Le réalisateur Christophe Ruggia, accusé d’« attouchements sexuels » sur l’actrice Adèle Haenel lorsqu’elle était adolescente, va être présenté à un juge d’instruction jeudi 16 janvier en vue d’une éventuelle mise en examen, a fait savoir le parquet de Paris. Le cinéaste de 55 ans, qui conteste cette mise en cause, avait été interpellé mardi matin avant d’être placé en garde à vue pendant près de deux jours.
Adèle Haenel, qui avait dit ne pas souhaiter porter l’affaire devant la justice, avait finalement changé d’avis. Entendue à la fin de novembre par l’Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP), elle avait décidé de porter plainte contre M. Ruggia. Le parquet a précisé qu’une information judiciaire devait être ouverte dans la matinée.
« Jouer les pygmalions »
La comédienne de 30 ans, récompensée par deux Césars, avait tourné Les Diables avec le réalisateur. Il s’agissait du premier film pour l’actrice, alors adolescente. Dans une enquête publiée au début de novembre par Mediapart, elle dénonçait « l’emprise » que le cinéaste aurait exercée sur elle pendant la préparation et le tournage du film, puis un « harcèlement sexuel permanent », des « attouchements » répétés et des « baisers forcés dans le cou », qui auraient eu lieu chez lui et lors de plusieurs festivals internationaux, le tout alors qu’elle était âgée de 12 à 15 ans.
Le témoignage de l’actrice a secoué l’univers du cinéma français et nourri le débat sur les violences faites aux femmes, également illustré par de récentes accusations de viol contre le cinéaste Roman Polanksi.
Au début de novembre, Christophe Ruggia avait nié toute agression envers Adèle Haenel. Un peu plus tard, dans un droit de réponse à Mediapart, il avait dit avoir « commis l’erreur de jouer les pygmalions avec les malentendus et les entraves qu’une telle posture suscite ».
« Je n’avais pas vu que mon adulation et les espoirs que je plaçais en elle avaient pu lui apparaître, compte tenu de son jeune âge, comme pénibles à certains moments. Si c’est le cas et si elle le peut, je lui demande de me pardonner », avait-il déclaré.
Le réalisateur Christophe Ruggia, accusé d’« attouchements sexuels » sur l’actrice Adèle Haenel lorsqu’elle était adolescente, va être présenté à un juge d’instruction jeudi 16 janvier en vue d’une éventuelle mise en examen, a fait savoir le parquet de Paris. Le cinéaste de 55 ans, qui conteste cette mise en cause, avait été interpellé mardi matin avant d’être placé en garde à vue pendant près de deux jours.
Adèle Haenel, qui avait dit ne pas souhaiter porter l’affaire devant la justice, avait finalement changé d’avis. Entendue à la fin de novembre par l’Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP), elle avait décidé de porter plainte contre M. Ruggia. Le parquet a précisé qu’une information judiciaire devait être ouverte dans la matinée.
« Jouer les pygmalions »
La comédienne de 30 ans, récompensée par deux Césars, avait tourné Les Diables avec le réalisateur. Il s’agissait du premier film pour l’actrice, alors adolescente. Dans une enquête publiée au début de novembre par Mediapart, elle dénonçait « l’emprise » que le cinéaste aurait exercée sur elle pendant la préparation et le tournage du film, puis un « harcèlement sexuel permanent », des « attouchements » répétés et des « baisers forcés dans le cou », qui auraient eu lieu chez lui et lors de plusieurs festivals internationaux, le tout alors qu’elle était âgée de 12 à 15 ans.
Le témoignage de l’actrice a secoué l’univers du cinéma français et nourri le débat sur les violences faites aux femmes, également illustré par de récentes accusations de viol contre le cinéaste Roman Polanksi.
Au début de novembre, Christophe Ruggia avait nié toute agression envers Adèle Haenel. Un peu plus tard, dans un droit de réponse à Mediapart, il avait dit avoir « commis l’erreur de jouer les pygmalions avec les malentendus et les entraves qu’une telle posture suscite ».
« Je n’avais pas vu que mon adulation et les espoirs que je plaçais en elle avaient pu lui apparaître, compte tenu de son jeune âge, comme pénibles à certains moments. Si c’est le cas et si elle le peut, je lui demande de me pardonner », avait-il déclaré.
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