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Roman Polanski, accusé par une Française, Valentine Monnier, de l'avoir violée en 1975, réfute cette accusation «avec la plus grande fermeté», a indiqué dimanche 10 novembre son avocat, qui réfléchit «aux suites judiciaires à apporter» à la publication de ce témoignage dans Le Parisien.
«M. Polanski conteste avec la plus grande fermeté cette accusation de viol», affirme Me Hervé Temime dans un communiqué transmis à l'AFP. «Nous travaillons aux suites judiciaires à apporter à cette publication», souligne l'avocat, qui précise que le réalisateur, dont le prochain film sur l'Affaire Dreyfus sort mercredi 13 novembre en France, «ne participera pas au tribunal médiatique et moi pas davantage».
«Je veux juste rappeler que cette accusation concerne des faits vieux de quarante-cinq ans. Que jamais cette accusation n'a été portée à la connaissance de M. Polanski et pas davantage à l'institution judiciaire, si ce n'est un courrier au Procureur général californien il y a deux ans, à lire Le Parisien», écrit Me Temime dans son communiqué.
«Si ces faits sont prescrits depuis plus de trente ans, c'est aussi parce qu'il est impossible après une telle durée de recueillir tous les éléments nécessaires à une enquête respectant les critères requis par l'administration d'une bonne justice», poursuit le conseil de Roman Polanski, qui, «dans ces conditions», «déplore» la publication de ces nouvelles accusations.
Dans un témoignage publié par Le Parisien vendredi, Valentine Monnier, photographe, ancienne mannequin et qui a aussi joué dans quelques films dans les années 80, accuse Roman Polanski de l'avoir frappée et violée en 1975 en Suisse alors qu'elle avait dix-huit ans.
Cette Française précise ne pas avoir déposé plainte pour ces faits, prescrits. Mais elle affirme avoir décidé de porter publiquement cette accusation en raison de la sortie en France de J'accuse, qui porte sur une erreur judiciaire, l'affaire Dreyfus.
Nombreuses accusations
Dès 1977, le réalisateur a été soupçonné d'avoir violé une jeune fille, Samantha Gailey, une adolescente de 13 ans, lors d'un reportage dans la villa de Jack Nicholson à Hollywood. Cette affaire à rebondissements - versement d'une compensation, arrestations, désistements, etc. - n'est pas terminée. En août 2017, un juge de Los Angeles a refusé de la clore comme le demandaient l'accusé et sa victime. Polanski a été mis en cause par au moins quatre autres femmes.
En mai 2010, en plein festival de Cannes, l'actrice britannique Charlotte Lewis accuse le réalisateur d'avoir «abusé sexuellement» d'elle lors d'un casting organisé chez lui en 1983, alors qu'elle avait 16 ans.
Une seconde femme, identifiée comme «Robin», l'accuse en août 2017 d'agression sexuelle lorsqu'elle avait 16 ans. Les faits qui auraient eu lieu en 1973 sont prescrits.
En septembre 2017, Renate Langer, une ancienne actrice, dépose une nouvelle plainte pour viol, affirmant avoir été agressée en 1972 à Gstaad alors qu'elle avait 15 ans. La justice suisse déclare ces accusations prescrites.
En octobre 2017, une artiste américaine, Marianne Barnard, accuse aussi le réalisateur de l'avoir agressée en 1975, alors qu'elle avait 10 ans.
Les accusations de toutes ces femmes sont «sans fondement», déclarait l'avocat de Roman Polanski en 2017. «A (sa) connaissance», aucune procédure judiciaire, autre que celle concernant l'affaire Gailey, n'est engagée contre son client, a précisé Me Temine à l'AFP.
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Roman Polanski, accusé par une Française, Valentine Monnier, de l'avoir violée en 1975, réfute cette accusation «avec la plus grande fermeté», a indiqué dimanche 10 novembre son avocat, qui réfléchit «aux suites judiciaires à apporter» à la publication de ce témoignage dans Le Parisien.
«M. Polanski conteste avec la plus grande fermeté cette accusation de viol», affirme Me Hervé Temime dans un communiqué transmis à l'AFP. «Nous travaillons aux suites judiciaires à apporter à cette publication», souligne l'avocat, qui précise que le réalisateur, dont le prochain film sur l'Affaire Dreyfus sort mercredi 13 novembre en France, «ne participera pas au tribunal médiatique et moi pas davantage».
«Je veux juste rappeler que cette accusation concerne des faits vieux de quarante-cinq ans. Que jamais cette accusation n'a été portée à la connaissance de M. Polanski et pas davantage à l'institution judiciaire, si ce n'est un courrier au Procureur général californien il y a deux ans, à lire Le Parisien», écrit Me Temime dans son communiqué.
«Si ces faits sont prescrits depuis plus de trente ans, c'est aussi parce qu'il est impossible après une telle durée de recueillir tous les éléments nécessaires à une enquête respectant les critères requis par l'administration d'une bonne justice», poursuit le conseil de Roman Polanski, qui, «dans ces conditions», «déplore» la publication de ces nouvelles accusations.
Dans un témoignage publié par Le Parisien vendredi, Valentine Monnier, photographe, ancienne mannequin et qui a aussi joué dans quelques films dans les années 80, accuse Roman Polanski de l'avoir frappée et violée en 1975 en Suisse alors qu'elle avait dix-huit ans.
Cette Française précise ne pas avoir déposé plainte pour ces faits, prescrits. Mais elle affirme avoir décidé de porter publiquement cette accusation en raison de la sortie en France de J'accuse, qui porte sur une erreur judiciaire, l'affaire Dreyfus.
Nombreuses accusations
Dès 1977, le réalisateur a été soupçonné d'avoir violé une jeune fille, Samantha Gailey, une adolescente de 13 ans, lors d'un reportage dans la villa de Jack Nicholson à Hollywood. Cette affaire à rebondissements - versement d'une compensation, arrestations, désistements, etc. - n'est pas terminée. En août 2017, un juge de Los Angeles a refusé de la clore comme le demandaient l'accusé et sa victime. Polanski a été mis en cause par au moins quatre autres femmes.
En mai 2010, en plein festival de Cannes, l'actrice britannique Charlotte Lewis accuse le réalisateur d'avoir «abusé sexuellement» d'elle lors d'un casting organisé chez lui en 1983, alors qu'elle avait 16 ans.
Une seconde femme, identifiée comme «Robin», l'accuse en août 2017 d'agression sexuelle lorsqu'elle avait 16 ans. Les faits qui auraient eu lieu en 1973 sont prescrits.
En septembre 2017, Renate Langer, une ancienne actrice, dépose une nouvelle plainte pour viol, affirmant avoir été agressée en 1972 à Gstaad alors qu'elle avait 15 ans. La justice suisse déclare ces accusations prescrites.
En octobre 2017, une artiste américaine, Marianne Barnard, accuse aussi le réalisateur de l'avoir agressée en 1975, alors qu'elle avait 10 ans.
Les accusations de toutes ces femmes sont «sans fondement», déclarait l'avocat de Roman Polanski en 2017. «A (sa) connaissance», aucune procédure judiciaire, autre que celle concernant l'affaire Gailey, n'est engagée contre son client, a précisé Me Temine à l'AFP.
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