'est du droit à l'information", conclut-il.
En outre, comme l'explique Lionel Stan, directeur général de H2O Productions, la société qui produit l'émission, la présomption d'innocence de Thierry Samitier a été respectée, à la fois par un bandeau apposé en bas de l'image tout au long de la séquence ("le témoignage exclusif d'une victime présumée"), et par les interventions de Cyril Hanouna, qui a rappelé "que ces propos n'engageaient que cette femme".
Si, toutefois, le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) venait à être saisi, après instruction, ce serait à son assemblée plénière de se prononcer. Cette dernière disposerait alors d'une palette de sanctions très large, dont voici quelques exemples :
1) Une suspension provisoire ou permanente du programme : dans les faits, cela n'a en réalité aucune chance de se produire.
2) La lecture d'un communiqué à l'antenne
3) Une amende financière : celle-ci pourrait alors s'élever à 3% du chiffre d'affaires de C8.
4) L'interdiction de diffuser de la publicité pendant l'émission : Pour mémoire, le CSA a déjà prononcé cette sanction contre TPMP en mai 2017. Cela faisait suite à deux séquences diffusées à l'automne 2016 dans l'émission. Dans la première, on découvrait Matthieu Delormeau victime d'un canular orchestré par Cyril Hanouna et dans lequel il lui faisait endosser la responsabilité d'un faux meurtre. La deuxième concernait cette fois-ci Capucine Anav. Alors que celle-ci avait les yeux fermés, Cyril Hanouna s'était saisi de sa main pour la déposer furtivement sur son sexe.
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Hier soir, Cyril Hanouna et sa bande sont revenus sur les accusations de violences sexuelles portées par deux comédiennes à l'encontre de leur confrère Thierry Samitier, connu notamment pour sa participation au format court Nos chers voisins. Touche pas à mon poste ! a notamment dévoilé en direct le témoignage d'une jeune femme, qui a souhaité rester anonyme, qui portait de nouvelles accusations à caractère sexuel à l'encontre du comédien. La jeune, qui n'a jamais porté plainte auprès de la police, expliquait parler pour la première fois de ces faits qui remontent à plusieurs années.Une séquence que Télé-Loisirs a choisi de ne pas relayer, qui a suscité de vives réactions chez les téléspectateurs et qui a depuis été retirée du replay et de la rediffusion de l'émission, ce jeudi 17 octobre.
La question se pose alors de savoir ce que risque C8 pour avoir diffusé ce témoignage à charge. "Rien", assure Maître Jérémie Assous, avocat parisien connu pour avoir défendu des candidats d'émissions de télé-réalité. "Cela se produit tous les jours. Quand le quotidien Le Parisien ou l'émission Sept à Huit reçoivent en exclusivité le témoignage de quelqu'un qui se dit victime, par exemple", précise-t-il. "C'est du droit à l'information", conclut-il.
En outre, comme l'explique Lionel Stan, directeur général de H2O Productions, la société qui produit l'émission, la présomption d'innocence de Thierry Samitier a été respectée, à la fois par un bandeau apposé en bas de l'image tout au long de la séquence ("le témoignage exclusif d'une victime présumée"), et par les interventions de Cyril Hanouna, qui a rappelé "que ces propos n'engageaient que cette femme".
Si, toutefois, le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) venait à être saisi, après instruction, ce serait à son assemblée plénière de se prononcer. Cette dernière disposerait alors d'une palette de sanctions très large, dont voici quelques exemples :
1) Une suspension provisoire ou permanente du programme : dans les faits, cela n'a en réalité aucune chance de se produire.
2) La lecture d'un communiqué à l'antenne
3) Une amende financière : celle-ci pourrait alors s'élever à 3% du chiffre d'affaires de C8.
4) L'interdiction de diffuser de la publicité pendant l'émission : Pour mémoire, le CSA a déjà prononcé cette sanction contre TPMP en mai 2017. Cela faisait suite à deux séquences diffusées à l'automne 2016 dans l'émission. Dans la première, on découvrait Matthieu Delormeau victime d'un canular orchestré par Cyril Hanouna et dans lequel il lui faisait endosser la responsabilité d'un faux meurtre. La deuxième concernait cette fois-ci Capucine Anav. Alors que celle-ci avait les yeux fermés, Cyril Hanouna s'était saisi de sa main pour la déposer furtivement sur son sexe.
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