
André Daguin, l’ancien chef étoilé, est décédé mardi 3 décembre, à Auch, à l’âge de 84 ans, a-t-on appris auprès de sa fille Ariane Daguin, confirmant une information du quotidien Sud Ouest.
André Daguin avait donné ses lettres de noblesse au magret de canard. Il est décédé à son domicile d’Auch, à deux pas de l’Hôtel de France, où trois générations de Daguin se sont succédé jusqu’en 1997, année où il avait cédé l’affaire au chef Roland Garreau.
A sa sortie de l’école hôtelière, il avait repris le restaurant familial, où il avait reçu en 1960 une première étoile Michelin et, dix ans plus tard, une seconde.
En 1991, ce Gascon, père de trois enfants, était devenu président de la Fédération nationale de la restauration française puis, en 1997, de la Fédération nationale de l’industrie hôtelière (FNIH). Il avait abandonné alors définitivement les fourneaux pour devenir porte-drapeau des hôteliers-restaurateurs, pendant une dizaine d’années.
A ce titre, M. Daguin avait mené dans les années 2000 un combat pour la baisse de la TVA à 5,5 % (contre 19,6 %) dans la restauration. Une mesure dont il avait fait son cheval de bataille et qui était entrée en vigueur en juillet 2009.
Un « défenseur de notre Gascogne »
« L’hôtellerie-restauration est en deuil. La profession est très très triste de perdre un grand défenseur et un ambassadeur de la restauration, et des bons produits », a réagi auprès de l’Agence France-Presse (AFP) l’actuel président de l’UMIH (Union des métiers et des industries de l’hôtellerie), Roland Héguy. « C’est lui qui avait inventé le magret de canard, en le commercialisant dans la restauration, et sa fille Ariane, plus tard, a relayé tout ça aux Etats-Unis en insistant, elle, sur le foie gras », a-t-il rappelé.
« Une grande figure de l’Occitanie nous quitte », a réagi la présidente (PS) de cette région, Carole Delga, sur Twitter. « Par son travail et son talent, André Daguin a révolutionné la cuisine du sud-ouest, lui donnant un écho international. Nous avions travaillé main dans la main pour mettre en place le label “fait maison” », a ajouté Mme Delga.
Magret, foie gras au torchon... ce passionné de cuisine, cet amoureux du terroir de #Gascogne, a beaucoup fait pour… https://t.co/t0mGS435Nn
— CaroleDelga (@Carole Delga)
« Un grand chef nous a quittés. Homme engagé pour la défense du terroir, des bons produits et de la cuisine française », a regretté dans un Tweet le chef des cuisines de l’Elysée, Guillaume Gomez.
« Il va cruellement manquer au Gers », a relevé le président du conseil départemental, Philippe Martin : « André Daguin aura été, tout au long de sa vie, le plus extraordinaire et le plus intransigeant défenseur de notre Gascogne. »

André Daguin, l’ancien chef étoilé, est décédé mardi 3 décembre, à Auch, à l’âge de 84 ans, a-t-on appris auprès de sa fille Ariane Daguin, confirmant une information du quotidien Sud Ouest.
André Daguin avait donné ses lettres de noblesse au magret de canard. Il est décédé à son domicile d’Auch, à deux pas de l’Hôtel de France, où trois générations de Daguin se sont succédé jusqu’en 1997, année où il avait cédé l’affaire au chef Roland Garreau.
A sa sortie de l’école hôtelière, il avait repris le restaurant familial, où il avait reçu en 1960 une première étoile Michelin et, dix ans plus tard, une seconde.
En 1991, ce Gascon, père de trois enfants, était devenu président de la Fédération nationale de la restauration française puis, en 1997, de la Fédération nationale de l’industrie hôtelière (FNIH). Il avait abandonné alors définitivement les fourneaux pour devenir porte-drapeau des hôteliers-restaurateurs, pendant une dizaine d’années.
A ce titre, M. Daguin avait mené dans les années 2000 un combat pour la baisse de la TVA à 5,5 % (contre 19,6 %) dans la restauration. Une mesure dont il avait fait son cheval de bataille et qui était entrée en vigueur en juillet 2009.
Un « défenseur de notre Gascogne »
« L’hôtellerie-restauration est en deuil. La profession est très très triste de perdre un grand défenseur et un ambassadeur de la restauration, et des bons produits », a réagi auprès de l’Agence France-Presse (AFP) l’actuel président de l’UMIH (Union des métiers et des industries de l’hôtellerie), Roland Héguy. « C’est lui qui avait inventé le magret de canard, en le commercialisant dans la restauration, et sa fille Ariane, plus tard, a relayé tout ça aux Etats-Unis en insistant, elle, sur le foie gras », a-t-il rappelé.
« Une grande figure de l’Occitanie nous quitte », a réagi la présidente (PS) de cette région, Carole Delga, sur Twitter. « Par son travail et son talent, André Daguin a révolutionné la cuisine du sud-ouest, lui donnant un écho international. Nous avions travaillé main dans la main pour mettre en place le label “fait maison” », a ajouté Mme Delga.
Magret, foie gras au torchon... ce passionné de cuisine, cet amoureux du terroir de #Gascogne, a beaucoup fait pour… https://t.co/t0mGS435Nn
— CaroleDelga (@Carole Delga)
« Un grand chef nous a quittés. Homme engagé pour la défense du terroir, des bons produits et de la cuisine française », a regretté dans un Tweet le chef des cuisines de l’Elysée, Guillaume Gomez.
« Il va cruellement manquer au Gers », a relevé le président du conseil départemental, Philippe Martin : « André Daguin aura été, tout au long de sa vie, le plus extraordinaire et le plus intransigeant défenseur de notre Gascogne. »
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