TF1 diffuse la suite du « Bazar de la charité ». Julie de Bona fait partie du trio principal de la série événement, qui a réuni, lundi 18 novembre, près de 6,8 millions de téléspectateurs.
Julie de Bona dans le rôle d’une domestique défigurée par l’incendie dans « Le Bazar de la charité». | JULIEN CAUVIN.
Dans Le Bazar de la charité, ce lundi 25 novembre sur TF1, Julie de Bona joue Rose, une domestique humble et courageuse défigurée par l’incendie. Elle nous en dit plus sur cette performance d’actrice.
Vous êtes-vous renseignée sur le véritable fait divers du Bazar de la charité ?
Oui, avant le tournage j’ai lu un roman sur ce drame que je ne connaissais pas, La Part des flammes, de Gaëlle Nohant. Je me suis aussi documentée sur le contexte politique, car mon personnage est du côté de la classe ouvrière.
Comme on l’a vu lundi 19 novembre, Rose est défigurée par le feu : comment jouer un personnage qui n’a plus de visage ?
C’est un rôle à la « masque de fer », ou comme celui de Mel Gibson dans L’Homme sans visage ! Il ne jouait qu’avec son regard et c’était bouleversant. Interpréter Rose a été un grand challenge et je n’ai pas hésité quand on me l’a proposé. Pour moi, c’était un cadeau, même si certains m’ont dit que j’étais folle de m’enlaidir. Rose est une survivante, comme si elle avait vécu le Vietnam. C’est un rôle hasardeux pour une actrice, une vraie prise de risque, je pense.
Concrètement comment avez-vous fait ?
Avant le tournage, j’étais pétrifiée, tétanisée, car je ne savais pas comment j’allais jouer et si j’allais être à la hauteur. Elle est en instinct de survie en permanence, elle renaît de ses cendres, aux sens propre et figuré. J’ai joué avec mon corps, ma voix, ma respiration, mes yeux. C’est déstabilisant, car je dois repenser la façon dont j’ai appris mon métier. Mais j’avais une grande confiance dans le réalisateur, Alexandre Laurent.
Mme Huchon (Josiane Balasko) kidnappe Rose pour la faire passer pour sa fille, piétinée et brûlée vive : comment s’est passé ce duo avec elle ?
C’étaient des retrouvailles ! En 2006, j’ai joué avec elle dans sa pièce Dernier Rappel. J’étais toute jeune, elle m’a appris tellement de choses, c’est une grande bosseuse, très instinctive. Notre duo est incroyable, très noir, complexe, vicieux et manipulateur à la Misery, de Stephen King. Et cela va évoluer au cours des épisodes, vous allez voir. On s’est régalées à jouer ça.
Comment Rose va-t-elle se tirer de ce cauchemar ?
Elle a perdu son visage et son identité. Pour survivre, elle va devoir faire des choses impensables… C’est une guerrière et une sorte de super-héroïne : souvent, ce sont des personnes qui sont tombées très bas, ont souffert dans leur corps qui deviennent des super-héros, une autre personne au-dessus de tout le monde. Rose va aussi avoir une sorte de costume, d’ailleurs…
Le Bazar de la charité, à 21 h 05, sur TF1
TF1 diffuse la suite du « Bazar de la charité ». Julie de Bona fait partie du trio principal de la série événement, qui a réuni, lundi 18 novembre, près de 6,8 millions de téléspectateurs.
Julie de Bona dans le rôle d’une domestique défigurée par l’incendie dans « Le Bazar de la charité». | JULIEN CAUVIN.
Dans Le Bazar de la charité, ce lundi 25 novembre sur TF1, Julie de Bona joue Rose, une domestique humble et courageuse défigurée par l’incendie. Elle nous en dit plus sur cette performance d’actrice.
Vous êtes-vous renseignée sur le véritable fait divers du Bazar de la charité ?
Oui, avant le tournage j’ai lu un roman sur ce drame que je ne connaissais pas, La Part des flammes, de Gaëlle Nohant. Je me suis aussi documentée sur le contexte politique, car mon personnage est du côté de la classe ouvrière.
Comme on l’a vu lundi 19 novembre, Rose est défigurée par le feu : comment jouer un personnage qui n’a plus de visage ?
C’est un rôle à la « masque de fer », ou comme celui de Mel Gibson dans L’Homme sans visage ! Il ne jouait qu’avec son regard et c’était bouleversant. Interpréter Rose a été un grand challenge et je n’ai pas hésité quand on me l’a proposé. Pour moi, c’était un cadeau, même si certains m’ont dit que j’étais folle de m’enlaidir. Rose est une survivante, comme si elle avait vécu le Vietnam. C’est un rôle hasardeux pour une actrice, une vraie prise de risque, je pense.
Concrètement comment avez-vous fait ?
Avant le tournage, j’étais pétrifiée, tétanisée, car je ne savais pas comment j’allais jouer et si j’allais être à la hauteur. Elle est en instinct de survie en permanence, elle renaît de ses cendres, aux sens propre et figuré. J’ai joué avec mon corps, ma voix, ma respiration, mes yeux. C’est déstabilisant, car je dois repenser la façon dont j’ai appris mon métier. Mais j’avais une grande confiance dans le réalisateur, Alexandre Laurent.
Mme Huchon (Josiane Balasko) kidnappe Rose pour la faire passer pour sa fille, piétinée et brûlée vive : comment s’est passé ce duo avec elle ?
C’étaient des retrouvailles ! En 2006, j’ai joué avec elle dans sa pièce Dernier Rappel. J’étais toute jeune, elle m’a appris tellement de choses, c’est une grande bosseuse, très instinctive. Notre duo est incroyable, très noir, complexe, vicieux et manipulateur à la Misery, de Stephen King. Et cela va évoluer au cours des épisodes, vous allez voir. On s’est régalées à jouer ça.
Comment Rose va-t-elle se tirer de ce cauchemar ?
Elle a perdu son visage et son identité. Pour survivre, elle va devoir faire des choses impensables… C’est une guerrière et une sorte de super-héroïne : souvent, ce sont des personnes qui sont tombées très bas, ont souffert dans leur corps qui deviennent des super-héros, une autre personne au-dessus de tout le monde. Rose va aussi avoir une sorte de costume, d’ailleurs…
Le Bazar de la charité, à 21 h 05, sur TF1
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